Le gouvernement congolais a annoncé, samedi, son intention d’envoyer 850 soldats en Centrafrique voisine pour participer à la force de l’Union africaine déployée sur place (Misca). Une contribution diversement accueillie sur les réseaux sociaux, alors que le pays se trouve encore confronté à une situation sécuritaire précaire dans l’Est.
Alors que les artistes musiciens de l’orchestre Wenge musica Bcbg de JB M’Piana s’apprêtaient à quitter Kinshasa pour venir se produire à Paris, le site du Zénith – La Villette a annoncé, jeudi matin, que le concert prévu le 21 décembre était annulé.
La vidéo fait scandale en Europe. Diffusée en exclusivité lundi soir par la chaîne italienne TG2, elle dévoile la manière inhumaine avec laquelle les migrants sont traités chaque semaine dans le centre de Lampedusa : ils font la queue, nus, dans le froid, pour être douchés à l’aide d’un produit désinfectant.
Sur le papier, la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) a pris fin après une défaite militaire, début novembre, sanctionnée par la récente déclaration de Nairobi. Pourtant, plusieurs sources, dont un rapport encore confidentiel d’experts onusiens, indiquent que l’ex-groupe rebelle tenterait de se refaire une santé en procédant à de nouveaux recrutements au Rwanda et en Ouganda, où ses dirigeants se sont réfugiés.
Dans le centre de Brazzaville, des affrontements entre l’armée congolaise et la garde du colonel Marcel Ntsourou auraient fait une quarantaine de morts dans la journée de lundi. Le haut gradé, soupçonné de détenir un « important stock d’armes », a finalement été arrêté.
En marge des festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Kenya, les délégations du Mouvement du 23-Mars (M23, ex-rébellion défaite dans l’est de la RDC) et du gouvernement congolais se sont accordées sur une formule en trois temps pour consacrer la fin des pourparlers de Kampala.
Controversé après sa prestation pendant la cérémonie d’adieu à Nelson Mandela dans le stade de Soweto, le 10 décembre, l’interprète en langage des signes a soutenu qu’il avait subi une attaque de schizophrénie. Ce qui ne lui aurait pas permis de bien interpréter les discours d’hommage à Madiba.
« Le Point » a révélé jeudi que l’avocate et député européenne Rachida Dati a perçu l’année dernière 512 416 euros d’honoraires d’avocat, auxquels s’ajoute une rémunération de 98 000 euros en tant qu’élue. Soit huit fois plus que ce qu’elle a toujours indiqué.
Les hommages se multiplient à travers le monde pour saluer la grandeur de Nelson Mandela. Des photos de ceux qui ont eu la chance de rencontrer le héros de la lutte antiapartheid font le tour du web. Des photomontages aussi, à l’instar de celui du sénateur kényan.
Paul Madidi, porte-parole de la Cour pénale internationale (CPI) en RDC, a confié à « Jeune Afrique » que le procès de Jean-Pierre Bemba, ancien chef militaire du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, ex-groupe rebelle), se déroulait dans « de bonnes conditions ». Et ce, malgré la récente arrestation de certains proches, dont son avocat, poursuivis pour subornation de témoins.
Après l’annonce de la mort de Nelson Mandela, jeudi dans la soirée, c’est le monde entier qui honore la mémoire de ce grand Africain. Si vous souhaitez également lui rendre un dernier hommage par écrit, « Jeune Afrique » vous propose de publier vos messages dans ce livre de témoignages.
Dans un rapport publié mercredi à Kinshasa, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et des ONG locales partenaires dénoncent les difficultés qu’éprouvent les victimes des violences sexuelles à obtenir justice en RDC. Si des procès ont eu lieu ces dernières années, « aucune des décisions en matière de réparation » n’a été exécutée. Un « problème de moyens », se justifie Kinshasa.
Après la fin de la rébellion du M23, les rebelles des FDLR sont la prochaine cible de la brigade d’intervention des Nations unies, dans sa mission de neutralisation des groupes armés de la partie est de la RDC. Quelle menace les FDLR représentent-elles dans le Kivu ? Décryptage.
Officiellement, José Eduardo dos Santos est en « visite privée » à Barcelone, en Espagne, depuis le 9 novembre. Une absence prolongée qui, comme à chaque fois, suscite de nombreuses rumeurs sur la santé du chef de l’État et des interrogations sur sa succession.
Des groupes d’opposants congolais de la diaspora, qui se font appeler les « combattants », interdisent depuis 2009 tout spectacle d’artistes de la RDC en Europe. Une « sanction » politique que brave JB M’Piana en programmant son concert le 21 décembre au Zénith de Paris. L’événement enflamme les réseaux sociaux.
