Officiellement investi samedi par le RHDP comme candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre, le président ivoirien a prononcé un long discours combatif.
Figure du mouvement de la contestation contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, la présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) a été placée sous mandat de dépôt mercredi soir.
Si le RHDP estime aujourd’hui que la Constitution permet au chef de l’État d’être candidat à la présidentielle, certains de ses cadres n’ont pas toujours tenu le même discours.
Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.
Devant les cadres et 2000 militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui le pressaient d’être candidat à un troisième mandat, le chef de l’État ivoirien a déclaré qu’il s’exprimerait prochainement sur une éventuelle candidature.
« Ces maires africains fauchés en plein vol » (1/4) – Accusé de détournement de fonds, Noël Akossi-Bendjo, l’ancien élu du Plateau, la plus riche commune d’Abidjan, vit en exil à Paris. Autrefois tenté par la magistrature suprême, il a remisé ses ambitions au placard. Cadre du PDCI, il soutient désormais la candidature de Bédié à la présidentielle.
Plusieurs pages et comptes Facebook créés par la société tunisienne Ureputation pour le compte du PDCI et d’Henri Konan Bédié ont été supprimés par le géant américain.
Après avoir, selon son habitude, gardé le silence et entretenu le suspense, Henri Konan Bédié brigue l’investiture du PDCI pour la présidentielle d’octobre. À 86 ans, le Sphinx se sent pousser des ailes. Le rêve de toute une vie va-t-il être exaucé ?
L’attaque meurtrière d’un poste de l’armée dans le nord de la Côte d’Ivoire n’a toujours pas été revendiquée. Mais elle inquiète dans les milieux sécuritaires, tant par son mode opératoire que par les imperfections du dispositif antiterroriste qu’elle révèle.
Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans la nuit de mercredi à jeudi, faisant plusieurs morts.
Alors que les conséquences de la pandémie de coronavirus frappent durement l’économie mondiale, les pays africains craignent désormais la récession. Faut-il effacer leur ardoise ? Certains le souhaitent, d’autres redoutent que cela ne nuise à leur image et à leur accès aux marchés.
En raison de la crise sanitaire, le Nigérian Akinwumi Adesina ne saura qu’à la fin du mois d’août s’il est réélu à la tête de la BAD. S’il demeure le seul candidat en lice, il fait toujours face à de graves accusations.
Les États-Unis ont formulé des « réserves » sur le processus ayant conduit le comité d’éthique de la Banque africaine de développement à blanchir son patron, Akinwumi Adesina.
Neuf ans après les faits, le mystère demeure autour de la mort d’Ibrahim Coulibaly, dit IB. Début mai, une plainte a été déposée à Paris contre Guillaume Soro et contre X. Retour sur le parcours tourmenté et émaillé de secrets de l’ancien chef rebelle.
Pour quels motifs les allégations contre le patron de la Banque africaine de développement (BAD) ont-elles été rejetées ? JA décrypte l’audit du comité d’éthique.
Le chef du gouvernement a subi un examen de coronarographie, lundi, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il restera en France pour « quelques semaines », faisant naître les interrogations sur l’impact que cette convalescence aura sur la campagne du candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre prochain.
Si l’enquête provoquée par les lanceurs d’alerte au sein de l’institution se poursuit, une précédente investigation consultée par Jeune Afrique avait déjà relevé plusieurs anomalies notamment dans les procédures de recrutement.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, le préfet d’Abidjan est en première ligne. Il s’affiche sur les réseaux sociaux aussi bien que sur le terrain, communiquant à tout va. Portrait d’un homme atypique, dont l’omniprésence et le style font aussi grincer des dents.
Condamné à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », Guillaume Soro voit s’amenuiser ses chances de se porter candidat à la présidentielle. « Une tentative d’exécution politique », selon ses avocats.
L’ancien Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été reconnu coupable de recel de deniers publics detournés et de blanchiment de capitaux. Il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans.
Le procès contre Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, pour « recel de deniers publics et blanchiment de capitaux » s’ouvrira ce mardi 28 avril devant le tribunal correctionnel d’Abidjan, en l’absence du concerné et de ses avocats. Ces derniers dénoncent « une tentative d’exécution politique ».
Ils étaient amis depuis trente ans mais, le 18 mars, Marcel Amon-Tanoh a choisi de rompre avec Alassane Ouattara et de démissionner de son poste de ministre des Affaires étrangères. Déçu par le RHDP, il se rêve à son tour un destin présidentiel.
Malgré la menace que la pandémie de coronavirus fait peser sur la présidentielle ivoirienne, les différents camps de l’opposition sont en ordre de marche. Alors que certains appellent à une candidature unique, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo avancent chacun leurs pions.
Ancien chef d’état-major particulier d’Alassane Ouattara et désormais ministre de la Sécurité, Diomandé Vagondo a vécu toutes les crises qui ont émaillé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Il raconte.
Comme au Sénégal, l’état d’urgence a été déclaré en Côte d’Ivoire. Les frontières terrestres, maritimes et aériennes sont désormais fermées et un couvre-feu sera instauré dès ce mardi soir. Des mesures qui vont bouleverser les habitudes des Ivoiriens. Reportage à Abidjan.
Accusé d’« insubordination » – ses détracteurs ne goûtant guère sa propension à s’immiscer dans le débat public au Nigeria –, l’émir de Kano a perdu son titre.
Ministre des Affaires étrangères et fidèle d’Alassane Ouattara, Marcel Amon-Tanoh a annoncé jeudi sa démission du gouvernement dirigé par Amadou Gon Coulibaly. Une décision qui intervient une semaine après la désignation du Premier ministre comme candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre 2020.