Contraint de quitter la direction de la Grameen Bank, l’établissement qu’il a créé il y a près de trente ans, le Bangladais Muhammad Yunus poursuit son combat pour « une économie plus humaine ».
Cinq milliards de dollars de prêts, actions conjointes pour obtenir une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU… Pour le continent, New Delhi sort le grand jeu.
Tout n’est pas rose dans l’univers de l’ »Indafrique ». Corruption, détournement d’actifs et de trésoreries, respect des droits syndicaux, conditions de travail, spoliation de terres… Telles sont les critiques formulées à l’égard des businessmen indiens.
L’Inde renforce chaque jour un peu plus ses liens avec le continent africain. Le deuxième sommet Afrique-Inde, qui se tient du 20 au 25 mai à Addis-Abeba, est une nouvelle occasion de le démontrer. Enquête sur un partenariat « équitable »… Mais non dénué d’intérêts.
La Royal Geographical Society accueille jusqu’au 28 avril 2011, à Londres, une grande exposition consacrée à la manière dont l’Afrique fut cartographiée. Depuis le IIe siècle jusqu’à l’ère de GoogleMaps.
Pionnier de la microfinance et Prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus a été licencié par le gouvernement de son poste de directeur administratif de la Grameen Bank (dont l’État détient 25 % du capital).
Emmanuelle Collas, directrice des éditions Galaade et coordinatrice de l’hommage* rendu à Édouard Glissant par le Salon du livre de Paris 2011 (18-21 mars), nous raconte dans quel état d’esprit elle a organisé cet événement. Et comment il a été conçu.
L’hommage à Édouard Glissant et les rencontres avec les écrivains nordiques seront les moments forts du Salon du livre de Paris 2011, qui ouvre ses portes le 18 mars. Un événement qui a dû se remettre en question sous la pression des éditeurs.
Nièce de l’ancienne Première ministre pakistanaise assassinée en 2007, Benazir Bhutto, Fatima Bhutto a écrit « Le chant du sabre et du sang » pour raconter la légende familiale.
Emprisonné sous Nasser pour avoir milité au Parti communiste, l’écrivain égyptien n’a cessé de dénoncer la corruption et la dictature qui minent son pays. À l’occasion de la sortie de son dernier roman, il revient pour J.A. sur le soulèvement populaire égyptien.
La Tunisie est l’invitée d’honneur de l’édition 2011 du Maghreb des livres, qui se tient les 5 et 6 février à la Mairie de Paris. Un bel hasard du calendrier : cette célébration des lettres tunisiennes intervient au lendemain de la révolution qui chassé Ben Ali du pouvoir. Entretien avec Georges Morin, président de « Coup de soleil », l’association organisatrice de l’événement.
Le meurtre du gouverneur du Pendjab, au début de ce mois, amplifie la crainte de voir le pays sombrer dans le chaos. L’auteur du Retour des talibans évoque la longue et sanglante dérive du « pays des purs ».
Un an après le séisme qui a frappé leur pays, trois écrivains haïtiens publient leurs nouveaux romans. Dany Laferrière raconte la tragédie du tremblement de terre, Louis-Philippe Dalembert explore les rapports raciaux, et Marvin Victor annonce le retour d’une littérature du réel merveilleux.
La poésie est un patrimoine national en Mauritanie. On la récite, on la chante, on l’écrit. En arabe ou en hassaniya, en pulaar, en soninké ou en wolof et, depuis les années 1960, en français.
S’inspirant des événements tragiques d’Haïti d’il y a un an, Marvin Victor signe le premier roman du séisme. Une narration serrée et ample sous la plume de ce jeune auteur haïtien promis à un bel avenir.
Avec L’Or des rivières, publié en avril, l’auteur tchadien, qui vit en France, nous entraîne, par son écriture charnelle, incandescente et nostalgique, dans un retour à sa terre natale toujours plus personnel.
Initié par le regretté José Saramago, le Parlement des écrivains européens s’est réuni à Istanbul pour débattre de la littérature en Europe et d’un sujet aussi controversé que la liberté d’expression.
Après une parodie de consultation électorale, la Prix Nobel de la paix 1991 a été libérée par la junte militaire au pouvoir depuis un demi-siècle. Réussira-t-elle à rassembler une opposition aujourd’hui atomisée ?
Dans un rapport détaillé de plus de 250 pages, riche en cartes et statistiques, ONU-Habitat dresse un bilan inquiétant sur l’état des villes africaines. Et dénonce « l’urbanisation continue de la pauvreté ».