Chahutées par la concurrence mondiale, les firmes hexagonales tentent de résister en s’ouvrant au reste de l’Afrique. Après avoir longtemps considéré les pays francophones, quelles sont leurs nouvelles cibles ?
En Europe et dans les grands pays émergents, la croissance est en panne. Ces dirigeants de multinationales et de PME performantes mettent donc le cap sur le continent africain.
Sur le continent, les investisseurs internationaux s’intéressent tous aux mêmes titres boursiers, parfois sans que les chiffres-clés des entreprises ne justifient cet enthousiasme. Ce qui gonfle parfois leur valeur de manière artificielle…
Dans un classement exclusif, « Jeune Afrique » dresse la liste des valeurs africaines les plus performantes de ces cinq dernières années. De quoi attirer les investisseurs. Problème : s’ils sont intéressés, ils n’en sont pas moins (trop) prudents.
Le géant suisse du stockage et de la distribution, Puma Energy, veut poursuivre son expansion en Afrique. Et ce n’est pas l’échec du rachat du kényan KenolKobil qui lui a fait perdre l’appétit…
Ouverture sur le monde, liens avec les entreprises, obtention de labels de qualité, perspectives de carrière… Retrouvez le palmarès J.A. des meilleures écoles de commerce africaines.
Droits de trafic, partenariat avec Ethiopian Airlines, objectifs de croissance : Awel Busera, qui a pris la tête d’Asky Airlines en 2010, revient sur les grands axes de la stratégie de l’entreprise.
Le possible changement de politique de la Réserve fédérale américaine qui, depuis la crise de 2008, achète massivement des actifs pour injecter des liquidités dans l’économie américaine, inquiète les pays africains. Ces dernier voient déjà les capitaux internationaux se retirer.
Pour le géant émirati Etisalat, le rachat de Maroc Télécom n’est plus qu’une formalité. Il passera ainsi de la cinquième à la troisième place des opérateurs continentaux, devant Airtel et Orange.
Malgré un échec à Abidjan, l’opérateur philippin ICTSI a bien l’intention d’étendre ses activités dans les ports africains au-delà de ses concessions malgache et nigériane.
Le capital-investisseur Abraaj investit dans PEC, un spécialiste tunisien de l’injection plastique. Ce dernier entend notamment construire une usine au Maroc.
Les déclarations de bonnes intentions consécutives à la crise alimentaire de 2008 n’ont pas été suivies d’effets. La situation en Afrique aurait même plutôt empiré.
Succès pour les opérateurs, le mobile banking suscite la convoitise. Pour profiter de cette manne, les institutions veulent offrir plus qu’un soutien logistique et imaginent leurs propres solutions.
En France, de plus en plus d’étudiants et de jeunes diplômés de la diaspora se regroupent afin d’influer sur l’avenir de l’Afrique. Paroles de présidents.
Le troisième groupe hexagonal de BTP, qui a fermé trois filiales européennes, réoriente son développement à l’international. Il cible notamment l’Afrique subsaharienne.
Banque Populaire a conquis 538 000 nouveaux clients l’année dernière. Le groupe bancaire marocain a vu ses revenus progresser de 13,3% et ses profits de 5,6%.
Pour son dernier exercice, SIPH, la filiale du groupe Sifca, a présenté un chiffre d’affaires de 358,5 millions d’euros pour son activité caoutchouc. Une baisse de 11%, mais dans un contexte de chute des prix sur ce marché. Le chiffre d’affaires total est pratiquement stable à 419,4 millions d’euros.
Le groupe bancaire marocain et panafricain Attijariwafa Bank a vu ses résultats financiers progresser en 2012. La banque de détail à l’étranger pèse désormais plus d’un quart des revenus.
Helios Investment Partners, Phoenix Capital Management, Emerging Capital Partners… Depuis deux ans, les investisseurs témoignent d’un intérêt croissant pour la distribution de pétrole et de gaz.
Affaiblies par la crise financière, les banques se sont retirées du financement du commerce international, laissant de nombreux intermédiaires dans l’embarras. De nouveaux acteurs ont donc pris le relais.
La banque d’affaires Lazard est la conseillère historique des gouvernements africains. Un atout non négligeable quand on veut s’imposer sur le marché naissant des fusions-acquisitions sur le continent.
De Tanger à Pointe-Noire, les projets portuaires ambitieux se sont multipliés ces dernières années. À la manoeuvre, les opérateurs privés concessionnaires des terminaux.
En montant au capital de Wataniya, le géant des télécoms qatari Qtel a pris le contrôle de Nedjma et de Tunisiana. Avec sa force de frappe financière, il pourrait donner un coup d’accélérateur aux deux opérateurs.
Site d’achats en ligne, service de livraison express, fourniture d’énergie en zone rurale… après des études d’ingénieurs dans l’Hexagone, ces jeunes entrepreneurs sont venus monter leur business en Afrique.