A-t-il fait preuve d’opportunisme ou d’un sens politique jusque-là sous-estimé ? Arrivé à la tête de la RDC au début de 2019 dans des conditions particulières, le chef de l’État congolais n’aura eu de cesse de surprendre lors de ce premier mandat. Ses adversaires aussi bien que ses alliés.
Plusieurs agences internationales ont été mandatées par la présidence congolaise pour travailler sur la campagne de Félix Tshisekedi, en vue de la présidentielle du 20 décembre.
Réapparu à Niamey il y a une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne s’est rendu le 21 novembre à Ouagadougou, où il a été reçu par le capitaine Ibrahim Traoré.
Les tractations entre les représentants des principaux candidats de l’opposition que sont Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon ont permis des avancées. Mais elles ont également confirmé d’importantes divergences.
L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, recherché par la justice de son pays depuis 2019, s’est affiché aux côtés des autorités nigériennes après avoir annoncé mettre un terme à son exil. Le début d’une tournée qui doit le conduire dans plusieurs pays africains.
L’avocat de la famille de Chérubin Okende, assassiné le 13 juillet à Kinshasa, a justifié cette décision par le fait que Christian Ndaywel Okura possède la nationalité belge depuis 2005.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre, le Nobel de la paix 2018 s’est confié à « Jeune Afrique ». Prudent, il estime que l’opposition doit trouver un terrain d’entente pour faire face à Félix Tshisekedi.
Depuis début octobre, des combats opposent à nouveau les rebelles du M23 à des groupes armés soutenus par les FARDC. Le gouvernement congolais accuse le Rwanda « d’une nouvelle intrusion » sur son territoire.
Activement recherché par la justice militaire, l’ancien inspecteur général de la police, proche de Joseph Kabila, a publié un long message vidéo dans lequel il s’en prend violemment au chef de l’État congolais.
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
Le vaste réseau de fraude à la nationalité démantelé par les enquêteurs de l’ULGC avait des ramifications en Tunisie, en Turquie et dans de nombreux consulats ivoiriens. Révélations.
L’interpellation, courant mars, de plusieurs hommes d’affaires d’origine libanaise en possession de fausses plaques diplomatiques a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’aux deux cerveaux présumés de la combine : Aboubacar Diakité et Hussein Karim. Mais aussi de découvrir l’existence d’autres trafics bien plus importants.
L’arrestation, le 17 juillet, d’Abbas Badreddine, un homme d’affaires d’origine libanaise très en vue suspecté d’acquisition frauduleuse de la nationalité et de trafic de passeports, a défrayé la chronique. L’épilogue d’une longue enquête qui a mis au jour une fraude massive qui concernerait plus de 100 000 personnes. Récit exclusif.
L’armée congolaise a accusé mercredi les rebelles d’avoir tenté de reprendre certaines positions abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu et de vouloir de nouveau se rapprocher de Goma (Nord-Kivu).
Présenté par les autorités de Kinshasa comme une clé de la lutte contre le trafic clandestin de minerais et de la sécurisation de l’est de la RDC, le contrat conclu dans le pays par les Émiratis de Primera fait pourtant l’objet de vives critiques. Explications.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.
Solidement installés dans le paysage sportif national depuis 1935, les Verts et Noirs déchaînent les passions dans les quartiers populaires de l’est de Kinshasa et ont toujours été dirigés par des proches des chefs d’État successifs.
L’ancien président ivoirien s’est éteint à l’âge de 89 ans. L’épilogue d’une carrière politique bien remplie, qui l’aura vu occuper les fonctions d’ambassadeur, de maire, de ministre, de président de l’Assemblée nationale et, surtout, de chef de l’État.
C’est un monument de la politique ivoirienne qui vient de disparaître. Ce 1er août, Henri Konan Bédié s’est éteint à l’âge de 89 ans. En septembre 2019, un an avant la présidentielle, le « Sphinx de Daoukro » avait accordé un long entretien à JA, que nous republions aujourd’hui.
L’ancien chef de l’État et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est décédé ce mardi 1er août, a appris Jeune Afrique de sources proches de la famille. Il avait 89 ans.
À Saint-Pétersbourg, les présidents de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal et des Comores ont refusé de poser aux côtés des leaders des pays sanctionnés par l’Union africaine.
Depuis plus d’un an, deux sociétés militaires privées opèrent aux côtés de l’armée congolaise dans l’est de la RDC. La première, Agemira, est dirigée par l’homme d’affaires français Olivier Bazin. Elle collabore avec un deuxième prestataire étranger, dont les troupes sont dirigées par un ancien légionnaire roumain.
Une enquête a été ouverte à Paris à la suite de la plainte de la fille d’Ibrahim Coulibaly, décédé en 2011. Sa famille suspecte Guillaume Soro d’être responsable de la mort de l’ancien chef rebelle ivoirien.
Dans son dernier rapport, publié le 19 juin, le groupe d’experts des Nations unies sur la RDC affirme que l’État islamique et les terroristes ougandais, accusés d’avoir fomenté l’attaque d’un lycée situé à la frontière congolaise, sont connectés depuis 2017.
Au-delà de ses activités militaires aux côtés des forces armées centrafricaines ou maliennes, le groupe de mercenaires russe a ouvert un autre front, économique celui-là. Avec à la clé des profits faramineux. Enquête sur une multinationale d’un nouveau genre.
Jugé depuis le 28 mars devant la Haute Cour militaire, ce député du Nord-Kivu est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Il est notamment soupçonné d’avoir formé une milice privée et de soutenir le M23.