Des éléments de la Séléka basés à Sibut retiennent, depuis le dimanche 17 mars, cinq ministres issus de leurs rangs. Les rebelles ont fixé un ultimatum de trois jours au gouvernement pour qu’il accède à leurs exigences.
Nouvelle recrue d’une écurie 100 % africaine, le pilote automobile franco-camerounais Christian Ebong va disputer le championnat britannique de grand tourisme.
L’attaque d’un village à quelques kilomètres de la frontière avec le Liberia, dans la nuit de mardi à mercredi, a causé la mort d’au moins six personnes, dont deux éléments des Forces républicaines (FRCI).
Mardi 12 mars, des éléments dissidents de la coalition Séléka ont poursuivi leur avancée et se sont emparés de la ville de Rafaï dans le sud-est de la Centrafrique. La veille, ils avaient pris Bangassou.
Une majorité d’élus de l’Assemblée nationale constituante a accordé sa confiance au gouvernement tunisien, présenté le 8 mars par le Premier ministre Ali Larayedh.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme effectue depuis le 18 février une mission d’observation au Mali. Ses conclusions ont été présentées, mardi 12 mars, et font état de représailles de l’armée malienne contre plusieurs groupes ethniques depuis le début de l’intervention française.
Devancé par Uhuru Kenyatta lors de l’élection présidentielle kényane, le Premier ministre sortant, Raila Odinga, déposera un recours devant la Cour suprême, « probablement mercredi », a-t-on annoncé dans son camp, lundi 11 mars.
Un homme de 27 ans, vendeur de cigarettes à la sauvette, est décédé mercredi 13 mars. La veille, il s’était immolé par le feu sur l’avenue Habib-Bourguiba, en plein centre de Tunis. Le jour même de la présentation du gouvernement à l’Assemblée constituante qui a, du coup, été reportée d’une journée.
Selon son avocat, Farid al-Dib, le président déchu Hosni Moubarak est « triste et frustré » devant la multiplication des manifestations violentes qui ont pour but de dénoncer la politique de son successeur Mohamed Morsi.
Deux mois après le début de l’opération Serval au Mali, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé, mardi 11 mars, que « la sécurité globale » de l’extrême nord du Mali sera rétablie dans « trois semaines ». Soit juste avant le début du retrait annoncé des troupes françaises…
Uhuru Kenyatta a été proclamé, le 9 mars, président du Kenya dès le premier tour du scrutin. Loin de lui être défavorable, son inculpation pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI) a augmenté la visibilité de sa campagne et mobilisé ses électeurs.
Après avoir passé la journée de jeudi dans le nord du Mali avec les soldats français, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu vendredi 8 mars à Bamako avec le Premier ministre malien de transition, Diango Cissoko, et le président par intérim Dioncounda Traoré.
« Nous avons fait un prisonnier français » au nord du Mali, a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vendredi 8 mars sur la radio Europe 1. Existence d’une filière jihadiste en France, menaces contre les ressortissants français en Afrique : les services de sécurité de l’Hexagone sont en alerte maximum.
Accusé d’être « impliqué dans la préparation et l’exécution d’un crime fédéral de terrorisme contre les États-Unis », Souleymane Abou Ghaith, gendre d’Oussama Ben Laden, a été inculpé, jeudi 7 mars. Il sera présenté vendredi devant un tribunal de New York.
Le vaticaniste de « La Stampa », Marco Politi, estime que, si les cardinaux africains sont « très respectés », ils font figure d’outsiders face à aux membres de l’axe américano-européen, majoritaire, dans la course à la succession au pape Benoît XVI, qui a formellement renoncé à son pontificat le 28 février.
Au Mali, et alors que les combats se poursuivent dans le nord du pays, une Commission dialogue et réconciliation (CDR) va être officiellement créée. L’annonce a été faite, mercredi 6 mars, par décret du Conseil de ministres.
Mercredi 6 mars au matin, les résultats de la présidentielle au Kenya se faisaient toujours attendre. La lenteur de la Commission électorale indépendante (IEBC) à transmettre des réultats, en raison de « problèmes techniques », suscite critiques et inquiétudes. En 2007, lors de la dernière présidentielle, le pays avait connu un vague de violences sans précédent, après la publication de résultats contestés.
Près de deux mois après la signature des accords de Libreville, les opérations de cantonnement des troupes de la Séléka ont débuté, dimanche 3 mars. Mais plusieurs chefs de la rébellion sont récalcitrants, et le mouvement paraît plus que jamais divisé.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a réaffirmé, lundi 4 mars, que les deux chefs islamistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués « lors des affrontements qui ont eu lieu le 22 février et 2 mars » dans le nord du Mali. Alger, Paris et Bamako refusent, quant à eux, de confirmer ou d’infirmer leur mort.
La plainte avec constitution de partie civile pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants », déposée en juin 2012 par le fils de l’ex-président ivoirien, Michel Gbagbo, détenu en Côte d’Ivoire, va être instruite par un juge français, a annoncé, lundi 4 mars, son avocate Habiba Touré.
Deux hommes – un colonel, Pamphile Zomahoun, et un homme d’affaires, Johannes Dagnon – sont accusés d’avoir tenté de commettre un attentat pour empêcher le retour du président Boni Yayi, qui était en déplacement à l’étranger. Leur objectif, selon la justice béninoise, aurait été de donner le pouvoir à un groupe de militaires.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé « à la prudence » après les annonces par N’Djamena de la mort des chefs jihadistes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. De son côté, le chef d’état-major des armées, l’amiral, Edouard Guillaud, a estimé, lundi 4 mars, que la mort de Abou Zeid était « probable ». Samedi, deux soldats, un français et un tchadien, sont morts lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas.
Affaibli par une rébellion il y a encore quelques semaines, le président François Bozizé a su rebondir. Et imposer ses hommes à des postes clés dans le nouveau gouvernement d’union nationale.
Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et chef du parti laïc Ettakatol allié aux islamistes d’Ennahdha, a déclaré mardi 12 février soutenir le projet du Premier ministre, Hamadi Jebali, de former un cabinet apolitique.
Alors que l’intervention des armées française et africaines est entrée depuis ce week-end dans une deuxième phase, la branche d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a appelé au jihad contre ce contre cette « croisade contre l’islam ».
Annoncée lundi 11 février, la démission du pape Benoît XVI a été fixée « au 28 février, à 20 heures » (19 heures GMT). Un nouveau souverain pontife devra être désigné « pour Pâques » le 31 mars, ont annoncé les autorités du Vatican.
Des affrontements ont eu lieu, vendredi 8 février, dans le camp du Régiment des commandos parachutistes (RCP) de Djicoroni, à Bamako. Le quartier général des « Bérets rouges », fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré, a été assiégé par différents corps des forces de sécurité. On compte au moins deux morts, des adolescents.
Des militaires tchadiens et français patrouillent depuis jeudi 7 février au soir à Aguelhok, dans l’extrême nord-est du Mali, à moins de 300 km de la frontière algérienne.