Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine se sont réunis les 7 et 8 juillet à Niamey pour un sommet principalement consacré à la Zone de libre-échange continentale (Zlec). Le point sur ce qu’il faut retenir.
La crise libyenne a fait l’objet d’âpres discussions lors du sommet de l’Union africaine à Niamey. L’organisation continentale devrait rapidement soumettre l’idée d’envoyer en Libye un émissaire conjoint à l’UA et l’ONU.
Réunis dimanche à Niamey, les chefs d’État de l’Union africaine ont officiellement lancé la première phase opérationnelle de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (Zlec). Mais de nombreux aspects restent à négocier.
Les chefs d’État des pays membres de l’Union africaine se réunissent dimanche et lundi à Niamey pour un sommet principalement consacré à la Zone de libre-échange continentale (Zlec).
Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi qu’un projet de loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) serait prochainement déposé à l’Assemblée. Une répartition déjà dénoncée par certains observateurs.
Henri Konan Bédié, le président du PDCI, a annoncé jeudi que la question du candidat du parti à la présidentielle de 2020 serait abordée au prochain bureau politique d’octobre. La convention chargée de le désigner aura lieu dans la foulée.
Élu en grande partie grâce aux régions du Sud, dont il est originaire, le président béninois Patrice Talon ne parvient pas à convaincre l’autre moitié du pays, toujours acquise à son prédécesseur, Thomas Boni Yayi.
Les éléments des forces de sécurité postés autour de la résidence de Thomas Boni Yayi à Cotonou se sont retirés dans la nuit du 21 au 22 juin. L’ancien président béninois devrait rapidement être évacué hors du pays pour recevoir des soins médicaux.
Le président ivoirien s’est entretenu jeudi soir avec son homologue sénégalais à l’occasion d’une visite d’État de deux jours. Tous deux membres de l’Internationale libérale, Alassane Ouattara et Macky Sall ont bâti une solide relation depuis 2012.
À l’arrêt depuis 2015, le projet ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey, estimé à 1,2 milliard d’euros lorsqu’il a été porté sur les fonts baptismaux, en 2008, est toujours en stand-by.
Qui d’Amadou Soumahoro ou de Guillaume Soro sera désigné président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) début juillet ? La question sera tranchée lors de la rencontre des parlementaires africains de l’institution, les 14 et 15 juin à Rabat. En attendant, l’actuel président du Parlement ivoirien et son prédécesseur se livrent une intense bataille.
Entre 2017 et 2019, le nombre de groupes parlementaires à l’Assemblée nationale est passé de six à quatre. Un mouvement qui est le reflet de la recomposition politique en cours.
Nominations, statut d’anciens rebelles, programme de départs volontaires à la retraite… Depuis la nomination de Hamed Bakayoko à la tête du ministère de la Défense, l’accélération de la réforme de l’appareil sécuritaire a notamment permis d’atténuer le malaise qui traverse l’armée depuis plusieurs années.
À Béoumi, à 60 kilomètres à l’ouest de Bouaké, les tensions restent vives, deux semaines après les affrontements intracommunautaires entre populations baoulé et malinké qui ont fait quatorze morts, une centaine de blessés et 500 déplacés. Reportage dans une ville où les appels au dialogue peinent à calmer des rancœurs tenaces exacerbées par des discours politiques enflammés.
De prime abord, les trois grands blocs qui devraient s’affronter à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire ressemblent fort à ceux qui avaient concouru en 2010. Pourtant, les dynamiques politiques ne sont plus du tout les mêmes. Décryptage.
S’il a longtemps été sur le devant de la scène, c’est désormais en coulisses que Bruno Amoussou exerce toute son influence. Portrait d’un conseiller aussi craint que respecté.
Qui portera les couleurs du PDCI au scrutin de 2020 ? L’inamovible Henri Konan Bédié ou un challenger moins âgé mais d’un poids politique plus incertain ? Les atouts des uns et des autres.
Depuis qu’il a décidé de faire cavalier seul en refusant d’intégrer le parti unifié, le PDCI a perdu plusieurs de ses hauts cadres, dont certains avaient des visées présidentielles.
Le président du Sénat, qui a officialisé sa décision de quitter le PDCI pour rejoindre le RHDP d’Alassane Ouattara, détaille ses motivations en exclusivité pour Jeune Afrique.
Accompagné de plusieurs personnalités du parti de Laurent Gbagbo, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou a rencontré le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, jeudi à Daoukro, confirmant le rapprochement entre les deux formations.
Confrontés au risque de l’infiltration de jihadistes, le Bénin, le Togo et le Ghana se trouvent désormais obligés de relever leurs niveaux de vigilance, et de renforcer les liens avec les services de renseignements des pays en première ligne.
Patrice Talon a-t-il voulu faire arrêter Thomas Boni Yayi ? L’ancien président béninois l’affirme haut et fort. Agitant le risque d’un « guerre civile », il a interpellé les instances internationales, de la Cédéao à l’ONU.
Les vives tensions postélectorales ont accentué un peu plus les résistances au style de gouvernance atypique du président. Mais ce dernier ne semble pas disposé à transiger.
Au moins deux personnes ont été tuées jeudi à la suite d’heurts entre les forces de l’ordre et des partisans de l’ancien président de la République, Thomas Boni Yayi, quelques jours après les élections législatives.
Les principaux responsables de l’opposition, dont Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi, ont demandé au président Patrice Talon de tirer tous les enseignements de la faible participation aux élections législatives du 28 avril, et d’arrêter le processus électoral avant ce mardi soir au plus tard.
Marquées par l’absence de l’opposition, les élections législatives du 28 avril se sont déroulées dans le calme, malgré quelques incidents signalés dans le nord du pays. L’affluence semble avoir été très faible, et le réseau Internet a été coupé une bonne partie de la journée.
Peu d’électeurs semblent avoir fait le déplacement pour élire leurs 83 députés, dimanche 28 avril. À la fermeture des bureaux de vote, Internet restait globalement indisponible dans le pays.
Les Béninois ont commencé à voter dimanche pour élire leurs 83 députés, un scrutin auquel ne participe pas l’opposition. L’accès aux réseaux sociaux depuis les téléphones mobiles a par ailleurs été suspendu.
La campagne des élections législatives du 28 avril s’est achevée vendredi soir. À Cotonou, en l’absence de l’opposition, la mobilisation n’a pas été au rendez-vous.