Jeudi 3 octobre tôt dans la matinée, trois hommes, soupçonnés d’avoir tué et mutilé un enfant de 8 ans, ont été brûlés par la population sur la plage d’Ambatoloaka, la principale station balnéaire malgache de Nosy Be. Alors que les circonstances précises de leur mort ne sont pas établies, Mathieu Pellerin, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de Madagascar, décrypte ce dramatique fait divers pour Jeune Afrique.
L’Union africaine (UA) organisera un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, les 11 et 12 octobre à Addis-Abeba. Parmi les points à l’ordre du jour figure les relations du continent avec la Cour pénale internationale (CPI).
Renforcée par l’arrivée de quelque 400 soldats tchadiens, la Fomac (la Force multinationale de l’Afrique centrale) a pris, ce week-end, la direction des opérations de désarmement des éléments de l’ex-rébellion Séléka à Bangui. Son commandant, le général Jean-Félix Akaga, assure « Jeune Afrique » de sa détermination.
Mardi, la Cour pénale internationale (CPI) a levé les scellés sur un mandat d’arrêt international initialement délivré le 21 décembre 2011 à l’encontre de l’Ivoirien Charles Blé Goudé. Après avoir refusé de faire juger l’ex-première dame Simone Gbagbo à La Haye, les autorités ivoiriennes réfléchissent désormais à la réponse à apporter à la requête de la CPI. Me Nick Kaufman, l’avocat israélien qui coordonne la défense de l’ex-« général de la rue », réagit à cette nouvelle avancée du dossier.
L’acheminement des procès-verbaux (PV) des bureaux de vote pour le comptage des voix des législatives du 24 septembre se poursuivait, mardi. Dénonçant « un tripatouillage électoral’, les principaux chefs de l’opposition ont annoncé qu’ils n’accepteraient pas les résultats du scrutin.
Quatre ans après les faits, de nombreux Guinéens restent traumatisés par le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, au moins 157 personnes sont tuées, des centaines blessées et des dizaines de femmes violées. Aujourd’hui, huit militaires sont inculpés, dont sept personnalités de haut rang, mais la justice a encore beaucoup à faire.
Une équipe du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) s’est rendue la semaine dernière dans le nord de la Centrafrique. Elle a « trouvé sept villages incendiés et désertés, un huitième village à moitié incendié, et les villageois cachés dans la brousse », a expliqué, vendredi 6 septembre, une porte-parole de l’agence onusienne.
Le président de la transition ne tient plus l’ex-rébellion de la Séléka, qui multiplie les exactions, poussant la communauté internationale à s’engager davantage en Centrafrique. Oui, mais avec qui et sous quelle forme ?
Le Parlement du Kenya se penchait, jeudi 5 septembre, sur un possible retrait de la Cour pénale internationale (CPI). Le procès du vice-président William Ruto doit débuter le 10 septembre, et celui du chef de l’État, Uhuru Kenyatta le 12 novembre.
Le militaire sénégalais a été nommé, le 9 juillet, par Ban Ki-moon représentant spécial des Nations unies en Centrafrique. Face à la gravité de la situation, il a rapidement imposé son empreinte.
Chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), spécialiste de la Centrafrique et du Soudan, Roland Marchal revient sur la présence de Soudanais dans l’entourage du président de la transition, Michel Djotodia. S’il concède leur influence, Roland Marchal estime qu’ils agissent en toute indépendance du régime de Khartoum. Interview.
Insécurité, violations des droits de l’homme, incapacité à contrôler l’ensemble du territoire : de passage à Paris, le Premier ministre reconnaît que la tâche est « immense ». Mais il se veut optimiste.
Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, le ministre soudanais de la Défense nationale, Abd el-Rahim Muhammad Hussein, était présent le 18 août à Bangui lors l’investiture de Michel Djotodia. Dans un communiqué publié lundi 27 août, l’Union européenne a estimé que ceci constituait « une violation des obligations de la République centrafricaine en tant que partie au Statut de Rome ».
Le ministre de la Sécurité, Nourredine Adam, a été remplacé par le pasteur Josué Binuoa, ancien fidèle de François Bozizé, selon un décret présidentiel publié jeudi 22 août. Noureddine Adam est nommé président du Comité extraordinaire de la défense des acquis démocratiques (Cedad).
