Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Ici, c’est déjeuner indien en parlant art contemporain, boire une coupe de champagne dans un bar branché ou danser sur le son des meilleurs DJ… Ambiance.
Malgré le manque de moyens, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est déterminé à aller jusqu’au bout de la réforme de l’Université burundaise, qui vient de franchir un pas décisif.
Longtemps outil de déstabilisation dominé par la minorité tutsie, l’armée burundaise, entièrement réformée, semble avoir enfin trouvé la paix. Et l’essaime par-delà les frontières.
On lui doit le premier long-métrage burundais, ainsi qu’un festival international consacré au septième art. À 61 ans, le réalisateur, acteur et producteur a bien d’autres cordes à son arc. Et de nombreux projets dans le viseur.
Dans son livre « Souviens-toi du Joola, témoignage d’un rescapé en mémoire des 2 000 victimes abandonnées », Patrice Auvray raconte l’un des pires naufrages de l’histoire de l’humanité. Interview vidéo.
Vous le savez déjà : vers la fin du mois d’août, les nanas togolaises de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), membre du Collectif sauvons le Togo (CST), ont lancé une campagne de sept jours sans rapports sexuels avec leurs maris ou amants. Folles, ces Togolaises ? A priori non.
Alors que Laurent-Désiré Kabila est aux portes de Kinshasa, Mobutu Sese seko s’enfuit vers Gbadolite, puis vers le Togo et le Maroc. Le 16 mai 1997 marque le début de la fin du Léopard, qui mourra moins de quatre mois plus tard.
Dans sa ville natale ou dans la capitale de la RDC, l’ancien président Mobutu Sese Seko a été un infatigable bâtisseur. Mais la colère des hommes et l’usure du temps ont fait leur oeuvre. Reportage.
Quand les autorités l’ont placé à la tête de la Société sucrière du Moso, alors en faillite, il n’a pas eu le choix. Deux ans plus tard, son bilan satisfait les employés comme les actionnaires. Inespéré !
La RDC a une mauvaise image, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo en est bien conscient. Le sommet de la Francophonie de Kinshasa, prévu au mois d’octobre et auquel participera le président français François Hollande, pourrait aider à redorer le blason congolais.
Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) a demandé à l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, de jouer un rôle de médiateur dans la crise au Nord-Kivu.
Sous l’influence des langues et de la culture régionales, le français parlé au Congo-Brazzaville se colore d’expressions à la saveur rafraîchissante. Florilège.
Certains sont des enfants du pays, d’autres des hôtes temporaires. D’autres encore, venus d’ailleurs, s’y sont enracinés. Présentation de quelques figures qui ont marqué le département.
Pour l’évêque de Kinkala, Mgr Louis Portella Mbuyu, l’aménagement et les initiatives économiques sont le meilleur moyen de tourner la page des années 2000.
Kinkala, le chef-lieu du Pool, accueille cette année les célébrations de la fête nationale. Tout un symbole pour cette ville meurtrie par la guerre, les rébellions, et en pleine reconstruction.
Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre congolais, se rendra au cours de la première quinzaine de septembre à Paris, Bruxelles, Berlin, Genève et Londres. Il souhaite notamment obtenir des soutiens pour résoudre la crise qui secoue l’est de son pays.
Dix ans après sa première élection depuis la guerre civile, le président congolais Denis Sassou Nguesso est à mi-chemin de son deuxième mandat consécutif. L’occasion de faire le point sur l’évolution du pays et sur ce qu’il reste à faire.
Marie NDiaye et Pap Ndiaye sont nés d’un père sénégalais et d’une mère française. Elle est écrivaine. Lui enseigne l’histoire à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et aux États-Unis.
Né en 1940 à Banningville (aujourd’hui Bandundu), Tabu Ley, a été le premier chanteur africain à se produire à l’Olympia. Son fils, Youssoupha né à Kinshasa, a grandi en France où il est une star montante du rap.
Elle peut dire qu’elle a souffert. De son enfance en Guadeloupe à ses années d’études en France, où elle rencontre le comédien guinéen Mamadou Condé, avec lequel elle se marie, jusqu’à l’Afrique, qui devient son port d’attache, avec des hauts et des bas, Maryse Condé a dû se battre. D’Abidjan à Conakry, d’Accra à Dakar, la jeune mère de quatre enfants a vécu entre amours éphémères et précarité matérielle. Dans ces années d’enfer elle a connu également des amis fidèles, comme Amílcar Cabral et Sembène Ousmane… Cette autobiographie nous apprend beaucoup du regard que les Antillais peuvent porter sur l’Afrique : entre fascination et déception. En voici un extrait en avant-première.