Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Depuis la renonciation de Benoît XVI, le 11 février, les paris reprennent de plus belle. Et si un Africain occupait le siège de Saint-Pierre ? La vitalité du catholicisme en Afrique et les indéniables qualités de ses cardinaux plaident en ce sens.
Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a annoncé, jeudi 31 janvier, un remaniement gouvernemental. Sept ministres ont été remerciés en raison de l’évaluation négative de leur action. Leurs remplaçants ont été nommés le même jour.
Habitué à explorer tous les univers musicaux pour aboutir à un dialogue avec sa part africaine, Ray Lema vient de se lancer dans une nouvelle expérience, très jazzy. Un cap dans la carrière de ce pianiste venu de Kinshasa.
Il est blanc et jure qu’il est congolais. Condamné une première fois pour usurpation de nationalité, l’ancien député Pierre-Jacques Chalupa a fait appel. L’arrêt de la Cour suprême de justice a été rendu le 23 janvier : il écope de 36 mois de prison ferme.
Le chercheur Julien Volper revient sur l’esthétique et la finalité des mystérieux masques des Songyes, un peuple du centre de la République démocratique du Congo.
Quelques entreprises ayant jadis tiré profit de la traite négrière font leur mea culpa et financent des projets sociaux en faveur des descendants d’esclaves. Une goutte d’eau dans un océan d’injustice.
Destitué à la fin de 2012, l’ancien Premier ministre de São Tomé e Príncipe, Patrice Trovoada, a perdu la première manche du bras de fer qui l’oppose au chef de l’État.
Vivre ou mourir ? Telle n’est plus la question. Parce que nous allons tous mourir le 21 décembre, l’enjeu est désormais le suivant : que faire de cette mort collective, de cette fin du monde annoncée, paraît-il, par les Mayas dans leur calendrier ? Rien. Quand c’est fini, c’est bien fini. Adieu tout. Nous ne sommes plus rien, même si nous avons cru, tout au long de notre existence, être quelque chose uniquement en fonction de ce que nous avons accumulé et du rôle que nous avons joué dans ce cirque permanent qu’est la vie. De l’orgueil, sans plus.
Que cela soit au Congo, en Guinée équatoriale, en Angola ou au Nigeria, les acteurs de la crise qui secoue Sao Tomé e Principe sont allés chercher des soutiens de poids hors de leurs frontières.
Le vote controversé d’une motion de censure contre le gouvernement de Patrice Trovoada replonge São Tomé et Principe dans une crise politique dont le pays n’a pas les moyens.
Plusieurs milliers de femmes sont descendues dans les rue de Kinshasa, ce vendredi 23 novembre, pour exprimer leur colère après la prise de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu (Est), par les rebelles du M23, trois jours auparavant. Ces manifestations avaient pour cible principale la Monusco.
Philippe Biyoya Makutu est professeur de sciences politiques à l’université de Kinshasa et à l’université de Lubumbashi. Pour lui, le but des partis politiques n’est pas d’apporter leur pierre à l’édifice du bien public mais d’accéder à des privilèges… D’où leur impopularité.
Des centaines de chaînes de télé et de radio, autant de journaux. Tous soumis à une influence politique ou économique, et une seule petite poignée vraiment rentables… La presse congolaise se dit malade.
À proximité du boulevard du 30-Juin se trouve le restaurant « Quick Poulet Chez Beki ». On est pourtant loin du fast food. Entre délectation de spécialités congolaises, contemplation des œuvres d’arts exposées et écoute des récitals d’anciennes gloires de la chanson congolaise, le repas risque de se prolonger un peu.
Avec le soutien du chef de l’État Joseph Kabila, malgré un naturel discret, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a imposé son style, sa méthode… et un programme qui ne laisse rien au hasard.
Entre leaders aux abonnés absents et élus exclus de leur formation, la partition que jouent les partis de l’opposition depuis les scrutins de novembre 2011 en République démocratique du Congo (RDC) s’avère de plus en plus difficile.
À quelques heures du sommet de l’OIF, la capitale congolaise est en ébullition. L’État a mis les bouchées doubles pour aménager les espaces publics et les principaux sites d’accueil.