La Cour électorale spéciale a fixé, jeudi 22 août, la date de l’élection présidentielle malgache au 25 octobre. Un éventuel second tour jumelé avec les élections législatives sera organisé le 20 décembre. Un scrutin plusieurs fois reporté auquel ne participeront pas Andry Rajoelina, l’ancienne première dame Lalao Ravalomanana et l’ancien président, Didier Ratsiraka.
Mardi 20 août, une opération de désarmement menée à Boy-Rabe, dans un quartier de Bangui considéré comme un fief de l’ancien président, François Bozizé, a entraîné la mort d’au moins 13 personnes.
La publication par la presse togolaise d’un rapport d’experts indépendants mandatés par l’Union européenne (UE) a créé la polémique et a poussé la délégation de l’UE à Lomé à s’en désolidariser, le 14 août.
Lundi 12 août, le président burkinabè, Blaise Compaoré, a décidé de suspendre le projet de création du Sénat. Une annonce accueillie avec un certain scepticisme par le chef de fil de l’opposition et président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré. Interview.
Le chef de l’État, Blaise Compaoré, a suspendu le projet de création du Sénat, a indiqué, lundi 12 août, la présidence du Burkina Faso. Il était soupçonné par l’opposition de vouloir modifier la Constitution afin de briguer un nouveau mandat en 2015.
De fortes tensions entre le président béninois, Boni Yayi, et certains de ses ministres, avec en toile de fond l’affaire Patrice Talon, sont à l’origine du large remaniement ministériel annoncé dimanche 11 août par le chef de l’État Thomas Boni Yayi.
L’Union pour la République et la démocratie (URD) de Soumaïla Cissé a fait état, mercredi 31 juillet, d’un « bourrage des urnes » lors du premier tour de l’élection présidentielle malienne, et se réserve le droit de « déposer des recours à la Cour constitutionnelle ». D’après les résultats provisoires annoncés mardi, Ibrahim Boubacar Keïta bénéficie d' »une large avance » sur les 26 autres candidats après le dépouillement d’un tiers des bulletins de vote. Il est suivi par Soumaïla Cissé et Dramane Dembélé.
Une dizaine de représentantes d’associations de femmes centrafricaines ont rencontré la ministre française déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, mardi 30 juillet, à Paris. Qui estime que la RCA doit revenir dans l’agenda diplomatique français.
Avec un tiers de bulletins dépouillés, les résultats provisoires communiqués mardi 30 juillet par le ministre de l’Administration territoriale donnent à Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », une « large avance sur ses concurrents ». Une annonce prématurée pour le camp de Soumaïla Cissé qui évoque un taux de dépouillement de « 12% ».
Huit soldats d’une unité d’élite ont été tués après une embuscade tendue par d’ »un groupe terroriste », lundi 29 juillet, dans la zone de Chaambi. L’armée tunisienne tente depuis des mois de neutraliser des combattants liés à Al-Qaïda dans cette région proche de la frontière algérienne.
Alors que les Maliens attendent la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle, qui devraient être annoncés le 30 juillet au plus tôt, les formations politiques commencent déjà à crier victoire ou, à l’inverse, à préparer leurs alliances. Louis Michel, le chef de la mission d’observation de l’Union européenne (UE), a déclaré, lundi 29 juillet, que le taux de participation de l’élection présidentielle malienne avoisinait les 50 %.
Malgré la sévère mise en garde lancée, dimanche, par l’armée égyptienne, les partisans de Mohamed Morsi ont appelé à une nouvelle mobilisation, le 29 juillet.
Interrogée lors d’un point presse improvisé, vendredi 28 juin, à Soweto, l’ex-femme de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela, a déclaré que l’état de santé de santé de l’ancien président sud-africain s’était grandement amélioré, « même si cliniquement il ne va toujours pas bien ».
En visite en Afrique du Sud, le président américain, Barack Obama, n’aura sans doute pas la chance d’être reçu par Nelson Mandela, hospitalisé depuis trois semaines. Mais les deux hommes ne sont déjà rencontrés brièvement, en 2005 à Washington. Retour sur un épisode oublié et symbolique : la poignée de main entre le premier président noir d’Afrique du Sud et celui qui allait devenir le premier président noir des États-Unis.