Jeune Afrique dévoile son classement général 2019 des 200 premières banques africaines, permettant de les comparer par leur bilan et leur produit net bancaire. Si le top 10 reste dominé par les établissements bancaires sud-africains, les marocains y consolident leur ancrage.
L’établissement bancaire contribue au financement en amont de certains programmes d’investissements exécutés par d’autres banques. Des interventions destinées à influencer les équilibres monétaires et macroéconomiques, comme le font les banques centrales.
En 2018, le nombre d’opérations a baissé sur les Bourses du continent, qui peinent à attirer de nouveaux émetteurs. La Tanzanie, le Zimbabwe et la Tunisie font figure d’exceptions notables.
Anticipant l’ouverture du système bancaire éthiopien à la concurrence étrangère, finalement ratifiée cette année, la cinquième plus grande banque du pays a consolidé ses fondements et amélioré sa profitabilité.
Des taux d’intérêt en baisse, des échéances plus lointaines, des émetteurs toujours plus nombreux… Le marché international de la dette obligataire séduit les États africains.
Baisse des crédits, diminution des actifs et hausse du coût du risque : l’année passée, pleine de défis, aura fini par avoir un impact négatif sur la profitabilité du secteur bancaire africain.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Pour financer son expansion dans le capital de Union Bank of Nigeria (UBN) et maintenir la conformité de ses indicateurs financiers avec les ratios prudentiels réglementaires (ratio en deçà duquel une banque est insolvable), Atlas Mara avait annoncé le 20 juin 2017 son intention de lever 200 millions de dollars à travers une augmentation de capital.
S’appuyant sur le réseau de la Banque centrale populaire, la mutuelle marocaine a enregistré en 2017 une hausse de 42 % de son chiffre d’affaires dans le segment vie.
Après avoir puisé dans leurs réserves, les majors reprennent les investissements dans l’industrie pétrolière à la faveur de la hausse du prix du baril.
Sur fond de ralentissement économique et de changements politiques, la restructuration de la Sonangol, entreprise publique angolaise s’accélère. Objectif : se recentrer pour renouer avec les bénéfices.