Au Congo-Brazzaville, l’opposition politique se présente aux législatives du 16 juillet en ordre dispersé. Aucune coalition en perspective, sauf celle, autour de Claudine Munari, qui s’oppose à la tenue même de ces scrutins.
Face à la désaffection de leurs ouailles, les paroisses catholiques de RD Congo tentent de stopper l’hémorragie en s’inspirant des rites pratiqués dans les « Églises de réveil ».
Dans une correspondance adressée à l’un des avocats de Moïse Katumbi à Kinshasa et dont Jeune Afrique a pu consulter une copie, le parquet général de la République indique avoir retiré à l’ancien gouverneur du Katanga l’autorisation de séjourner à l’étranger pour des soins et lui demande de se présenter devant la justice congolaise. Un « acharnement », dénonce l’entourage de l’opposant.
Nous sommes en 1992. La famille Kabila vit en exil en Tanzanie. À 21 ans, Joseph et sa sœur jumelle, Jaynet, s’apprêtent à s’engager pour une formation militaire d’une année. Mais un détail tracasse le jeune homme : le bizutage.
Plainte déposée contre lui en Belgique, sanctions internationales contre les autorités congolaises, violences au Kasaï et évasions successives dans les prisons de la RDC… En séjour à Paris, Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, a répondu mardi aux questions de Jeune Afrique.
Avant de s’envoler pour Genève où se tient jusqu’au 23 juin la 35e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des Droits humains, s’est confiée à Jeune Afrique. Sujets abordés : les violences dans le Kasaï et la situation des droits de l’homme en RDC.
Dans une lettre rendue publique le 16 juin, le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies demande à l’État congolais de prendre les « mesures nécessaires » pour permettre à l’opposant Moïse Katumbi de participer au scrutin présidentiel prévu avant la fin de l’année.
Ancien parolier de Koffi Olomidé et de Papa Wemba, Félix Wazekwa est le créateur de « Fimbu », la danse qui accompagne chaque but de l’équipe nationale de la RD Congo.
La disparition d’Étienne Tshisekedi a laissé son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), orphelin. En pleine crise, la formation politique doit trouver un nouveau leader pour rester unie.
Un groupe d’hommes armés et cagoulés a procédé dans la nuit de samedi à dimanche à une « fouille systématique » des proches de Moïse Katumbi détenus depuis plusieurs mois dans la prison centrale de Makala à Kinshasa. L’ancien gouverneur dénonce un « harcèlement » et dit craindre pour la vie de ces derniers.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
Dans la nuit du 16 au 17 mai, pas moins de 5 000 détenus se sont enfuis de la prison de Makala, à Kinshasa. Bien que la voie ait été libre, certains prisonniers ont choisi de ne pas s’évader.
Le 17 mai, à 2 heures, un commando attaque la prison de Makala en plein cœur de Kinshasa pour libérer le chef de la secte Bundu dia Kongo. Ce sont cette nuit-là près de 5 000 détenus qui se seraient fait la belle. Du jamais-vu.
Durant les quatre dernières décennies, le virus Ebola a frappé huit fois la RDC. La dernière épidémie en date, signalée le 11 mai, est en cours et a déjà fait au moins trois morts. Elle serait en voie d’être maîtrisée, selon l’Institut national de recherche biomédicale. En attendant, remontons le temps.
Quatre jours après les nouvelles sanctions de l’Union européenne contre des officiels de la RDC, le Département du Trésor américain vient d’inscrire ce jeudi le général François Olenga, chef de la maison militaire du président Joseph Kabila, sur sa liste reprenant les noms des personnes avec lesquelles les États-Unis et leurs ressortissants ne peuvent engager des transactions financières. L’officiel congolais est également interdit de voyage sur le territoire américain.
Quelques jours après le dépôt de sa plainte devant la Cour constitutionnelle contre Joseph Kabila, président de la RDC, l’opposant Moïse Moni Della fait part de ses motivations à Jeune Afrique.
Exil, postes à responsabilité dans le nouveau gouvernement, juge à la Cour constitutionnelle ou à la CPI, les anciens lieutenants de Mobutu ont connu des trajectoires diverses depuis la chute du Léopard.
Quarante-huit heures après les révélations du New York Times sur une possible implication du député Clément Kanku dans les exactions en cours dans le Kasaï, dans le centre de la RDC, Flory Kabange Numbi, procureur général de la République, a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête « pour en savoir un peu plus ».
À la suite des révélations de dimanche faisant état d’une possible implication de Clément Kanku dans les exactions en cours au Kasaï, dans le centre de la RDC, un enregistrement sonore accablant circule sur les réseaux sociaux. Contacté, le député incriminé a promis lundi une « réplique »… qui se fait attendre.
Vingt ans après la chute de Mobutu, peu de compagnons de lutte de Laurent-Désiré Kabila, alors chef de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), sont encore aux affaires. Que sont-ils devenus ?
Opposition divisée face au président Joseph Kabila, accord de la Saint-Sylvestre mis à mal… Delly Sesanga, cadre influent du Rassemblement, a livré lundi à Jeune Afrique sa lecture des derniers rebondissements de la crise politique en RDC. Entretien.
Pour Moïse Katumbi, les ennuis politico-judiciaires se suivent et se ressemblent. Selon une réquisition à expert datant du 25 avril et dont Jeune Afrique a pu consulter jeudi une copie, le dernier gouverneur du Katanga, dans le sud de la RDC, se trouve à nouveau dans le collimateur de l’Agence nationale de renseignement (ANR).
Des décennies se sont écoulées depuis les indépendances, mais il reste toujours de nombreuses bases et forces militaires étrangères en Afrique. Tour d’horizon.
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu’il n’a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
À quelques jours de la fin de son mandat, François Hollande s’apprête à présider ce mercredi les commémoration de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition. Il y a un peu plus d’un an, il s’était engagé à doter la France d’une fondation dédiée à la mémoire de l’esclavage. Où en est ce chantier ?
Près d’un mois après la nomination du Premier ministre Bruno Tshibala, une nouvelle équipe gouvernementale a été rendue publique mardi en RDC. Quelques frondeurs du Rassemblement de l’opposition en font partie, à l’instar de Lisanga Bonganga.
De sources concordantes, un camion de la police a été incendié tôt mardi matin devant le siège de l’UDPS. Ce parti d’opposition parle de « montage grossier du pouvoir » pour empêcher le rapatriement du corps de son leader Étienne Tshisekedi, décédé début février à Bruxelles.
Selon plusieurs documents mis en ligne par le ministère américain de la Justice et que Jeune Afrique a pu consulter, Kinshasa se serait offert les services d’une société basée en Israël pour représenter la RDC à Washington de décembre 2016 à décembre 2017. Le tout pour 5,5 millions de dollars. Ces documents soulèvent aussi plusieurs questions.