Plus de vingt jours après la signature de l’accord politique global et inclusif en RDC, les modalités de son application tardent à être adoptées. Principal blocage : le partage des postes. Au grand dam des évêques congolais, médiateurs de ces tractations, qui l’ont fait savoir dimanche.
L’opposant congolais Étienne Tshisekedi, âgé de 84 ans, doit quitter Kinshasa dans les heures qui viennent pour effectuer un « check-up médical » en Belgique, a indiqué sa famille à Jeune Afrique. Une absence qui ne remet pas en cause l’application de l’accord politique du 31 décembre, assure l’opposition.
Ouverte en version bêta fin septembre 2016, la plateforme de streaming Baziks Pulse, pensée pour des artistes africains indépendants ou autoproduits, est désormais entré dans la ligne droite de son lancement officiel. Avec des ambitions revues à la baisse, mais toujours aussi originale et innovante.
Maintenant que le président Kabila semble accepter l’idée de passer la main à la fin de l’année, beaucoup dans son camp se verraient bien prendre sa place.
Si la quasi-totalité des politiques congolais sont tombés d’accord le 31 décembre 2016, tous ne tirent pas les mêmes bénéfices de ce compromis, notamment en vue de la présidentielle.
Depuis le 14 janvier et jusqu’au 5 février, 368 footballeurs, issus de 16 sélections nationales, prennent part à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2017) au Gabon. L’occasion pour Jeune Afrique de situer chacun de ces joueurs dans le club où il évolue. Cartographie.
Les ultimes tractations relatives au document additif de l’accord politique conclu le 31 décembre butent essentiellement sur la nomination du prochain Premier ministre. Entre le camp du président Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, personne ne veut concéder de terrain.
Dans une vidéo relayée vendredi sur les réseaux sociaux, les joueurs de la RDC sélectionnés pour la CAN 2017 ont annoncé qu’ils refusaient de s’entraîner jusqu’à ce que leurs primes leur soient versées. Un « faux problème » selon la Fecofa, qui assure que ces primes viennent d’être débloquées.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a indiqué vendredi qu’à partir du 19 janvier l’organisation continentale ne reconnaîtrait plus Yahya Jammeh comme président de la Gambie.
Dans une interview accordée à BBC, Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne, a estimé ce vendredi qu’il n’était « pas nécessaire » que Yahya Jammeh, le président sortant, s’exile à l’étranger. Pour lui, des « pourparlers directs » pourraient suffire à résoudre la crise post-électorale.
Plus de dix jours après la signature de l’accord politique de la Saint-Sylvestre qui, entre autres, acte sa libération, l’opposant Moïse Moni Della, reconnu comme l’un des sept prisonniers politiques emblématiques, est toujours en détention à Kinshasa.
Recherché depuis plusieurs semaines, l’opposant et ex-ministre congolais André Okombi Salissa, candidat à la présidentielle de mars 2016, a été arrêté mardi à Brazzaville. À l’instar du général Jean-Marie Mokoko, autre candidat à l’élection, il est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État.
La Majorité présidentielle (MP) a lancé lundi à Kinshasa sa « Centrale électorale », une structure technique devant l’aider à « gagner les élections à tous les niveaux » en RDC. Mais le nom du candidat à la prochaine présidentielle, désormais prévue avant la fin de l’année 2017, n’a pas été dévoilé.
À la tête du Front pour le respect de la Constitution et secrétaire générale du MLC, Ève Bazaiba n’a toujours pas apposé sa signature sur l’accord politique global et inclusif conclu le 31 décembre 2016 à Kinshasa. La dame de fer explique les raisons de sa réticence à Jeune Afrique.
L’année 2016 a confirmé la tendance : les chefs d’État africains intègrent de plus en plus Twitter dans leur stratégie de communication. Certains ont même accompli de réels progrès ces 12 derniers mois. Suivez le guide.
L’accord politique trouvé samedi soir à Kinshasa ne règle pas le sort de l’opposant Moïse Katumbi, condamné à trois ans de prison et inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État. Mais l’ex-gouverneur et candidat déclaré à la présidentielle reste « confiant ». Il nous a confié ses impressions au moment où l’accord était signé.
Sous l’égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d’un « accord politique global et inclusif ». Mais le document renvoie à plus tard l’examen de certaines divergences dont le sort de l’opposant Moïse Katumbi.
Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo, les pourparlers de la dernière chance pourraient aboutir d’ici vendredi à la signature d’un accord de sortie de crise, confortant ainsi la place immuable de l’Église dans le jeu politique congolais. Décryptage.
Arrêté le 19 décembre, le député Franck Diongo a été condamné mercredi à 5 ans de prison à Kinshasa. Quinze autres manifestants anti-Kabila ont écopé eux de trois ans de prison à Lubumbashi, dans le sud de la RD Congo.
Annoncé hier par la présidence congolaise, le tête-à-tête entre Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville, et Donald Trump, son futur homologue américain, n’a pas eu lieu mardi. Pis, la rencontre n’aurait jamais été prévue, selon le camp du 45e président des États-Unis.
Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, la présidence du Congo-Brazzaville a annoncé que Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de président du comité de haut-niveau de l’Union africaine sur la Libye, sera reçu mardi par Donald Trump, le président élu des États-Unis.
D’après un témoin qui a assisté à la scène samedi 24 décembre, la Française Sophie Pétronin aurait été enlevée par deux hommes devant le local de l’association qu’elle dirige à Gao. Les recherches se poursuivent pour retrouver cette travailleuse humanitaire de 66 ans.
Si les pourparlers entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement de l’opposition avancent, quelques points divisent encore les protagonistes, notamment le sort de l’opposant Moïse Katumbi. Décryptage à cinq jours de la signature annoncée de l’accord.
Dans son homélie de Noël, le cardinal congolais Laurent Monsengwo a lancé un message de paix à ses compatriotes et appelé le président Joseph Kabila à ne pas se maintenir au pouvoir par la force.
Jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi, les délégués du camp des signataires de l’accord du 18 octobre et ceux du Rassemblement procédaient aux derniers réglages du compromis politique trouvé entre le président Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi. Sauf coup de théâtre, la signature de l’accord doit avoir lieu ce vendredi.
L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, est revenu mercredi pour Jeune Afrique sur les voies de sortie de crise en RD Congo préconisées par la principale plateforme de l’opposition. Interview.
La police congolaise a indiqué ce mercredi que les violences de ces quatre derniers jours avaient fait 31 morts sur l’ensemble du territoire. Plus de 270 « inciviques » auraient par ailleurs été interpellés.
Plus de 20 personnes auraient été tuées mardi à Kinshasa dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, selon l’ONU qui évoque aussi « plusieurs victimes confirmées » à Lubumbashi, Boma et Matadi. Un bilan rejeté par le gouvernement congolais.