Ancien journaliste à Jeune Afrique, spécialiste de la République démocratique du Congo, de l’Afrique centrale et de l’Histoire africaine, Tshitenge Lubabu écrit régulièrement des Post-scriptum depuis son pays natal.
Les Jeux de Rome de 1960 se déroulent à un moment où un certain nombre de pays africains accèdent à l’indépendance. Les problèmes à résoudre, après la coupure du cordon ombilical avec les anciennes métropoles sont tellement nombreux que participer à ces Olympiades n’est pas une priorité. L’une des épreuves les plus attendues est le marathon auquel prennent part quelques pays africains dont l’un, l’Éthiopie, n’a jamais été colonisé, et l’autre, le Maroc, est indépendant depuis quatre ans. À noter aussi la participation de l’Afrique du Sud raciste, avec une équipe composée uniquement de Blancs, du Liberia, indépendant depuis 1947, du Kenya, encore colonie britannique, mais déjà présent.
Tombouctou outragé ! Tombouctou brisé ! Tombouctou martyrisé ! Mais où s’arrêtera la folie obscurantiste qui cherche à priver l’Afrique de l’un de ses joyaux maliens ?
Entretien avec Joseph Tsonda, anthropologue, professeur à l’université Omar-Bongo de Libreville, auteur de « Le souverain moderne. Le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon) », aux éditions Karthala.
Épicurien dans tous les sens du terme, à la fois malgache et aspirant à la francité et à l’universel, le plus grand poète de Madagascar est une personnalité complexe qui, face aux humiliations permanentes dues à sa condition de colonisé, a choisi de se donner la mort comme remède ultime et preuve de sa sincérité.
L’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou a reçu le 21 juin le grand prix de la littérature Henri Gal de l’Institut de France. Une distinction récompensant l’ensemble de son oeuvre, déjà bien fournie.
Le correspondant en swahili de Radio France Internationale (RFI) à Bujumbura, Hassan Ruvakuki, a été condamné, le 20 juin, à la prison à vie pour « complicité avec un groupe terroriste ». La même peine a été prononcée à l’encontre de treize de de ses co-accusés, tandis que neuf autres ont écopé chacun de quinze ans de prison.
Au départ, une simple manifestation d’élèves pour protester contre une décision administrative. À l’arrivée, un massacre qui va choquer la conscience universelle et affaiblir le système d’apartheid. Récit de la journée de révolte du 16 juin 1976 à Soweto. Et du crime contre l’humanité commis par les autorités sud-africaines de l’époque.
Au moment où les dirigeants du monde s’apprêtent à se rendre à Rio de Janeiro, où se tiendra, du 20 au 22 juin, un sommet mondial sur l’environnement, Brazzaville a abrité une rencontre consacrée à la même thématique.
Expulsions massives, violences sexuelles… Human Rights Watch s’inquiète de la brutalité des méthodes utilisées par l’Angola contre les immigrés clandestins congolais.
À 25 km de Pointe-Noire, l’ancienne capitale du royaume de Loango abrite l’unique musée du Congo. Un lieu hautement symbolique et menacé, faute de moyens.
Ponténégrins d’adoption, pinceau à la main ou caméra au poing, ils puisent dans la cité océane l’inspiration du grand large et la quiétude propice à la création.
Ponténégrins d’adoption, pinceau à la main ou caméra au poing, ils puisent dans la cité océane l’inspiration du grand large et la quiétude propice à la création.
La Centrale électrique du Congo, au sud de la capitale économique, est opérationnelle depuis quelques mois. Pourtant, les délestages continuent. À qui la faute ?
Depuis quarante ans, son nom rime avec or noir. Partout, l’intense activité des majors européennes et américaines est visible. Pourtant, Pointe-Noire est loin de respirer l’opulence.
Principale porte d’entrée du bassin du Congo, le Port autonome de Pointe-Noire renforce ses positions. Premiers résultats du plan de modernisation, le trafic augmente, les cadences aussi.
Engagés en politique ou dans la vie associative, tous passionnés par l’humain, ils ont fait et font encore bouger leur ville, et le Congo. Portrait de Mambou Aimée Gnali.
Deux mois après le drame qui a endeuillé la capitale congolaise, vingt-trois personnes ont été déférées devant la justice. Ce qui semble conforter la thèse de l’origine criminelle de la catastrophe.
Engagés en politique ou dans la vie associative, tous passionnés par l’humain, ils ont fait et font encore bouger leur ville, et le Congo. Portrait de Micheline Potignon Ngondo.
Ce temple de la cuisine congolaise en général et ponténégrine en particulier est l’un des restaurants les plus appréciés de la cité. Un succès qui doit beaucoup à son énergique patronne.
Au coeur de Pointe-Noire, avec vue imprenable sur l’océan, c’est dans le 1er arrondissement que se concentre l’essentiel des adresses et sites à ne pas manquer. Visite guidée.