La police congolaise a refoulé vendredi à la mi-journée plusieurs milliers de partisans de Moïse Katumbi aux alentours du palais de justice de Lubumbashi. L’opposant a également été « brutalisé », selon sa défense, qui indique que le candidat à la présidentielle a été hospitalisé.
Moins d’une demi-heure avant sa mort, il promettait d’amener les festivaliers et les téléspectateurs ivoiriens au pays de la rumba. Il est parti pour le pays des songes, suscitant une immense émotion en RD Congo. Et, déjà, tout le monde veut s’approprier l’icône.
Sur requête de plus de la moitié des députés nationaux de la RDC, la Cour constitutionnelle a prononcé mercredi son arrêt en interprétation au sujet de la date de la fin du second mandat de Joseph Kabila si la présidentielle n’est pas organisée dans les délai constitutionnels. Décryptage en trois points.
L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, est de nouveau entendu mercredi à l’office du procureur général près la cour d’appel de l’ex-Katanga, dans le sud du pays. Nouvel épisode d’une affaire présumée de recrutement de mercenaires. De quoi s’agit-il ?
L’avocat français Éric Dupond-Moretti a annoncé mardi à Jeune Afrique son arrivée dans l’équipe de défense de l’opposant congolais Moïse Katumbi. Il revient sur les raisons qui l’ont motivé à prendre cette décision. Interview.
Me Éric Dupond-Moretti, l’un des avocats pénalistes français les plus réputés, a accepté mardi de rejoindre la défense de l’opposant congolais Moïse Katumbi. Ce dernier, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, est soupçonné par la justice de son pays dans une affaire présumée de recrutement de mercenaires dans le sud du pays.
Le parquet a finalement régularisé samedi la convocation de Moïse Katumbi, cité dans l’affaire du recrutement de présumés mercenaires. L’ancien gouverneur accepte de comparaître lundi mais dénonce « la perquisition sans témoins » de sa ferme.
Alors que le parquet soutient avoir déposé hier un mandat de comparution à son domicile pour l’appeler à comparaître ce samedi dans l’affaire de recrutement de mercenaires supposés, l’opposant Moïse Katumbi a indiqué samedi que cette mesure ne lui avait « toujours pas été signifiée ».
Le gouvernement congolais a prié vendredi l’ambassade des États-Unis à Kinshasa de ne pas se substituer à la justice congolaise dans l’affaire relative au recrutement supposé de mercenaires étrangers, notamment américains, dans le sud de la RD Congo.
Moins de 24 heures après l’annonce de sa candidature, Moïse Katumbi a indiqué jeudi que son domicile à Lubumbashi, dans le sud de la RDC, avait été encerclé par la police dans le but de l’arrêter. Mais à Kinshasa, les autorités assurent qu’aucune instruction n’a été donnée en ce sens « pour le moment ».
Fort du soutien de trois regroupements de partis d’opposition, Moïse Katumbi s’est déclaré mercredi soir candidat à la présidentielle en RD Congo. Une annonce qui intervient alors que l’opposant est visé par une enquête judiciaire ouverte sur la présence présumée de mercenaires étrangers dans l’ex-Katanga.
François-Xavier Beltchika et Étienne Tshisekedi se sont revus fin avril à Bruxelles. Une façon pour les deux frères-ennemis de tourner la page de la crise qui les avait opposés en 2009, le second soupçonnant le premier de vouloir prendre sa place à la tête de l’UDPS.
L’opposant Moïse Katumbi ne pourra pas participer aux obsèques nationales de Papa Wemba à Kinshasa. Motifs : les autorités n’ont toujours pas accordé à son jet privé l’autorisation d’atterrir sur le territoire national et l’intéressé s’abstient de recourir à une compagnie aérienne. Explications.
Près d’un mois après la confirmation de sa victoire dès le premier tour par la Cour constitutionnelle, le président congolais Denis Sassou Nguesso a mis sur pied samedi un nouveau gouvernement dit « de rupture ». Que faut-il en retenir ?
