L’agence de notation Moody’s a baissé ce jeudi la note souveraine de la Tunisie, justifiant sa décision par la dégradation de la situation des finances publiques et des déséquilibres externes persistants.
Le gouvernement tchadien a entamé des négociations avec les syndicats, et revient sur les mesures de réduction de salaire des fonctionnaires, alors que la situation budgétaire est difficile.
L’opérateur mobile sud-africain MTN a renoué avec des résultats positifs en 2017, après une année 2016 difficile. Le groupe annonce qu’il pourrait se séparer de certaines de ses filiales dans les marchés où le cadre réglementaire n’est pas favorable ou marqué par des conflits.
D’après le dernier rapport du GSMA consacré à la monnaie mobile, la valeur totale des transactions en Afrique subsaharienne a augmenté de 14,4 % pour atteindre 19,9 milliards de dollars en 2017, avec une progression de 10,5 % en Afrique de l’Ouest et de 72,6 % en Afrique centrale.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a profité du Salon de l’agriculture, du 24 février au 4 mars à Paris, pour dresser un bilan positif de sa politique agricole, et appeler à davantage de transformations locales pour la filière du cacao.
Le groupe d’intervention présidentiel chargé de la mise en place de la monnaie unique de la Cedeao s’est réuni ce mercredi à Accra. Les chefs d’États présents ont réaffirmé leur volonté de la mettre en place dès 2020, avec une réduction du nombre de critères de convergence et la création d’un Institut monétaire de la Cedeao en 2018.
Selon un rapport publié par l’OCDE et l’OIT, l’immigration a un impact positif sur l’économie ivoirienne, les immigrés contribuant à 18,7 % du PIB ivoirien alors qu’ils ne comptent que pour 16,1 % des actifs occupés.
Paul Romer, l’économiste en chef de la Banque mondiale, a démissionné mercredi après avoir déclenché une polémique autour du classement « Doing Business ».
Sortie de la récession, la première économie d’Afrique se projette à nouveau comme un futur pays émergent, selon Emmanuelle Boulestreau, chef du Service économique régional de l’Ambassade de France au Nigéria. Il lui reste néanmoins des défis à relever, notamment sur l’inclusion de la croissance.
Les prévisions de la Banque mondiale, publiées mardi, indiquent qu’une reprise modeste est en cours en Afrique subsaharienne, avec 3,2 % de croissance en 2018, même si les risques d’une baisse restent importants.
Malgré la bonne performance économique du Bénin, avec 5,2 % en moyenne au cours des trois dernières années, deux rapports récemment publiés par le FMI notent une hausse sensible de la pauvreté. Celle-ci est passée de 36,2 % de la population à 40,1 % entre 2011 et 2015.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Steinhoff : les irrégularités comptables remontent au moins à 2015, a révélé ce mardi le groupe sud-africain. La date de publication de ces comptes réexaminés reste néanmoins « incertaine ». L’agence Moody’s a dégradé sa note, craignant un défaut de 1,47 milliards de dettes à rembourser en 2018.
Le gouvernement guinéen vient d’approuver un investissement de la société chinoise TBEA Group de 2,89 milliards dans le domaine de la bauxite et de l’alumine, dans un contexte dynamique pour le secteur minier, malgré de fortes tensions sociales.
Dans un contexte économique difficile, le gouvernement congolais a présenté mercredi le projet de loi de finances 2018, avec des dépenses en baisse de 7,6 %, après avoir réduit le budget 2017 de 44 %.
Le marché des actions en Afrique subsaharienne s’est montré particulièrement dynamique en 2017. Seule exception : la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, rassemblant les économies de l’UEMOA.
Après plus de trois semaines de pénuries de carburant, le gouvernement met en cause « un mouvement d’achat panique » par les consommateurs, tandis que les sociétés importatrices de produits pétroliers raffinés critiquent le système de prix administrés, qui ne leur permet plus de dégager de marges bénéficiaires.
À l’issue d’une mission au Congo-Brazzaville, le FMI a demandé ce jeudi aux autorités des réformes rapides pour réduire la dette publique. Une condition essentielle avant d’entamer des discussions sur un éventuel programme de soutien financier.
Le régulateur béninois des télécoms a retiré mardi sa licence mobile à l’opérateur nigérian Globalcom, suite à un différend concernant les conditions de renouvellement.
Le groupe luxembourgeois Millicom se désengage du Rwanda en cédant sa filiale à la société indienne Bharti Airtel, en cohérence avec sa stratégie de retrait du continent africain.
L’agence de notation américaine affiche sa confiance dans l’économie sénégalaise, qui pourrait croître de 7 % en moyenne entre 2017 et 2020, notamment grâce à davantage d’investissements publics dans le domaine des infrastructures.
En marge du sommet d’Abuja, ce week-end, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a défendu le principe d’une mise en place progressive de la monnaie unique de la Cedeao dès 2020. Une nouvelle feuille de route guidant sa création doit être dévoilée en février 2018.
Suite à l’annonce d’irrégularités comptables, le 6 décembre, l’affaire Steinhoff connaît de nouveaux développements avec la démission du président du groupe, le milliardaire Christo Wiese, et l’ouverture d’une enquête sur le cabinet d’audit Deloitte South Africa.
La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.
Le fonds d’investissement émirati Abraaj a annoncé racheter une participation de 35 % de la société publique Tunisie Telecom, opérateur mobile leader sur le marché tunisien.
Siemens a conclu un accord de 700 millions d’euros avec la compagnie d’électricité publique libyenne pour la construction de deux centrales au gaz, dotées d’une capacité de production combinée de 1,3 gigawatt.
L’Assemblée nationale a adopté la loi de finances 2018, avec un montant en dollars en baisse de 35 %, dans un contexte d’inquiétude sur le financement des élections. Pour la Banque mondiale, la situation politique va continuer à peser sur la croissance, même si le cadre macroéconomique commence timidement à se stabiliser.
Les exportations de biens de l’UEMOA ont diminué de 9,4% en 2016, à cause du repli des ventes de cacao et de de pétrole. Avec un déficit extérieur de 6% du PIB, l’UEMOA doit faire face à des « goulots d’étranglements » qui limite son offre de biens à forte valeur ajoutée.
D’après une étude conjointe HCP/Banque mondiale, la forte croissante économique des quinze dernières années a permis au Maroc de réduire drastiquement la pauvreté et les inégalités. Les deux organisations recommandent cependant le maintien d’une croissance soutenue et pointent des dépenses publiques « pro-riches ».
La Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder un prêt de 150 millions d’euros pour la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. Avec un coût de construction de 1,05 milliard d’euros, ce barrage est développé conjointement par l’État camerounais, EDF et la SFI, filiale de la Banque mondiale.
Entérinant son entrée dans « Compact with Africa », la Tunisie a signé un accord avec l’Allemagne, avec 465 millions d’euros à la clé sous condition d’ouverture aux investisseurs étrangers.