Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Au début de décembre 2016, après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle gambienne, j’étais un homme heureux. Heureux d’apprendre que Yahya Jammeh, le président sortant au pouvoir depuis 1994 (j’avais 39 ans !), venait de reconnaître sa défaite.
Une fois de plus, le président sud-africain, Jacob Zuma, est dans la tourmente. Le dernier scandale en date vient du rapport publié par Thuli Madonsela, la médiatrice de la République dont le mandat a pris fin en octobre.
Le Burundi, petit État d’Afrique centrale avec ses 28 000 km2 et ses quelque 10 millions d’habitants, va quitter la Cour pénale internationale (CPI), à laquelle il avait adhéré en 2004.
Nous avons tous des gencives. Il arrive qu’elles saignent. Quoi que nous fassions, nous cracherons toujours une partie du sang et en avalerons une autre.
Le procès de Fabienne Kabou, poursuivie pour infanticide, qui vient de se tenir à Saint-Omer, petite commune de la région Nord – Pas-de-Calais – Picardie, en France, ne peut laisser personne indifférent.
Mohamed Ali est mort le 3 juin, à 74 ans. Champion du monde adulé, le boxeur américain était aussi célèbre pour son engagement politique contre le racisme. Et le continent l’a toujours accueilli en héros.
D’alternance en cohabitations, la vie politique santoméenne ne manque pas d’animation. À l’approche de la présidentielle, dont le premier tour a été fixé au 16 juillet, majorité et opposition fourbissent leurs armes. Qui les représentera ?
Comment éradiquer la pauvreté, attirer les investisseurs et ne plus dépendre à 95 % de l’aide publique étrangère ? Voilà quelques-uns des chantiers auxquels s’attelle le Premier ministre de São Tomé-et-Príncipe, Patrice Trovoada.
Pour s’assurer des revenus réguliers, les stars de la chanson congolaise ont tendance à tresser les louanges du pouvoir. Et s’attirent la colère des opposants, qui ne l’entendent pas de cette oreille…
Ceux de ma génération s’en souviennent bien. L’Organisation de l’unité africaine (OUA), la mère de l’actuelle Union africaine, avait un joli surnom : « syndicat de chefs d’État ».
Il s’appelle Moïse. Je suppose qu’il est chrétien. Même si ce n’est pas le cas, ce prénom biblique est une preuve, pour ses parents, qu’il est bien civilisé.
Le 24 novembre, quelques Congolais se sont souvenus, grâce à une radio internationale, du cinquantième anniversaire de la prise de pouvoir du lieutenant-général Joseph-Désiré Mobutu, le futur maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga.
Renversant ! C’est le moins que je puisse dire après la volée de flèches qu’a reçue le président français, François Hollande, courant octobre, après sa phrase sur le référendum constitutionnel au Congo-Brazzaville.
Nous avons tous cru que le temps de la terreur kaki n’était plus qu’un lointain souvenir sur l’ensemble du continent. Avions-nous été naïfs de croire que l’être humain peut être autre chose qu’une simple brute épaisse ?
C’est une histoire de… fous ! Je la tiens d’un ami qui la tient lui-même du personnage central. Tout commence par un accident de la circulation dans une artère de Kinshasa. Vous devez sans doute le savoir : dans cette ville les chauffards sont légion.
Les voyages forment tout le monde, quel que soit l’âge de chacun. Il n’y a guère longtemps, je me suis retrouvé dans la capitale – que je préfère ne pas nommer – d’un pays d’Afrique centrale.
Je donne ma main à couper si je me trompe. Chaque fois que rien ne marche sur notre continent, chaque fois que ceux qui rêvent debout voient leurs desseins contrariés, une phrase, une seule, revient sur toutes les lèvres, telle une rengaine : « Les Blancs ne nous aiment pas, ils nous exploitent. »