Depuis jeudi soir circule sur la Toile une vidéo dans laquelle on voit Enock Ruberangabo Sebineza, vice-ministre de la RD Congo en charge des Télécommunications, en plein ébat sexuel solitaire dans son bureau. Dès le lendemain, il a été révoqué de ses fonctions alors qu’une campagne exigeait sa démission sur les réseaux sociaux.
Révélé par la chanson « Pénitence na ngai » de Papa Wemba, le guitariste congolais Olivier Tshimanga rend hommage à son « père », à celui qui lui a permis d’être connu sur la scène musicale de la RD Congo et d’ailleurs.
Au lendemain de la cérémonie d’hommage à Abidjan, le corps de Papa Wemba, décédé le 24 avril à Anoumabo (Abidjan), est arrivé jeudi, peu avant 10 heures locales, à l’aéroport de Kinshasa, la capitale de la RD Congo, où les funérailles du « rossignol » de la rumba congolaise seront organisées les 2 mai et 3 mai.
Selon le rapport de l’ONG britannique Action on Armed Violence (AOAV, Action contre la violence armée), publié mercredi, Boko Haram a fait trois fois plus de victimes dans ses attaques en 2015 que l’année précédente.
Le gouvernement britannique et le Quai d’Orsay ont indiqué respectivement lundi et mardi qu’ils étaient préoccupés par la multiplication des atteintes aux libertés fondamentales en RD Congo, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi, dans le sud du pays.
Ancien directeur de cabinet, gardes de corps, chauffeurs, fils d’un cadre du G7… Plusieurs proches de Moïse Katumbi, fraîchement passé à l’opposition, ont été arrêtés ces derniers jours à Lubumbashi. Certains, y compris un ressortissant américain, ont été transféré lundi à Kinshasa.
Le gouvernement congolais indique qu’il affrétera un « avion spécial » pour ramener jeudi la dépouille de Papa Wemba à Kinshasa. Des responsables et des artistes de la RD Congo feront partie du voyage.
Enlevé et détenu au secret depuis décembre, le militant congolais pro-démocratie Jean-Marie Kalonji, initiateur du mouvement citoyen La Quatrième fois a été transféré lundi devant la justice, selon son avocat.
Les forces de l’ordre ont dispersé dimanche une foule compacte qui marchait autour de l’opposant Moïse Katumbi à Lubumbashi, dans le sud de la RDC. Au même moment à Kinshasa, des partis d’opposition ont bravé l’interdiction de manifester près du stade des Martyrs.
Comme chaque année, Time a publié son classement des 100 personnalités les plus influentes au monde. En 2016, l’hebdomadaire américain n’a retenu que trois Africains alors qu’ils étaient dix en 2014. Exit aussi tous les chefs d’État du continent, alors que deux d’entre eux figuraient sur la liste l’année dernière.
Les députés congolais se sont penchés mercredi sur le bilan du Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Nommé en avril 2012, ce dernier totalise quatre années successives à la tête du gouvernement de la RD Congo. Un record dans l’histoire politique du pays.
Début avril, Paul Biya prescrivait à son gouvernement une présence accrue sur les réseaux sociaux. Il est vrai que les ministres camerounais semblent bien frileux sur Internet. Mais qu’en est-il des autres pays francophones ? Jeune Afrique a passé au crible la présence numérique de 675 ministres dans 22 pays. Et ce n’est pas forcément glorieux.
Le Diable rouge d’origine congolaise Romelu Lukaku a déjà exprimé son souhait d’évoluer dans un « grand club » la saison prochaine. Des tabloïds l’annoncent tantôt à la Juventus, au Paris Saint-Germain, ou au Borussia Dortmund. Même un retour à Chelsea est évoqué. Qu’en est-il ?
Quatre jours après la lettre de John McCain à l’ambassadeur de la RD Congo à Washington, portant sur le processus électoral en panne dans le pays, Kinshasa a réagi mardi soir, reprochant au sénateur américain de défendre ceux qui prônent un « schéma de l’instabilité chronique [des] institutions » congolaises.
Fin de mandat du président Kabila, dialogue politique en RD Congo, processus électoral en panne… De passage à Paris, Me Jean-Claude Katende, président de l’Asadho, livre à Jeune Afrique le point de vue du Front citoyen 2016 dont il est le porte-parole.