« Les visages du Nord » (2/4). En juin 2020, la première attaque dans le Nord fut considérée comme un tournant dans la lutte contre le jihadisme. Six mois plus tard, l’armée a ajusté sa riposte, mais la menace demeure insaisissable.
« Les visages du Nord » (1/4). Lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara a fait carton plein dans le nord de la Côte d’Ivoire. À Mbengué, près de Korhogo, il a même recueilli 100 % des voix : un score à l’image de la relation particulière qui unit la population du Nord au chef de l’État.
Au cœur de la crise qui a déchiré la Côte d’Ivoire au début des années 2000, le Nord est en profonde mutation. L’on ne s’y sent plus politiquement marginalisé, mais les disparités économiques demeurent considérables. Les enjeux sécuritaires aussi.
Yamoussoukro, Tiébissou, Toumodi, Dimbokro ou encore Daoukro… Entre frustrations et manipulations, c’est dans le centre de la Côte d’Ivoire que l’opposition à la candidature d’Alassane Ouattara a été la plus vive et la plus violente.
Réélu le 31 octobre à l’issue d’un scrutin contesté par ses opposants, le président semble décidé à ouvrir le jeu. Cela suffira-t-il à réconcilier un pays de nouveau divisé ?
Presque quatre mois après en avoir fait la demande, l’ancien président n’a toujours pas reçu son passeport. Mais la situation devrait bientôt se décanter.
Le procureur de la République, Richard Adou, a saisi un juge d’instruction et dressé la liste des charges qu’il souhaite voir retenues à l’encontre de plusieurs membres de l’opposition. Il a confirmé l’incarcération d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles des proches d’Henri Konan Bédié.
Deux jours après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara et de la création d’un « Conseil national de transition » par l’opposition, la résidence d’Henri Konan Bédié est toujours encerclée par la police, comme celles de plusieurs autres opposants. Si plusieurs personnes ont été relâchées après les arrestations de mardi, le sort d’autres personnalités demeure incertain.
Mardi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 31 octobre, les principaux leaders de l’opposition ont vu leurs résidences encerclées par la police.
Boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, l’élection présidentielle du 31 octobre a été marquée par de nombreux incidents. Au moins cinq personnes sont mortes.
Plus de 7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi lors d’un scrutin marqué par le boycott des principaux candidats de l’opposition et au terme d’une campagne très tendue.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire touche à sa fin, la guerre de l’information s’intensifie sur les réseaux sociaux entre le pouvoir et l’opposition.
Alors que des incidents ont eu lieu lundi à Abidjan et dans quelques villes ivoiriennes, la Cedeao invite les opposants Henri Konan Bédié et Pascal Affi Nguessan à « reconsidérer leur mot d’ordre de désobéissance civile ».
Le président ivoirien a lancé vendredi sa campagne en vue de la présidentielle du 31 octobre dans la deuxième ville du pays, devant plusieurs milliers de personnes.
Lors d’une conférence de presse conjointe, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont annoncé qu’ils demandaient à leurs militants d’« empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et de mettre en application le mot d’ordre du boycott actif ».
L’opposition ivoirienne a organisé samedi un grand meeting pour afficher son unité contre la candidature contestée d’Alassane Ouattara à un troisième mandat le 31 octobre.
L’opposition organise ce samedi 10 octobre un grand meeting à Abidjan. Son but : faire front commun contre la candidature d’Alassane Ouattara. Mais déjà, les stratégies divergent.
« Ouattara-Bédié : le dernier combat » (3/3) – Rivaux depuis trente ans, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié s’affrontent une dernière fois pour la magistrature suprême. Au risque de réveiller les vieux démons.
« Ouattara-Bédié : le dernier combat » (2/3) – Dans les années 2000, alors que la Côte d’Ivoire est coupée en deux, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié vont sceller une alliance de circonstance face à Laurent Gbagbo.
« Ouattara-Bédié : le dernier combat » (1/3) – Au début des années 1990, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara servent tous deux Félix Houphouët-Boigny. À l’époque déjà, leur relation est marquée par la défiance et les manœuvres du « Vieux » y sont pour beaucoup.
Après s’être affrontés pour la succession de Félix Houphouët-Boigny, puis s’être alliés contre Laurent Gbagbo, les deux hommes sont de nouveau en guerre ouverte. Rivaux depuis trente ans, ils entendent en découdre définitivement lors de la prochaine présidentielle. Et cette fois, il n’en restera qu’un.
Pour le directeur exécutif du RHDP, l’appel à la « désobéissance civile » lancé le 20 septembre par l’opposition ne change rien à la stratégie du parti présidentiel.
Candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre des Affaires étrangères estime qu’Alassane Ouattara ne devrait pas briguer un troisième mandat et s’inquiète du regain de tension constaté ces dernières semaines. Interview.
Un dossier de candidature à l’élection présidentielle au nom de Vincent Toh Bi, l’ancien préfet d’Abidjan, a été déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI). Une initiative dont il n’assume pas la paternité.