Jeune Afrique a pu consulter mercredi le rapport de la commission ad hoc sur la décrispation politique en RDC adressé fin mars au président Kabila. Un document confidentiel qui recommande entre autres le retour en « homme libre » de l’opposant Moïse Katumbi au pays. En voici les raisons.
Près de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, les parties prenantes ont paraphé ce jeudi à Kinshasa l’ « arrangement particulier », document additif de mise en oeuvre du compromis politique trouvé en décembre. Une « forfaiture », selon le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté la séance.
Reporté d’une semaine, le procès de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, soupçonné d’être impliqué dans la répression de l’insurrection populaire de 2014, doit s’ouvrir jeudi 4 mai à Ouagadougou. Avant lui, près de 20 autres ex-chefs d’État africains ont eu maille à partir avec la justice nationale ou internationale.
Cette semaine, notre série l’argent des Africains part à la rencontre de Maître Samy, un batteur de cuivre de Kinshasa, capitale de la RDC, qui a accepté de passer ses revenus sous notre rayon X.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise, a appelé ce lundi les chefs d’État africains, notamment ceux qui sont à la tête d’organisations continentales et régionales, à s’impliquer dans la recherche d’un « dénouement rapidement à la crise » politique en cours en RDC.
Annoncé comme un rassemblement commémoratif de l’avènement du multipartisme en RDC, le meeting de l’opposition qui devait se tenir ce lundi à Lubumbashi a été interdit par les autorités locales. Une « dérive dictatoriale » du président Joseph Kabila, selon son organisateur, l’opposant Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Le gouvernement congolais a confirmé ce vendredi à « Jeune Afrique » qu’une embuscade tendue par les hommes du pasteur Ntumi en début de semaine avait fait « plusieurs morts » parmi les soldats dans le Pool. La traque de l’ancien chef rebelle, déclenchée il y a un an, piétine.
Limogeage, suspension, mis en résidence surveillée… Des versions contradictoires circulent à Kinshasa sur le sort du général Célestin Kanyama, patron de la police dans la capitale de la RDC, depuis sa mise à l’écart ce lundi. Mais que reproche-t-on exactement à « Esprit de mort » ?
L’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a adopté ce mardi à l’unanimité une motion de censure contre le gouverneur Jean-Claude Kazembe, cadre de la Majorité présidentielle (MP). Il est accusé de mal gérer cette province située dans le sud de la RDC, et autrefois administrée par l’homme d’affaires Moïse Katumbi.
Une délégation du ministère congolais de l’Environnement s’est rendue vendredi en Zambie pour tenter de résoudre l’affaire relative à l’interception sur le territoire zambien de près de 500 camions transportant du bois rouge congolais.
Le Premier ministre congolais Samy Badibanga a présenté ce vendredi sa démission au président Joseph Kabila. Ce dernier doit choisir dans les prochaines heures un nouveau chef du gouvernement issu des rangs du Rassemblement de l’opposition.
Après l’échec des négociations sur les modalités d’application de l’accord de la Saint-Sylvestre, le président congolais, Joseph Kabila, a décidé de nommer d’ici vendredi un nouveau Premier ministre. Mais cela suffira-t-il pour sortir la RDC de l’impasse politique en cours ?
Les enlèvements de civils se sont multipliées ces dernières années dans le Nord-Kivu (est de la RDC). Un « vrai business du kidnapping » que dénonce Mustapha Habakwiha : cet homme d’affaires de Rutshuru a vécu l’enfer d’une prise d’otages avec demande de rançon, dans le parc des Virunga, en mars 2015. Il raconte son expérience.
Face à l’impasse politique en cours dans la mise en oeuvre de l’accord de la Saint-Sylvestre, Joseph Kabila, président de la RDC, a annoncé ce mercredi devant le Congrès que le Premier ministre serait « impérativement nommé dans les 48 heures ».
Alors qu’il semblait vouloir rencontrer le chef de l’État, Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, a finalement décliné l’invitation de Joseph Kabila. Celui-ci consulte depuis lundi la classe politique congolaise.
Arrêté puis détenu au secret plus de deux mois à Kinshasa avant d’être libéré le 3 février, Frédéric Boyenga Bofala, le président de l’Union pour la République – Mouvement national (Unir-MN), revient pour la première fois sur sa mésaventure en RDC.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à renouveler le mandat de la Monusco qui arrive à son terme à la fin du mois de mars. Zoom sur la plus importante opération onusienne de maintien de la paix dans le monde.
Dauphin putatif de Kabila, le président de l’Assemblée nationale présente l’accord politique conclu fin 2016 comme la base d’une sortie de crise. Sans pour autant ménager le camp adverse…
Le Conseil de sécurité des Nations unies devait renouveler avant la fin du mois de mars le mandat de la Monusco, la mission onusienne en RD Congo. Pour les autorités congolaises, cela doit se faire moyennant quelques ajustements.
Lorsque le ciel s’assombrit à Oicha, à 30 kilomètres au nord de la ville de Beni, l’angoisse saisit Mwayuma*. Car, depuis deux ans, au cœur de ce territoire du Grand-Nord congolais, connue sous le nom de « triangle de la mort », entre Mbau, Kamango et Eringeti, l’arrivée de la pluie annonce souvent celle des ba tshinjayi, « les égorgeurs » en swahili.
Très remonté contre la Monusco, Me Omar Kavota, à la tête de l’une des ONG les plus actives dans le Nord-Kivu, estime que les Casques bleus déployés en RD Congo ne constituent pas une force appropriée pour mettre fin aux exactions contre les civils à Beni.
La ville de Beni, dans l’est de la RDC, est surtout connue pour les tueries qui s’y produisent depuis octobre 2014. Mais, pour certains de ses habitants, pas question de se terrer à la maison une fois le soleil couché.
Entre groupes armés, militaires et Casques bleus, la province de l’est de la RD Congo s’enlise dans un conflit qui dure depuis vingt ans. Et les promesses d’un État quasi absent n’ont plus d’écho.
Ils s’appellent Eugène Serufuli, Modeste Makabuza, Mgr Melchisédech Sikuli Paluku ou encore Fred Bauma. Ils sont parmi les personnalités les plus influentes du Nord-Kivu. Jeune Afrique vous les présente.
Il fut un temps où tout l’est de la RD Congo ne jurait que par Joseph Kabila. Du Katanga, aujourd’hui démembré, à l’ex-Province orientale en passant par le Maniema, le Sud-Kivu et le Nord-Kivu, le jeune président, arrivé au pouvoir à l’âge de 29 ans, était partout adulé.
Près de 70 groupes armés coexistent actuellement à l’Est du pays, dans la province du Nord-Kivu. Qui est qui, et qui sévit où ? Jeune Afrique dresse la liste des milices les plus actives dans la région.
Le gouverneur de la province du Nord-Kivu estime que la situation sécuritaire s’est améliorée depuis dix ans. Mais reconnaît, aussi, que le combat est loin d’être gagné.
Le voyage de l’opposant Moïse Katumbi en Zambie n’a pas plu aux autorités congolaises. Celles-ci l’ont fait savoir aux autorités zambiennes dans une lettre officielle datée du 9 mars et à laquelle Jeune Afrique a eu accès.
De passage à Paris après un séjour à Londres où il a participé à une conférence sur la RD Congo organisée par l’institution universitaire Oxford Union, Fred Bauma, l’une des figures du mouvement citoyen Lucha, a répondu mardi, en direct sur Facebook, aux questions des internautes.