L’OCDE vient de publier, avec l’Union africaine, un nouveau rapport consacré aux « dynamiques du développement », qui met notamment en avant le rôle clef que doit jouer l’État en Afrique.
168,6 millions de dollars ont été levés par les start-up africaines au cours des six premiers mois de 2018, contre 167,7 millions de dollars pour toute l’année 2017, assure le site spécialisé WeeTracker. La dynamique est particulièrement forte dans le secteur des fintechs et en Afrique anglophone, notamment au Kenya et au Nigeria.
Sénégal, Algérie, Cameroun, Côte d’Ivoire… La France perd des parts de marché sur l’ensemble du continent africain et dans presque tous les secteurs – l’aéronautique exceptée. La société d’assurance-crédit Coface s’est penchée sur cette tendance.
La Guinée organisait, ces 22 et 23 juin, son Forum économique à Bruxelles. Objectif : amener le secteur privé à contribuer à hauteur de 6 milliards d’euros à son plan développement 2016-2020. S’il est difficile d’estimer les retombées économiques d’un tel événement, l’opération de communication, elle, est plutôt réussie.
Si le conseil d’administration du Fonds monétaire international a validé le versement d’une tranche de 136,6 millions de dollars, l’institution internationale, qui souligne la vigueur de l’économie ivoirienne, demande au pays davantage d’efforts en termes de gestion des finances publiques et de réforme du secteur énergétique.
L’agence de notation justifie l’abaissement de la note souveraine du pays – de B3 à Caa1 – par la récurrence des retards de paiements de l’État, soulignant ses difficultés de trésorerie et ses faiblesses institutionnelles.
L’État burkinabè vient de signer un protocole d’accord avec les sociétés Scania et RATP pour le renforcement du réseau de bus de sa capitale, à travers la fourniture de 550 véhicules et la création de 4 lignes structurantes pour 200 millions d’euros.
Paul Biya a signé en début de semaine une ordonnance qui modifie la loi de finances 2018, la mettant en cohérence avec les recommandations du FMI pour le pays. Conséquence : un budget en légère hausse de 3,8 % et de nouveaux emprunts internationaux.
Satisfait de la performance macroéconomique du pays, le Fonds monétaire international a autorisé le décaissement d’une tranche de 89,7 millions de dollars, tout en soulignant les risques associés à la fragilité de la situation sécuritaire du pays.
Le produit intérieur brut du Sénégal vient de faire un bond de 29,4%. Une augmentation record qui tient à un changement dans la méthode de calcul de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Le 12 avril, le FMI a publié ses nouvelles prévisions pour la croissance mondiale. Faut-il en tenir compte ? Posée en ces termes, la question paraît au mieux provocatrice, au pire déplacée. Mais on ne peut que constater qu’il ne faut accorder qu’une importance relative aux projections de l’institution.
En Côte d’Ivoire, l’entreprise Kamtar propose des services logistiques grâce à une plateforme numérique faisant le lien entre transporteurs et clients.
Le deuxième recensement général des entreprises du Cameroun dresse le portrait d’une économie dominée par les services, avec une activité concentrée à Douala et Yaoundé, tandis que le secteur privé reste peu pourvoyeur d’emplois.
La société d’assurance-crédit Coface revient dans une note sur le risque de change en 2018. D’après l’organisation, si les pressions se sont réduites sur le marché des changes, des fragilités demeurent. La baisse du niveau des réserves rend les économies africaines plus vulnérables à un nouveau choc.
Le Bissau-guinéen Carlos Lopes, ancien secrétaire de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, et le Sénégalais Abdourahmane Sarr, ancien du FMI, réagissent pour Jeune Afrique aux propositions de Dominique Strauss-Khan sur la réforme du franc CFA.
Si la mission du FMI a conclu un accord avec le gouvernement congolais sur le contour d’un programme de réformes, le soutien de l’institution de Bretton Woods est conditionné à « des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance ».
