Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, a annoncé dans un communiqué « la suspension des activités de campagne électorale » dans la capitale. Il justifie sa décision par les « incidents et violences » qui ont émaillé la campagne.
Deux cadres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement rebelle actif dans l’est de la RDC, arrêtés le 15 décembre ont été transférés à Kinshasa où ils pourraient être jugés prochainement, alors que Kigali souhaite leur extradition vers le Rwanda.
À neuf jour des élections en RDC, « près de 8 000 » machines à voter ont été consumées dans un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi dans un entrepôt de la Ceni à Kinshasa. Cet incident pourrait-il, ou pas, entraîner le report des scrutins du 23 décembre ?
L’Union européenne a prolongé le 10 décembre les sanctions contre Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir en RDC, et certains autres proches du président Joseph Kabila. Une « décision injuste » selon Kinshasa, qui note toutefois la « clause de rendez-vous » émise.
Il aura été le candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre durant vingt-quatre heures. Mais ce politique au parcours atypique veut croire en ses chances.
En campagne dans l’est de la RDC, Martin Fayulu dénonce des « entraves répétées » à ses déplacements dans le pays. Dernier fait en date : le décollage de son jet privé a été retardé vendredi pendant plus de trois heures à Goma.
À la surprise générale, Joseph Kabila a fait de Emmanuel Ramazani Shadary son dauphin. Fort d’un solide réseau local, pourra-t-il fédérer son propre camp et, surtout, s’émanciper de la tutelle du chef de l’État ?
Moins d’une semaine après l’attaque des sites internet du gouvernement de la RDC, les Anonymous s’en sont pris jeudi 29 novembre à celui de la Ceni. Un des auteurs de cette « action » explique à JA ses motivations.
Dans une vidéo postée jeudi 29 novembre sur les réseaux sociaux, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba réaffirment leur soutien à Martin Fayulu et appellent les électeurs à ne pas voter le 23 décembre avec la machine à voter.
Après l’annonce de leur « ticket », les opposants Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi ont tour à tour lancé un appel du pied à Moïse Katumbi, l’un des poids lourds de l’opposition en RDC. Dans des confidences à Jeune Afrique, ce dernier leur oppose une fin de non-recevoir.
Le candidat commun de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a révélé le 26 novembre la liste de son « état-major » de campagne. On y retrouve ses proches mais surtout des lieutenants de Jean-Pierre Bemba et de Moïse Katumbi, ses principaux alliés. Zoom sur le dispositif.
Dans un communiqué daté du 19 novembre mais publié une semaine plus tard, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine demande la levée des sanctions internationales, celles de l’UE en particulier, qui frappent Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle en RDC.
Tournant le dos aux autres leaders de l’opposition, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ont décidé d’unir leurs forces en vue de la présidentielle du 23 décembre. Enquête sur les coulisses d’une alliance.
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi, deux candidats en lice pour la présidentielle en RDC, ont conclu un accord de coalition le 23 novembre à Nairobi. Le premier, qui se retire de la course présidentielle au profit du second, en explique les raisons à Jeune Afrique.
Les chefs des diplomaties congolaise et émiratie ont signé, en début de semaine à Abou Dhabi, un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques. Une étape de plus dans le rapprochement entre les deux pays.
À quarante-huit heures du lancement de la campagne électorale en RDC, Seth Kikuni, l’un des 21 candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre, a demandé ce mardi à la Ceni de reporter le scrutin.
Conclu le 11 novembre, l’accord autour d’une candidature unique pour la présidentielle du 23 décembre aura tenu moins de vingt-quatre heures. Retour sur un fiasco.
La Fondation Kofi Annan, facilitatrice des pourparlers de Genève portant sur le choix du candidat commun, vient de publier la « lettre d’engagement » des sept leaders de l’opposition congolaise. Ces derniers s’étaient tous engagés à se retirer de la vie politique en cas de non-respect de l’accord.
24 heures seulement après sa signature à Genève, l’ « accord de coalition » sur une candidature commune de l’opposition a volé en éclats lundi 12 novembre. Mais que prévoyait-il ? Jeune Afrique vous livre en exclusivité le document.
Au lendemain du choix du candidat commun de l’opposition à Genève, Félix Tshisekedi, leader de l’UDPS, et Vital Kamerhe ont annoncé le 12 novembre le retrait de leur signature de l’accord de coalition conclu avec les cinq autres leaders de l’opposition. Adolphe Muzito et Freddy Matungulu ont, eux, réaffirmé leur soutien à Martin Fayulu.
Réunis depuis le 9 novembre à Genève, en Suisse, les sept principaux leaders de l’opposition congolaise sont finalement parvenus à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle du 23 décembre, au terme de longues tractations.
Esquisse de son programme, machine à voter, fichier électoral… Quelques jours avant sa désignation comme candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre en RDC, Martin Fayulu répondait aux questions de Jeune Afrique.
Initialement prévue à Conakry, la réunion décisive des sept leaders de l’opposition congolaise aura finalement lieu le 9 novembre à Genève. Objectif : désigner un candidat unique et peaufiner un programme commun.
Le député congolais Sam Bokolombe, membre de l’équipe de l’opposant Moïse Katumbi, s’est déclaré lundi favorable à une nouvelle « rallonge » de la date de la présidentielle en RDC, prévue le 23 décembre. Une prise de position avec laquelle le parti de Katumbi prend ses distances.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-et-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Freddy Matungulu.
Les résultats du nouveau sondage du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), rendus publics ce mardi 30 octobre, placent l’opposant Félix Tshisekedi loin devant Emmanuel Ramazani Shadary, dont l’entourage dénonce une « volonté de conditionner l’électorat ». Au point d’influer sur le choix du candidat unique de l’opposition ?
Jeune Afrique a pu consulter un courrier adressé au Dr Denis Mukwege par deux « grands maîtres » de la franc-maçonnerie congolaise. Au risque d’embarrasser le récent prix Nobel de la paix…
Moins d’une semaine après la déclaration du patriarche Antoine Gizenga appelant ses partisans à soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary, certains cadres du Parti lumumbiste unifié (Palu) renâclent à s’aligner, tandis que des alliés prennent leur distance.
Les récents propos de responsables de l’UDPS laissent entendre que le principal parti de l’opposition serait désormais prêt à prendre part aux élections du 23 décembre, malgré le maintien de la controversée machine à voter. Qu’en est-il vraiment ?
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Jean-Philibert Mabaya.