Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a revendiqué, jeudi 7 février, deux récentes explosions de mines qui ont frappé des véhicules de soldats maliens, faisant six morts.
La centrale syndicale historique UGTT a décidé, jeudi 7 février, d’appeler à la grève générale vendredi. Dans le même temps, les manifestations se poursuivaient dans tout le pays pour dénoncer l’assassinat de Chokri Belaïd, un avocat défenseur des droits de l’Homme et opposant de gauche.
Depuis quelques semaines, les extraditions de dignitaires de l’ancien régime ivoirien établis au Ghana se multiplient. Une situation qui plonge les pro-Gbagbo exilés dans la peur.
Le président français, François Hollande, a annoncé mardi 5 février qu’il se rendrait en Tunisie au mois de mai. Initialement prévue en décembre 2012, cette visite avait été reportée.
Le ministère sénégalais de la Justice a annoncé, jeudi 31 janvier, que le tribunal spécial créé en décembre dernier pour juger l’ancien président tchadien, Hissène Habré, démarrera ses activités le 8 février. Aucune date n’a été fixée pour l’instant pour le début du procès.
Face au repli des jihadistes, Algérie, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Sénégal ont annoncé avoir pris des mesures pour sécuriser leurs frontières respectives avec le Mali.
Le président français François Hollande est attendu au Mali samedi 2 février. Il devrait se rendre à Bamako et Tombouctou. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont Jean-Yves Le Drian (Défense) et Laurent Fabius (Affaires étrangères). Par ailleurs, des centres de commandement, des dépôts logistiques et des centres d’entraînement de jihadistes ont été visés ces derniers jours par l’aviation française dans la région d’Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal.
Des dirigeants du Front du salut national (FSN), la principale coalition de l’opposition égyptienne, ont appelé, mercredi 30 janvier, à une réunion d’urgence avec le pouvoir. Dimanche, ce même front avait estimé que l’appel du président Morsi à un dialogue national était « vide de sens » et appelé à manifester vendredi.
Au lendemain de la reprise de Tombouctou par les armées française et malienne, le président ivoirien s’est exprimé mardi 29 janvier à la tribune de la conférence des donateurs internationaux – au siège de l’Union africaine (UA) – destinée à financer le déploiement de la Misma et la restructuration de l’armée malienne.Selon Alassane Ouattara, 8 000 soldats doivent être déployés, et 950 millions de dollars sont nécessaires à la reconstruction du Mali.
Reportée à plusieurs reprises, l’audience de Justin Koné Katinan doit se tenir ce mardi 29 janvier, à Accra. La justice ghanéenne va-t-elle enfin se prononcer sur l’extradition du porte-parole de Laurent Gbagbo, requête formulée par la Côte d’Ivoire ?
André Mba Obame (AMO), âgé de 55 ans, s’est exprimé pour la première fois, lundi 28 janvier, après cinq mois de silence. Malade, il assure avoir été « à plusieurs reprises dans un état de coma ».
Un tribunal de l’Ariana (banlieue de Tunis) a condamné par contumace, le 8 janvier, à quatre mois de prison le directeur du site Businessnews.com dans une obscure affaire de diffamation datant de 2010, avant la chute de Ben Ali. L’intéressé s’est pourvu en appel.
Nicolas Tiangaye, ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH), a été nommé, jeudi 17 janvier, à la tête du gouvernement, conformément aux accords de paix signés le 11 janvier à Libreville (Gabon).
Lundi 28 janvier au matin, des soldats français et maliens contrôlaient les accès à Tombouctou et l’aéroport à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 janvier.
À Ismaïliya, le siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ, parti des Frères musulmans, au pouvoir) a été incendié en marge de manifestations organisées, vendredi 25 janvier, pour le deuxième anniversaire de la révolte contre Hosni Moubarak.
Militaires français, contingent sud-africain, troupes des pays d’Afrique centrale. Pendant la crise centrafricaine, au début de l’année, un nombre important de soldats étrangers avaient été déployé à Bangui. Y sont-ils toujours, près de deux semaines après la signature de l’accord de Libreville qui demande notamment le « retrait progressif des toutes les forces militaires non communautaires » ?
Des positions des groupes islamistes armés au sud de Gao (Nord-Est) ont été visées, jeudi 24 janvier, par des frappes aériennes françaises. Et de nouvelles accusations d’exactions de la part de l’armée malienne ont été rapportées.
L’Égypte célèbre, vendredi 25 janvier, le deuxième anniversaire de sa révolution. L’occasion, pour beaucoup d’Égyptiens, de manifester leur hostilité à la politique du nouveau président, l’islamiste Mohamed Morsi.
L’accord conclu à Libreville le 11 janvier place le chef de l’État, François Bozizé, sous surveillance. La plupart de ses prérogatives, c’est au nouveau Premier ministre qu’elles reviennent.
Dirigés par Alghabass Ag Intalla, des membres du mouvement islamiste et touareg Ansar Eddine ont annoncé, mercredi 23 janvier, dans un communiqué, avoir fait dissidence. Ils créent leur propre faction, baptisée Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), affirment vouloir participer au dialogue politique et demandent « l’arrêt des hostilités ».
Le gouvernement centrafricain a accusé, mercredi 23 janvier, les rebelles de la Séléka d’avoir attaqué de nouvelles villes. La coalition opposée à François Bozizé semble en proie à de fortes dissensions internes.
Le dialogue de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 peine à avancer. Dernier accroc en date : le refus, mardi 22 janvier, du facilitateur ougandais, Crispus Kiyonga, d’élargir la négociation à la remise en cause des institutions issues des élections de novembre 2011.
Selon une source très proche des groupes jihadistes libyens, citée par l’AFP sous couvert de l’anonymat, le commando islamiste qui a mené la prise d’otages meurtrière sur un site gazier d’In Amenas aurait bénéficié d’une « aide logistique fournie depuis la Libye ».
L’état d’urgence, instauré le 12 janvier, deux jours après l’offensive surprise lancée par des groupes islamistes armés, a été prolongé de trois mois. La décision a été prise, lundi 21 janvier, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.
Charles Blé Goudé a été inculpé par la justice ivoirienne de « crimes de guerre », ce lundi 21 janvier. Arrêté le 17 janvier près d’Accra, au Ghana, le leader des Jeunes patriotes avait été transféré dès vendredi en Côte d’Ivoire.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé, dimanche 20 janvier, que « l’objectif » de Paris était « la reconquête totale » du Mali. Sur le terrain, les forces françaises et maliennes poursuivent leur déploiement et sont entrées, lundi, dans la localité de Diabali sans rencontrer de résistance.
Les discussions directes entre les rebelles de la Séléka et le pouvoir centrafricain ont commencé le mercredi 9 janvier, à Libreville (Gabon). Poursuivies tard dans la nuit, elles n’ont pas encore permis à ce que les parties en conflit adoucissent leurs positions.
Regroupant plusieurs groupes rebelles, la coalition Séléka peine à exprimer une position claire. Symbole de ces difficultés : Éric Massi, le porte-parole de la rébellion à Paris, est sous le feu des critiques. Le commandement militaire des rebelles lui reproche ses nombreuses déclarations hasardeuses.
L’ex-Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, « a démissionné de sa fonction de secrétaire général » du Rassemblement national démocratique (RND-nationaliste), mais continuera à militer au sein de cette formation politique, a annoncé, jeudi 3 janvier, le porte-parole du parti, Miloud Chorfi.