Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Une réforme de la Constitution a consacré la décentralisation comme mode d’organisation politique et administrative du pays. Mais, à sept mois de son entrée en vigueur, le processus provoque de vives critiques.
À 75 ans, le président du Cap-Vert promet de se retirer au terme de son second quinquennat. Il laissera à son successeur les commandes d’une petite île prospère.
Idelphonse Nizeyimana, recherché par la justice internationale, a été arrêté en Ouganda. Onze acteurs majeurs du massacre de 1994 sont encore en cavale.
Une réunion atypique s’est tenue à Bujumbura, du 28 au 30 septembre : celle des présidents des Parlements du Burundi, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC), qui sont tous trois membres de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).
Qu’ils soient musicaux, écrits ou plastiques, les arts congolais sont, sinon en panne d’inspiration, en tout cas en perte de vitesse. Un recul qui souligne l’urgence de la mise en œuvre d’une véritable politique culturelle.
À la fin de l’année, le complexe hydroélectrique d’Imboulou entrera en activité. Pour les Congolais, en particulier les habitants de la capitale, ce sera une bouée de sauvetage afin de parer aux délestages quotidiens.
L’État et les opérateurs économiques commencent enfin à vouloir transformer l’environnement des affaires. Et à tenter de faire naître une véritable culture d’entreprise.
Le pays a regagné la confiance des bailleurs internationaux et renoue avec la croissance. Alors que l’essentiel de ses revenus provient du pétrole, parviendra-t-il à relever le défi de la diversification et à réduire la pauvreté ?
La disparition du président gabonais Omar Bongo Ondimba, médiateur reconnu dans plusieurs conflits régionaux et « patriarche » des chefs d’État africains, laisse un vide que Denis Sassou Nguesso pourrait combler.
Vie chère, agriculture atrophiée, manque d’infrastructures, tissu économique peu diversifié… Les chantiers sont nombreux pour le chef de l’État, réélu le 12 juillet.
Avec son quatrième roman, Les Aubes écarlates, Léonora Miano clôt sa quête sur l’origine du mal et le cycle de violence qui frappe l’Afrique depuis des siècles. Dans une écriture vigoureuse et poétique.
Mi-figurative mi-réaliste, l’œuvre de l’artiste kinois offre une « vision chromatique de la civilisation bantoue ». Où le rouge, symbole de joie et de vie, l’emporte.
Sans surprise ni suspense, le président sortant a été réélu au premier tour avec, officiellement, plus de 78 % des voix. Malgré les protestations de l’opposition.
Pour le quinzième anniversaire de la prise du pouvoir par le Front patriotique rwandais (FPR), un hommage a été rendu à ceux qui l’ont soutenu dans son combat.