Le ministre français de la Défense a achevé, vendredi, sa visite en Centrafrique. Il devait se rendre dans la soirée à N’Djamena pour s’entretenir avec le président tchadien, Idriss Déby Itno, avant de regagner Paris.
Le président français François Hollande est arrivé, mardi, en début de soirée à Bangui. Il devait se recueillir devant les corps des deux soldats français tués la nuit précédente, rencontrer les autorités religieuses ainsi que le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, jeudi, la France à intervenir en République centrafricaine, Jeune Afrique revient sur les nombreuses interventions militaires de l’ancienne puissance coloniale sur le continent depuis les indépendances.
L’intervention française a officiellement débuté dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’un calme précaire régnait à Bangui, après une journée de violence qui a fait plus 140 morts. Dans la nuit, des tirs sporadiques d’armes automatiques ont encore été entendus.
Quelques heures après le vote, jeudi, d’une résolution de l’ONU permettant à la France d’intervenir en Centrafrique en appui à la Misca (la force africaine), le président François Hollande a annoncé que Paris allait « agir dès ce soir ». Toute la journée, des éléments des milices d’autodéfense anti-balakas appuyés par d’anciens militaires des Faca ont affronté les ex-Séléka à Bangui et Bossangoa. Au moins 140 personnes ont été tuées dans la capitale.
À l’occasion du 20e anniversaire de la mort de Félix Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, Jeune Afrique revient sur les grandes dates de la vie du père de l’indépendance ivoirienne.
Du chaos qui s’est installé en Centrafrique, Michel Djotodia et la coalition qui l’a porté au pouvoir en mars sont directement responsables. Une seule solution : les faire partir, et vite.
François Hollande et plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale se réuniront, le 7 décembre, à Paris, pour un mini-sommet sur la Centrafrique. Seront également présents Ban Ki-moon et Nkosazana Dlamini-Zuma. Les discussions auront lieu en marge du sommet de l’Élysée sur la paix et la sécurité.
Avec l’envoi imminent d’environ 800 hommes supplémentaires, c’est près de 1 200 soldats français qui seront déployés en Centrafrique. Ils interviendront en soutien à la Misca, après l’adoption d’une résolution des Nations unies début décembre, pour mettre fin aux violations des droits de l’homme et rétablir l’ordre dans le pays. Les détails de ce que l’on sait, en cinq questions-réponses.
Les autorités françaises ont décidé d’inviter le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris, les 6 et 7 décembre. Une invitation officielle lui a été transmise, jeudi.
Le président de la transition, Michel Djotodia, affirme négocier avec le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché pour crimes contre l’humanité. Mais les États-Unis et l’ONU sont septiques sur la réalité de ces contacts. Explication.
Le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, s’est rendu en Centrafrique du 4 au 8 novembre à la tête d’une mission tripartite ONU-Afrique centrale-Union africaine pour évaluer les conditions d’un soutien international à la Misca. Le 18 novembre, un rapport sera présenté par Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité avant qu’une résolution ne soit adoptée début décembre. Edmond Mulet explique à « Jeune Afrique » les divers options envisagées pour résoudre la crise centrafricaine.
Près de 3 000 militaires étrangers sont actuellement présents sur le territoire centrafricain pour aider à la stabilisation du pays. Ils sont tchadiens, congolais, burundais, gabonais, équato-guinéens ou encore français.
Les analyses médico-légales conduites par une équipe d’experts suisses sur des restes prélevés sur la dépouille du défunt, et rendues publiques mercredi par la chaîne arabe Al-Jazira, relance la théorie d’un empoisonnement de Yasser Arafat au polonium 210, une substance radioactive hautement létale.
Des affrontements entre deux groupes de combattants issus de l’ancienne rébellion Séléka ont fait au moins un mort près de Bangui, dans la nuit de mardi à mercredi.
La justice ivoirienne a condamné à 20 ans de prison ferme 14 anciens barons de la filière café-cacao. Le verdict du procès, entamé à la fin de la crise postélectorale de 2011, a été rendu mercredi par le palais de justice d’Abidjan-Plateau.
L’armée congolaise menait, jeudi, une nouvelle opération militaire pour déloger les quelques centaines de combattants du M23 retranchés dans les collines proches de Bunagana. Selon une source à la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), les combats sont entrés « dans une phase finale ». Retour sur le franc succès de l’offensive fulgurante menée depuis vendredi dernier par les FARDC et la brigade d’intervention de l’ONU.
Les affrontements du samedi 26 octobre, à Bouar, entre milices paysannes d' »autodéfense » et forces de sécurité centrafricaines ont fait près de 40 morts, selon un dernier bilan. Après Bossangoa, Bouca et Bangassou, ces dernières violences traduisent-elles la volonté des anti-balakas de chasser du pays les ex-rebelles de la Séléka ?
Les mandats d’arrêt lancés contre Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (MNLA), Mohamed Ag Intalla, Ahmada Ag Bibi et Alghabass Ag Intalla (HCUA), ont été levés, mardi par la justice malienne. Objectif : faire avancer la réconciliation nationale.
L’Assemblée constitutive de l’Union pour le renouveau centrafricain (Urca) s’est tenue à Bangui du 23 au 25 octobre. L’ancien Premier ministre, Anicet Georges Dologuélé, en est le président et il compte bien se servir de ce nouveau parti comme rampe de lancement pour la prochaine élection présidentielle.
« Si nous ne sommes pas rassurés au moment de venir jouer la Coupe du monde en Russie, nous ne viendrons pas », a déclaré vendredi Yaya Touré. L’international ivoirien a assuré avoir été victime de chants racistes lors du déplacement de son équipe, Manchester City, à Moscou, mercredi, en Ligue des champions.
Depuis l’officialisation par la CPI, le 1er octobre, de l’existence d’un mandat d’arrêt pour « crimes contre l’humanité » à l’encontre de l’Ivoirien Charles Blé Goudé, la défense de l’ex-« général de la rue » pro-Gbagbo prend des allures d’armée méxicaine. Au point qu’il est parfois difficile de comprendre qui sont vraiment ses avocats. Explications.
Dans son dernier rapport, « Côte d’Ivoire : « La lutte contre l’impunité à la croisée des chemins », la FIDH estime que les autorités ivoiriennes doivent mener une politique judiciaire plus engagée et cohérente. C’est le troisième rapport d’ONG en moins de trois mois qui critique Abidjan.
Cela fait près de deux ans que l’ex-dictateur libyen, Mouammar Kadhafi est mort, le 20 octobre 2011. Depuis, plusieurs membres de sa famille et de son clan sont entre les mains de la justice libyenne. En revanche, les autorités de Tripoli tentent toujours d’obtenir l’extradition de Saadi, Aïcha, Hannibal et Mohammed Kadhafi.
Ni le décès du chef de l’État John Atta Mills, en décembre 2012, ni la contestation des résultats de la présidentielle n’ont déstabilisé le pays. Mieux, le modèle ghanéen sort grandi de cette année de tous les dangers.
Auteur d’un doublé historique, vendredi, contre la Croatie, l’attaquant d’origine congolaise (RDC) a permis à la Belgique de se qualifier pour le Mondial 2014 au Brésil. Sa cote de popularité ne cesse de grimper.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, effectuera une visite express en Centrafrique, le 13 octobre. Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution examinant la possibilité d’envoyer des Casques bleus pour rétablir l’ordre.