Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Musicien surdoué, promoteur du mouvement rasta créé par Leonard Percival Howell, ce rebelle qui portait l’Afrique en lui continue de faire des émules partout dans le monde. Avec un message qui parle aux exclus de la Babylone contemporaine.
De plus en plus, à Kinshasa, le lingala se mélange au français. De langue nationale, il risque de devenir un sabir flou. Il est temps de protéger le lingala.
Fin novembre, à Mont-Ngafula, une commune populaire située à l’ouest de Kinshasa, des dizaines de Kinois ont péri dans un éboulement de terrain provoqué par la pluie. Pourquoi les autorités n’ont-elles pas pu sauver ceux qui pouvaient encore l’être ? Qu’attendent les spécialistes pour anticiper ?
L’arbre s’appelle Jacob Zuma, 77 ans, ancien vice-président et ex-président sud-africain. Fréquentation d’hommes d’affaires douteux, détournement de fonds publics pour des besoins personnels, pots-de-vin… La liste de ses rapines est longue.
La mort tragique de Solomon Teka, jeune Israélien d’origine éthiopienne abattu par un policier près de Haïfa, est venue rappeler les discriminations dont sont victimes en Terre sainte les membres de sa communauté, les Falashas.
En RDC, une caste gère les ressources, la vie politique, le commerce. Et ne paie pas d’impôts… Le peuple congolais, lui, ne profite nullement des bénéfices engendrés par l’exploitation et la vente des matières premières.
Qu’a prévu l’Union africaine pour faire face à des catastrophes comme le cyclone Idai, au Mozambique ? Apparemment rien. À force de compter sur les autres, l’UA et ses pays membres se comportent d’une façon irresponsable, selon Tshitenge Lubabu M.K.
Mobutu Sese Seko disait : « Dans aucun village africain il n’y a à l’entrée le chef de la majorité et à l’autre bout celui de l’opposition. » Il avait peut-être raison : nous n’avons pas inventé la démocratie.
Les détenteurs du pouvoir veulent-ils museler les journalistes, les transformer en flatteurs invétérés et en griots chargés d’applaudir et de valider tout ce qu’ils déclarent ? Pour le journaliste Tshitenge Lubabu M.K., la presse doit être libre, et non aux ordres.
Le bilan du naufrage d’un ferry tanzanien dans le lac Victoria, le 20 septembre, est lourd : au moins 230 morts. Plutôt que de chercher des boucs émissaires, le président tanzanien doit se poser des questions sur le comportement au quotidien de ceux qui sont censés représenter l’État.
Avec des prestations aléatoires des fournisseurs et un manque d’équité dans les délestages, plusieurs villes africaines sont régulièrement privées d’eau potable et d’électricité. Ce qui est en jeu, ce sont la bonne gouvernance et le respect des citoyens, analyse Tshitenge Lubabu M.K.
Face au manque d’équipement criant et à l’insalubrité de l’hôpital général de référence de Kinshasa, alias Mama-Yemo, le spécialiste de la République démocratique du Congo Tshitenge Lubabu M.K. plaide pour des investissements supplémentaires.
«Les préjugés sont les pilotis de la civilisation. » Cette citation d’André Gide extraite des Faux-Monnayeurs est une réminiscence de mes lectures d’adolescent. Si cette phrase me revient en mémoire, il y a bien une raison : nous avons tous, quelle que soit la couleur de notre épiderme, cette fâcheuse habitude de porter des jugements de valeur sur l’Autre. L’Autre, c’est celui qui n’est pas nous, bien que nous appartenions tous à ce que j’ose qualifier de tribu humaine.
En octobre, j’ai eu une discussion avec un ami adepte de l’une de ces innombrables Églises dites de réveil qui pullulent sur le continent. Il me demandait de me repentir, de me convertir avant qu’il ne soit trop tard.
Samira Sabou, la trentaine, est une journaliste nigérienne. Jusqu’en octobre, elle travaillait dans une structure étatique, l’Office national d’édition et de presse (Onep), à Niamey. Mme Sabou a le sens de l’humour. Si tel n’était pas le cas, elle n’aurait pas publié sur sa page Facebook une photo où on la voit posant comme le président Mahamadou Issoufou.
En septembre, toute l’Afrique, du moins celle qui croit en l’équité, était aux anges lorsque le pouvoir judiciaire kényan, usant des prérogatives que lui reconnaît la Constitution, a annulé l’élection présidentielle remportée par le président sortant, Uhuru Kenyatta.
Bien qu’il soit épuisant, le zapping reste en fin de compte un exercice intéressant. À force d’appuyer sur la télécommande pour trouver un programme hors du commun, les doigts font de la gymnastique, tandis que le cerveau se dégourdit.
Le dernier sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu début juillet à Addis-Abeba, s’est intéressé au sort de la jeunesse du continent, actuellement livrée à elle-même dans moult pays.
En 1962, Francis Monheim, un journaliste belge, publiait aux éditions Actuelles, à Bruxelles, un livre intitulé « Mobutu, l’homme seul ». À l’époque, l’intéressé est depuis deux ans commandant en chef de l’armée congolaise dans un pays en pleine tourmente.
Le 21 avril, un accident de la circulation a coûté la vie à une vingtaine de personnes, dont 19 élèves, lorsque le minibus qui les transportait est entré en collision avec un camion à 70 km de Tshwane, en Afrique du Sud.
En janvier dernier, lors de son investiture, Nana Akufo-Addo, le nouveau président du Ghana, a prononcé un discours dont ses compatriotes et tous les hommes de bonne volonté se souviennent encore.
Les écologistes ont-ils raison de claironner que notre planète va mal ? Que le réchauffement de l’atmosphère terrestre ne cesse de s’accélérer à cause de l’émission effrénée de gaz à effets de serre ?
Nous étions tous prévenus dès le début des intentions de Donald Trump. Pendant la course à la Maison-Blanche, l’homme s’était distingué par des déclarations à l’emporte-pièce et des vulgarités sidérantes.