Au-delà des difficiles questions « mémorielles » que pose le déboulonnage des statues de figures esclavagistes, c’est aussi la neutralité de l’espace public et la façon dont celui-ci se construit qui entre en jeu.
Depuis les années 1980, la dynamique de l’ajustement structurel soutient qu’une circulation pure et parfaite est la clé du succès du développement de l’Afrique…
Être candidat ou candidate à une élection présidentielle en Afrique subsaharienne devient-il une affaire de demande solvable ? C’est la question que pose Thierry Amougou, économiste « hétérodoxe », qui met en garde contre ce qu’il qualifie de « pacte faustien » en train de s’installer entre démocratie et grand capital en Afrique subsaharienne.
Pour que la Zlec tiennent ses promesses, il faudra des politiques économiques volontaristes et sortir d’un libre-échange vu comme une fin en soi, pour en faire plutôt un instrument de développement. C’est l’analyse de l’économiste Thierry Amougou.
Les virus récurrents, la mal gouvernance, les dictatures, les guerres endémiques, les famines puis les crises pré et postélectorales prennent tellement de place au quotidien que l’autre Afrique, celle qui brille par son excellence, devient anecdotique.
La colonisation et ses frontières ont-ils à ce point plus de force sur les Subsahariens que la fibre panafricaine ? À bas les étrangers ! Ce sont des Africains nègres d’Afrique du Sud qui, encore fois, s’adressent ainsi à d’autres Africains nègres.
Les chiffres font froid dans le dos. D’après Amnesty International et le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, plus de 3500 civils ont été tués en 2015 au Cameroun, au Nigeria, au Tchad et au Niger par Boko Haram.