Des tirs nourris résonnaient ce lundi matin à Bouaké, épicentre des mutineries frappant la Côte d’Ivoire depuis vendredi. D’autres tirs ont été entendus en provenance des camps militaires d’Akouédo, à Abidjan malgré une nouvelle mise en garde de l’état-major des armées dimanche. Dans le week-end, au moins six personnes ont été blessées par balles et un soldat démobilisé est mort de ses blessures à Bouaké.
Au lendemain d’un nouveau mouvement de contestation dans les casernes ivoiriennes, la situation était revenue à la normale depuis vendredi soir à Abidjan. Des tirs étaient en revanche toujours entendus samedi à Bouaké, où une personne a été gravement blessée.
Au lendemain d’une cérémonie annonçant la fin des mutineries, des militaires mécontents ont tiré en l’air à Bouaké mais aussi à Abidjan, la capitale économique, et plusieurs autres villes du pays ce vendredi 12 mai. Une réunion du Conseil national de sécurité avait lieu ce midi.
En préparation depuis les états généraux de la presse en 2012, et validé en Conseil des ministres la même année, le projet de loi portant régime juridique de la presse a été adopté par la commission des affaires générales et institutionnelles vendredi dernier. Le texte doit désormais être discuté en plénière le 31 mai.
En visite privée à Paris, le président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec Alain Toussaint, un ancien porte-parole et conseiller de Laurent Gbagbo.
Laurent et Simone Gbagbo ont convoité le pouvoir, l’ont conquis, avant de le perdre brutalement. Que reste-t-il de ce tandem qui présida, avec ses hauts et ses bas, aux destinées de la Côte d’Ivoire pendant une décennie ? Du fond de leurs geôles, nourrissent-ils encore des desseins politiques ?
L’ancien chef de l’État ivoirien, aujourd’hui jugé devant la CPI, possédait une maison dans son village natal de Mama. Si le temps fait son oeuvre sur les murs, les soutiens de l’ex-président, eux, résistent aux intempéries.
Lors de son investiture, le 6 avril 2016, le président béninois Patrice Talon promettait un nouveau départ. Son programme, qui a suscité autant d’enthousiasme que de perplexité, soulève aujourd’hui des interrogations au sein même de la majorité.
Quand le temps sera venu de dresser le bilan du quinquennat de Patrice Talon, dira-t-on de la séquence qui amena les députés à refuser d’examiner le projet de révision constitutionnelle qu’elle fut un tournant ? C’est fort probable. Car elle fait entrer le mandat du président béninois dans une nouvelle ère, un an tout juste après son investiture.
En ne nommant pas de Premier ministre, Patrice Talon s’est posé d’emblée comme seule tête de l’exécutif. Il n’en délègue et n’en consulte pas moins, au sein du gouvernement et en dehors.
La partie civile, qui représente l’État de Côte d’Ivoire, a également contesté devant la Cour suprême l’acquittement de Simone Gbagbo prononcé le 28 mars, a appris Jeune Afrique.
Amorcé en 2005, le projet de fusion entre le RDR et le PDCI patine. Rassemblés lors des législatives, les deux alliés ont finalement renoncé à s’unir au sein d’un groupe parlementaire. Et la perspective de la présidentielle de 2020 ne fait que raviver leurs ambitions respectives…
Depuis la chute du naira, les échanges entre les deux voisins sont en berne. Pour mesurer l’ampleur de la crise, Jeune Afrique s’est rendu à Sémé, ville frontalière béninoise. Reportage.
Un ressortissant français a été enlevé jeudi matin dans la région de Goz Beïda (est du Tchad), a indiqué à Jeune Afrique une source sécuritaire. Le rapt a été confirmé par le ministère des Affaires étrangères
Un vieil ami de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo vient de disparaître. Membre du Parti socialiste français (PS), Henri Emmanuelli est mort ce mardi 21 mars, à l’âge de 71 ans.
Placé sous mandat de dépôt vendredi 17 mars pour les propos xénophobes qu’il aurait tenu le 11 mars en parlant d’Alassane Ouattara, Sam Mohamed Jichi, dit « Sam l’Africain », doit être jugé le 31 mars.
La polémique fait rage au Ghana depuis que le nouveau président Nana Akufo-Addo, élu le 7 décembre 2016, a décidé de composer un gouvernement pléthorique de 110 ministres.
Depuis janvier, le climat social s’est dégradé. Des militaires aux planteurs, la rue ivoirienne demande sa part des fruits d’une croissance pourtant soutenue.
Il n’a ni fonction officielle ni bureau à la présidence, mais il est l’incontournable bras droit du chef de l’État. Depuis quinze ans, Olivier Boko a toujours soutenu Patrice Talon. Portrait d’un homme d’affaires prospère aussi discret qu’influent.
Le 13 mars 2016, la cité balnéaire de Grand-Bassam était frappée par un attentat faisant 19 morts. Un an après, Jeune Afrique fait le point sur l’enquête.
Il ne reste plus en Côte d’Ivoire que quelques dizaines d’employés des Nations unies, chargés de fermer définitivement l’Onuci d’ici au 30 juin. Retour sur la mission onusienne en cinq dates.
Peu importent les efforts de communication déployés par la présidence : l’état de santé de Muhammadu Buhari, hospitalisé à Londres, alimente toutes les rumeurs. Y compris les plus alarmistes.
Entamé le 28 janvier 2016, le procès de Laurent Gbagbo et de l’ancien chef des Jeunes patriotes Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité sera-t-il aussi long que celui du Congolais (RD Congo) Jean-Pierre Bemba, qui avait duré près de six ans ?
Très détaillé, le rapport de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française sur la Côte d’Ivoire, dont la version finale a été publiée vendredi 17 février, dresse un état des lieux nuancé de l’évolution du pays, six ans après la fin de la crise post-électorale.
Menaces sécuritaires, chute des cours des matières premières, crise libyenne, Trump… Réélu en mars, le chef de l’État s’est confié à Jeune Afrique, en marge du dernier sommet de l’UA, sur les défis majeurs auxquels il est confronté.
Le nouveau président de la Commission de l’UA est un fidèle d’Idriss Déby Itno, et son élection, fin janvier à Addis-Abeba, consacre le retour du Tchad sur le devant de la scène internationale.
Plus de trente-deux ans après en avoir claqué la porte, le royaume chérifien a réintégré l’organisation continentale. Plongée dans les coulisses d’un sommet historique venu couronner l’offensive diplomatique lancée par Mohammed VI en juin dernier.
Quelques minutes après la fin du 28e sommet des chefs d’État de l’Union africaine, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, s’est dit satisfait du retour de son pays dans le giron africain. Sur le conflit du Sahara occidental, il a estimé que l’UA devait soutenir l’initiative d’une solution politique sous l’égide de l’ONU.