Ces dernières années, Joseph Kony est devenu l’Africain le plus recherché du continent. Des ONG et des particuliers se bousculent sur le web pour collecter des sommes d’argent au nom de la traque du chef militaire de la LRA. Au risque de transformer le seigneur de guerre en fonds de commerce…
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
C’est officiel : le Mouvement du 23-Mars (M23) a désormais deux branches distinctes. Son secrétaire permanent, Serge Kambasu Ngeve, affirme bénéficier du soutien de la « majorité » des membres de l’ex-rébellion et annonce son intention de signer les « conclusions » des pourparlers de Kampala avec le gouvernement congolais. C’est la naissance de l’aile dite « réaliste » du M23.
Après la défaite du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l’est de la RDC, le Rwanda appelle l’armée congolaise et la Monusco à s’attaquer « en priorité » aux éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Un « groupe armé pas comme les autres », selon Olivier Nduhungirehe, représentant permanent adjoint de Kigali au Conseil de sécurité de l’ONU. Interview.
La défaite militaire du Mouvement du 23-mars (M23) amorce-t-elle la fin d’un cycle de violences dans le Kivu ? AFDL, RCD, CNDP, M23, etc. Retour sur les dates clés des rébellions qui ont secoué l’est de la RDC ces deux dernières décennies.
L’Ouganda a annoncé vendredi que Sultani Makenga et les autres combattants du Mouvement du 23-Mars (M23), réfugiés sur son sol, ne seront pas remis aux autorités congolaises, avant que leur sort ne soit fixé par l’accord de Kampala entre le M23 et Kinshasa. François Muamba, chargé de suivi pour la RDC de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, rappelle la position du gouvernement congolais sur le sujet. Interview.
Face à la pression militaire de l’armée congolaise, elle-même appuyée par la brigade d’intervention onusienne, Sultani Makenga, le chef militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), a décidé de se battre jusqu’à la fin. Une stratégie qui n’a pas laissé de place à un compromis politique sur la table des négociations à Kampala.
Alors que le M23 s’est replié dans les montagnes à la frontière avec l’Ouganda et que ses cadres ont quitté Bunagana, le fief de la rébellion, pour Kampala, le porte-parole du mouvement en Europe, Jean-Paul Epenge, fait le point sur la situation. En exclusivité pour Jeune Afrique.
L’armée congolaise a lancé, le 25 octobre, une contre-offensive foudroyante sur les positions occupées par le Mouvement du 23-Mars (M23) dans le Nord-Kivu. Résultat : plusieurs localités ont été reprises à la rébellion. Un « succès militaire » qui ne peut que réconforter l’intransigeance de Kinshasa dans les pourparlers interminables de Kampala. Décryptage et cartographie.
Le gouvernement congolais a décidé, le 28 octobre, de mettre en place une commission d’enquête pour faire la lumière sur les fosses communes découvertes à Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Goma, après le départ des rebelles du M23.
À la fin des « concertations nationales » tenues début septembre à Kinshasa entre la majorité au pouvoir, certains partis d’opposition et la société civile, le président congolais Joseph Kabila a déclaré, le 5 octobre, qu’il annoncerait dans un bref délai des « mesures importantes » devant le Parlement réuni en congrès. Mais, les avis divergent sur l’opportunité de réunir les deux chambres dans ces conditions. Explications.
La réunion exceptionnelle des dirigeants de l’Union africaine (UA) dont l’objet est de réexaminer ses relations avec le Cour pénale internationale (CPI) s’est ouverte, ce vendredi, à Addis Abeba. « Loin de promouvoir la justice et la réconciliation (…), la CPI s’est transformée en instrument politique », a notamment déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le ministre éthiopien des Affaires étrangères, dont le pays préside l’UA. De Joseph Kony à Charles Blé Goudé, ce sont pas moins de 29 ressortissants du continent qui sont ou ont été dans le viseur de la CPI.
Lors d’un entretien accordé à « Jeune Afrique », début octobre, Sœur Angélique Namaika, lauréate 2013 du prix Nansen du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), est revenue sur les raisons de son engagement en faveur des femmes déplacées de Dungu (nord-est de la RDC), à la suite des attaques de la LRA. Avec la dotation allouée à son prix, la religieuse souhaite monter une « boulangerie semi-industrielle » avec les femmes victimes d’exactions.
L’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, fait partie du groupe des huit cardinaux chargés par le pape François de réformer le gouvernement de l’Église. Une mission de confiance pour le prélat congolais, qui représente l’Afrique dans cet aréopage.