Célébré dans le monde entier, le plasticien sud-africain William n’a jamais quitté sa ville natale. C’est ici qu’il vit et travaille, en collaboration étroite avec des artistes locaux.
Le leader des Combattants pour La liberté économique (EFF), a mené une campagne à son image : tonitruante. Si son parti n’a que très peu de chance de remporter la majorité face à une ANC toute puissante, Julius Malema s’est forgé un statut d’incontournable, à coups de diatribes radicales contre des élites corrompues coupables à ses yeux d’avoir creusé les inégalités sociales.
À Johannesburg, Adam, un Zimbabwéen de vingt-quatre ans, rameute les passants dans un grand magasin de vêtements et vend aussi des cigarettes à la pièce, un travail qui lui rapporte 2 843 rands sud-africains par mois, soit 173 euros.
Né au Burundi de parents Congolais, Issa, jeune trentenaire, tient une épicerie à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pour la série l’argent des Africains, Jeune Afrique est parti à sa rencontre.
Les protestations anti-Zuma se poursuivent à travers tout le pays, comme hier à Pretoria la capitale. Attaqué de toutes parts, le président a brandi l’étendard du racisme. Drôle d’argument pour le chef de l’État qui avait déclaré en janvier 2016 : “Nous avons vaincu le racisme, notre société est une nation arc-en-ciel et non raciale.”
La fronde gronde contre le président sud-africain, Jacob Zuma, autour duquel s’amoncellent les scandales. Alors que son parti, l’ANC, est sur le point d’imploser, lui reste droit dans ses bottes.
Cette semaine l’argent des Africains met le cap sur Johannesburg, où Jeune Afrique a rencontré Lucas, 29 ans, laveur de vitres aux carrefours. Combien gagne-t-il, comment dépense-t-il son argent et où vit-il ? Il a accepté de répondre à nos questions.
La semaine dernière, à Jeppestown, au sud-est de Johannesburg, des maisons et des petits commerces appartenant à des ressortissants étrangers ont à nouveau été brûlés et saccagés par des habitants en colère. Un rapport rendu public vendredi révèle l’implication de certains officiers de police dans les pillages.
Comme chaque année, le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a fêté ses 93 ans dans la grandeur et le faste, suscitant de nombreuses critiques dans le pays.
Robert Mugabe, qui fêtait hier ses 93 ans, continue d’affronter les tensions au sein de sa formation politique, la Zanu PF. Si la guerre de succession n’est pas nouvelle, l’âge avancé du Président est un facteur de plus en plus présent dans les esprits.
Lieu emblématique d’une parole libérée où musique et politique avaient pignon sur rue, le Book Café de Harare a dû fermer ses portes. Sans domicile fixe, il continue d’organiser des concerts itinérants.
Depuis plusieurs jours, le nouveau mouvement “Occupy Luthuli House”, initié par des membres de l’ANC, appelle à la démission immédiate du Président Jacob Zuma. Après la débâcle des municipales en août dernier, ces contestataires farouchement attachés à l’ANC veulent faire le grand nettoyage au sein d’une formation politique en pleine déliquescence.
Ropafadzo, 39 ans, est femme de chambre dans un hôtel de Harare, la capitale zimbabwéenne. Grâce à cet emploi, elle gagne 181 euros par mois. Pour Jeune Afrique, elle a accepté de décortiquer ses dépenses.
La cérémonie prévue samedi pour l’anniversaire du président zimbabwéen Robert Mugabe, 92 ans, engendre la colère de l’opposition et d’une partie de la population. En cause, le coût des festivités : 800 000 dollars américains.
Zodwa a 47 ans, elle est femme de ménage dans une université à Johannesburg, une fonction qui lui permet de gagner 2700 rands par mois, soit 152 euros. Pour notre série, elle a accepté de passer ses dépenses en revue.
La Haute cour de Pretoria a autorisé un couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse. C’est la seconde fois que les deux hommes obtiennent la permission d’une maternité de substitution, le couple étant déjà parent d’une petite fille. Une décision rare en Afrique du Sud.
Les manifestants se sont tus mais la colère n’est pas retombée. Plus que le système éducatif, c’est le modèle de société postapartheid qui est mis en cause.
Yannick a 32 ans, il est superviseur et agent de sécurité dans un supermarché de Johannesburg en Afrique du Sud, une fonction qui lui permet de gagner 3300 rands par mois ( soit 198 euros). Pour ce nouvel épisode de l’argent des Africains, il nous ouvre son portefeuille.
En 2013, un vote du conseil communal rejette la requête des défenseurs de la création d’une place Lumumba au motif que l’homme d’État congolais assassiné en 1961 n’est pas assez « fédérateur ». La multinationale Google, elle, n’a pas eu les mêmes scrupules.