Face à la volonté du chef de l’État de modifier la Constitution, une alliance de circonstance s’est nouée ce 20 novembre entre plusieurs de ses opposants, bien décidés à lui barrer la route.
Le mausolée, censé accueillir, à Kinshasa, l’ultime relique de la dépouille du héros de l’indépendance congolaise, a été vandalisée dans la nuit de dimanche 17 à lundi 18 novembre.
En perte de vitesse depuis leur cuisante défaite aux dernières élections, les adversaires de Félix Tshisekedi tiennent peut-être, dans cette nouvelle bataille, l’occasion de regagner en influence et en crédibilité. Mais tout dépendra de leur capacité à faire bloc.
Corruption, droits des justiciables bafoués, surpopulation carcérale, « politisation » des procédures judiciaires… Les assises de la justice qui se sont ouvertes à Kinshasa ont tourné au procès de l’appareil judiciaire, auquel l’exécutif entend administrer une « thérapie de choc ».
Dépassements colossaux, absence de transparence, décaissements en urgence… Les députés congolais ont décidé de mettre en place une commission d’enquête parlementaire afin d’analyser les irrégularités budgétaires qui auraient été commises sur l’année 2023, avant l’arrivée de Judith Tuluka à la primature.
L’ancien député congolais, qui se trouve depuis un an à l’étranger, détaille pour la première fois les raisons qui l’ont poussé à quitter son pays. Entretien.
Farouchement opposé à toute modification de la Constitution qui permettrait au président de RDC de se maintenir à la tête du pays, l’ancien gouverneur du Katanga porte un regard sévère sur la gouvernance de celui qui fut autrefois son allié.
Les 1er et 2 octobre, des militaires ont fait irruption dans une propriété de Moïse Katumbi afin d’enquêter sur la réhabilitation d’une piste qui s’y trouve. Ils estiment qu’il pourrait s’agir d’une menace pour la sécurité nationale. De son côté, l’opposant assure que ces travaux sont en lien avec ses activités caritatives.
Arrêté par les services de renseignement congolais et poursuivi pour incitation à la désobéissance civile et propagation de faux bruits, l’opposant et ancien candidat à la présidentielle face à Félix Tshisekedi risque une lourde peine. Ses proches crient à « la dictature ».
Plus d’une semaine après les faits, les familles des victimes et l’opinion publique attendent toujours des éclaircissements. Le chef de l’État congolais a, quant à lui, sévèrement mis en garde les membres du gouvernement.
Soucieuse de ne plus être exclusivement associée à la défense des Tutsi congolais, la plateforme politico-militaire tente d’étendre ses ramifications au-delà du Nord-Kivu. Et porte un intérêt particulier au sud-est du pays.
Selon les informations de Jeune Afrique, le directeur de la prison centrale de Makala a été suspendu de ses fonctions trois jours après une « tentative d’évasion » qui a viré au carnage, faisant 129 morts.
L’ancien candidat à la présidence de la République, qui avait soutenu Moïse Katumbi lors des élections de décembre 2023, a été arrêté le 2 septembre par l’ANR. L’opposition dénonce une « tentative d’intimidation » de la part du pouvoir.
Des tirs ont retenti au milieu de la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre dans l’enceinte du pénitencier de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de s’évader ont été abattus, mais le bilan est toujours incertain.
La situation demeure confuse à l’intérieur de la plus grande prison de Kinshasa. Des détenus qui tentaient de fuir ont été tués par les forces de l’ordre.
Quatre jours après l’agression de diplomates français, le ministre congolais de la Justice a ordonné la suspension des magistrats impliqués dans le dossier. Explications.
DÉCRYPTAGE – Accusé d’abus de pouvoir et de corruption, le secrétaire général de l’UDPS, principale force politique du pays, fait face depuis plusieurs semaines à de fortes contestations internes. Une situation qui risque d’affaiblir le président congolais, en quête de stabilité.
Le patron d’Africa CDC, l’agence de santé publique de l’Union africaine, tire la sonnette d’alarme sur le danger que représente la propagation rapide de l’épidémie de variole du singe sur le continent. Il assure que d’intenses efforts sont déployés pour rendre un vaccin disponible.
L’ancien Premier ministre prend la présidence de la chambre haute du Parlement au terme d’une élection dans laquelle il fut, sur décision de Félix Tshisekedi, le candidat unique de la majorité. Explications.
Pendant que le chef de l’État congolais est en convalescence à l’étranger, sa famille politique peine à s’accorder sur un ticket commun pour l’élection des membres du bureau définitif du Sénat.
L’accusation a réclamé la peine capitale à l’encontre de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, ainsi que de plusieurs des principaux chefs du M23.
Toujours poursuivi par la justice, le bras droit de Moïse Katumbi a été choisi par son parti comme candidat de l’opposition au bureau du Sénat. Ce qui conforterait son immunité parlementaire.
L’ancien président de la commission électorale, associé depuis décembre 2023 au mouvement rebelle soutenu par Kigali, est accusé, avec ses alliés, de crimes de guerre et de trahison. Le procès s’ouvre en l’absence de la plupart des prévenus.
Une délégation congolaise s’est rendue dans la capitale ougandaise en même temps que des représentants du M23. Si ces derniers affirment qu’une rencontre s’est tenue, les autorités congolaises le réfutent.
Le patron de l’Inspection générale des finances est mis en cause par le procureur de la Cour des comptes au sujet d’un contrat de consultance noué avec la Gécamines. Son entourage évoque, de son côté, un règlement de comptes.
L’administration Tshisekedi a fort peu apprécié que la star de la rumba congolaise, invitée dans l’émission à succès, donne son avis, en des termes critiques, sur la situation dans l’Est.
Jeune ambitieux, le nouveau garde des Sceaux s’attelle à redresser une justice « malade », promettant rigueur et transparence. Sauf que ses premières mesures lui valent déjà quelques inimitiés.
La cour militaire de Kinshasa/Gombe a dû se déclarer incompétente, ce lundi 8 juillet, pour juger le bras droit de Moïse Katumbi, désormais couvert par l’immunité parlementaire.
Incarcéré depuis 2021, ce général de brigade est poursuivi, comme John Numbi, pour son rôle présumé dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de son collaborateur Fidèle Bazana, en 2010. Tout comme les familles et proches de ces derniers, il attend l’ouverture d’un nouveau procès.
C’est cette bonne connaisseuse des arcanes de l’ONU que le président congolais a choisi pour remplacer Christophe Lutundula, dont le franc-parler a parfois agacé les partenaires du Congo.