Dans un document de 29 pages, Dominique Strauss-Kahn présente son analyse de la Zone franc et fait une série de proposition de réformes. L’ancien directeur du FMI plaide pour modifier en profondeur le fonctionnement du franc CFA, dont les inconvénients fragilisent selon lui les économies de la région.
Bien que les investissements portuaires soient insuffisants et constituent un goulot d’étranglement pour la croissance africaine, Abidjan pourrait émerger comme le hub maritime majeur de l’Afrique de l’Ouest, selon une étude du cabinet PwC.
À l’occasion de la réunion de la zone franc, qui s’est tenue les 12 et 13 avril à Brazzaville, le think tank L’Hétairie a publié une note consacrée à l’avenir de la zone Franc. L’historien Vincent Duchaussoy, l’un des co-auteurs, revient pour JA sur ses principales propositions.
C’est à cette question qu’à tenté de répondre la Coface dans une analyse publiée le 10 avril, qui met en évidence que si le commerce intra-régional méditerranéen est en perte de vitesse, les pays de la rive sud (Maroc, Tunisie) montent en gamme à travers des exportations automobiles et TIC.
Selon le Boston Consulting Group, les échanges économiques au sein du continent – qu’il s’agisse de flux de capitaux, de marchandises ou de touristes – se sont multipliés, tirés par l’émergence de groupes panafricains.
Concurrencée par la contrebande et le détournement des importations destinées à l’agro-industrie, la société Sosucam annonce qu’elle pourrait suspendre sa production au Cameroun, dans un contexte où le prix du sucre sur les marchés mondiaux est en forte baisse.
Alors que l’économie tunisienne avait enclenché un rattrapage avec les pays de l’OCDE depuis les années 1990, ce processus s’est aujourd’hui arrêté L’organisation internationale propose pour le relancer de lever les barrières à l’investissement privé, notamment administratives.
Alors que le nouveau code minier qui vient d’être ratifié par Joseph Kabila déclenche la colère des entreprises étrangères, on apprend que les recettes publiques tirées des ressources naturelles (mines, hydrocarbures, forêts) ont progressé de 45% en 2017 pour s’établir à 1,029 milliard de dollars.
Dans un rapport intitulé « Construire l’avenir de l’Afrique », la Société financière internationale (IFC) recommande de développer les partenariats public-privé et de renforcer les marchés financiers afin de combler le déficit en infrastructures du continent, alors que les marges de manœuvre budgétaire des gouvernements sont de plus en plus limitées.
Plus de 400 millions de dollars destinés à renforcer l’accès à internet ne sont pas utilisés, alors qu’ils sont à la disposition des gouvernements africains, selon un rapport produit par World Wide Web Foundation et Alliance for Affordable Internet.
Le déficit d’infrastructures, les barrières non-tarifaires et le manque de financement du commerce extérieur sont les principaux obstacles au renforcement des échanges intra-africains, selon une récente note de l’agence de notation Moody’s. L’Afrique du Sud, le Kenya et l’Égypte devraient le plus bénéficier de l’intégration commerciale africaine.
Dangote Cement a connu une bonne année 2017, avec un chiffre d’affaire en hausse de 30 %, malgré des volumes de ciment vendus plus faible (-7 %). Même si l’activité panafricaine du groupe a progressé d’environ un tiers, elle compte pour une part limitée des bénéfices du groupe.
La consommation de cigarettes a progressé de 52 % entre 1980 et 2016 en Afrique subsaharienne, d’après l’American Cancer Society et Vital Strategies. L’Afrique pourrait même devenir dans les prochaines décennies l’un des continents les plus touchés par les maladies liées au tabagisme.
Dans son récent rapport au titre de l’article IV de ses statuts, le Fonds monétaire international souligne la bonne performance macroéconomique du Maroc, mais défend des réformes qui visent à rendre la croissance plus élevé et plus inclusive afin de réduire les tensions sociales.