À la veille du lancement de la campagne électorale, le général Jean-Marie Michel Mokoko, l’un des neuf candidats à la présidentielle du 20 mars au Congo, a exigé jeudi le report du scrutin, dénonçant une « gouvernance électorale opaque ».
Ils étaient dix à avoir déposé leur candidature à la présidentielle anticipée du 20 mars, mais le Conseil constitutionnel n’a retenu que les dossiers de huit prétendants et celui de Denis Sassou Nguesso. Qui sont ces candidats face au président sortant du Congo-Brazzaville ?
Quarante-huit après le point de presse à Bujumbura de Jacob Zuma, chef de la délégation de haut niveau de l’UA dépêchée au Burundi, l’organisation panafricaine a publié lundi soir un nouveau communiqué qui clarifie sa position au sujet du dialogue interburundais et contredit les propos du président sud-africain.
Après le départ samedi de Jacob Zuma, chef de la délégation de haut niveau de l’Union africaine (UA) au Burundi, pouvoir et opposition apprécient diversement les avancées ou reculs enregistrés dans le processus de paix en panne dans le pays.
Au lendemain d’une nouvelle interdiction temporaire de décoller de Lubumbashi à bord de son jet privé, Moïse Katumbi a dénoncé jeudi la « répression d’opposants » en RD Congo. Dans le viseur de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga l’Agence nationale de renseignement (ANR) et son patron. À Kinshasa, le gouvernement minimise l’incident.
Avant de prendre part au congrès électif de la Fifa vendredi à Zurich, Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA et candidat à la succession de Sepp Blatter, s’est confié à Jeune Afrique.
Selon une requête adressée mardi à la Ceni, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RD Congo, réclame le « retrait des candidatures des partis politiques et personnalités membres de la MP » qui n’ont pas obtenu « quitus de [leur] famille politique » pour se présenter à l’élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces.
Appelé à se justifier sur une vidéo embarrassante, le général Jean-Marie Michel Mokoko est entendu mardi, pour la deuxième fois consécutive, au bureau de la DGST. Dans l’entourage du candidat déclaré à la présidentielle du 20 mars, l’on assure que l’officier a décidé de coopérer pour faire avancer l’enquête.
Le Frocad-IDC, principale plateforme de l’opposition congolaise, a récusé vendredi la nomination des membres du bureau de la nouvelle commission nationale électorale indépendante (CNEI) au Congo-Brazzaville. Sans remettre en cause sa participation au scrutin présidentiel du 20 mars.
Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a confirmé vendredi à Jeune Afrique que le scrutin présidentiel en RD Congo, initialement prévue fin novembre, ne pourra pas être organisé sans une révision préalable du fichier électoral. Un processus désormais « impossible » à finaliser avant le 30 septembre, délai constitutionnel pour la convocation de l’électorat.
Invité à se présenter vendredi au cabinet du directeur des services intérieurs, le général Jean-Marie Michel Mokoko a indiqué jeudi à Jeune Afrique qu’en sa qualité de « militaire en disponibilité », il ne répondrait pas à cette convocation.
Le Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’homme a confirmé jeudi à Jeune Afrique qu’une « répression forte » a été constatée « avant et pendant » la journée ville morte décrétée le 16 février en RD Congo par la société civile et l’opposition congolaises. Qu’en est-il ?
Contrairement à plusieurs autres leaders de l’opposition congolaise, Delly Sessanga estime qu’il faut d’ores et déjà se pencher sur une candidature commune de l’opposition face au camp Kabila. Le président de l’Envol s’en explique.
À moins de deux mois de la présidentielle prévue le 10 avril, Idriss Déby a nommé samedi soir le député Albert Pahimi Padacké Premier ministre, en remplacement de Kalzeubé Pahimi Deubet qui a rendu son tablier.
Après Moïse Katumbi, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, a déclaré lundi qu’il soutenait la « journée ville morte » en RD Congo fixée au 16 février par plusieurs plateformes de l’opposition pour exiger la tenue de la présidentielle dans les délais constitutionnels, soit d’ici fin 2016.
Et si le chairman recouvrait sa liberté ? Kinshasa retient son souffle. Et tous les yeux se tournent vers La Haye, où, le 21 mars, l’on connaîtra le verdict de la CPI dans l’affaire Jean-Pierre Bemba.
Après les récentes mises en garde de Paris et de Washington sur la nécessité de garantir l’alternance démocratique en RD Congo, le gouvernement congolais a dénoncé vendredi des « habitudes insensées et surannées » des autorités françaises et américaines.
Sous mandat onusien ou pas, au moins 120 États participent actuellement à des missions de maintien de la paix à travers le continent. Les pays africains aussi répondent de plus en plus présents à l’appel. Cartographie.
Réunis à Kinshasa, plusieurs regroupements politiques de l’opposition congolaise, opposés au dialogue politique préconisé par le président Kabila, ont appelé les Congolais à rester chez eux le 16 février, notamment pour dire « non au glissement » du calendrier électoral. Cette journée commémore traditionnellement le massacre des chrétiens en RD Congo.
Après deux reports, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé mercredi avoir fixé au 26 mars l’organisation de l’élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces de la RD Congo. Celles-ci sont actuellement gérées par des commissaires spéciaux nommés par Kinshasa.
Qu’est-ce qui s’est passé mardi à l’aéroport de Maya-Maya à l’arrivée du général Jean-Marie Michel Mokoko ? Le candidat à la présidentielle du 20 mars au Congo-Brazzaville affirme avoir été victime d’une « agression sauvage » de la part des forces de l’ordre, mais la police décline toute responsabilité.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
Sur la twittosphère congolaise, deux hashtags s’affrontent : #wumela pour ceux qui souhaitent le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir et #yebela utilisé par les adeptes de l’alternance démocratique en RD Congo. Zoom sur une guerre digitale bien entamée.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko a annoncé dimanche sa candidature au scrutin présidentiel du 20 mars au Congo-Brazzaville. Cet ancien chef d’état-major de l’armée congolaise a-t-il les moyens de l’emporter face au président sortant Denis Sassou Nguesso ?
L’édition 2016 a confirmé la tendance : le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) monte en puissance. Au lendemain de la victoire de la RD Congo sur le Mali 3 à 0, Jeune Afrique a retracé les grands moments de la compétition. Voici 5 choses à retenir du CHAN 2016.
Le parcours victorieux des Léopards de la RDC lors du CHAN 2016 a relancé de plus belle le débat sur le prolongement, ou non, du mandat du président congolais, Joseph Kabila. Dans les rues de Kinshasa comme sur les réseaux sociaux, deux slogans s’affrontent : « wumela » vs « yebela ».
Un rapport confidentiel du groupe d’experts des Nations unies datant du 15 janvier, dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie, épingle le Rwanda, soupçonné de faciliter le recrutement et l’entraînement des rebelles burundais sur son sol. Mais aussi la RDC dont les soldats auraient tiré sur des Casques bleus tanzaniens début mai 2015.