Le président sud-africain a présenté son plan de redressement de l’entreprise publique d’électricité. Il souhaite une séparation entre production, transport et distribution au sein d’Eskom.
Un signe du recul de l’influence française en Afrique francophone ? Le nouveau baromètre du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) des leaders d’opinion ne classe la France que 5e parmi les pays dont les 1 244 leaders africains interrogés ont la meilleure image. Décryptage.
Développement de la production d’hydrocarbures et gestion durable des revenus pétroliers sont les deux piliers de la nouvelle politique nigérienne, qui vise à faire du pétrole un des leviers du développement du pays.
Après avoir lancé une coentreprise avec Lancet Laboratories, Cerba Lancet Africa, Cerba HealthCare entend devenir le premier acteur de la biologie médicale de proximité sur le continent, en se déployant dans 11 pays.
Dans son ouvrage « Booming Africa », Bruno Mettling, président d’Orange Middle East and Africa, défend la vision d’une Afrique émergente tirée par les nouvelles technologies. Il revient pour Jeune Afrique sur ses principales conclusions.
Le 1er janvier, l’Afrique du Sud a lancé la mise en œuvre d’un salaire minimum national à 3 500 rands (221,9 euros) par mois. Nicolas Pons-Vignon, chercheur senior à l’université du Witwatersrand à Johannesburg, en analyse les conséquences.
Moins de milliardaires, mais plus riches en moyenne. C’est ce qui ressort du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes. Si l’Africain le plus riche reste Aliko Dangote (10,3 milliards de dollars), la deuxième place revient à son compatriote, le magnat des télécoms Mike Adenuga (9,2 milliards de dollars).
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. En Afrique du Sud, l’indice principal de la Bourse de Johannesburg a reculé de 11,4 % sur fond de montée des tensions économiques à l’échelle mondiale.
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Aujourd’hui, cap sur le Nigeria où l’indice principal a reculé de 17,8 %.
La banque centrale avait donné jusqu’au 31 décembre 2018 aux établissements de crédit pour accroître leur seuil minimum de capital à 72,3 millions d’euros. Sur les 34 banques universelles du pays, 11 n’ont pas survécu à cette obligation.
Le conseil d’administration de l’institution multilatérale de développement créée à l’initiative de la Chine a validé les candidatures de l’Algérie, du Ghana, de la Libye, du Maroc et du Togo. Ces derniers doivent encore verser une contribution au capital de la banque avant d’en être reconnus comme membres.
Le Fonds koweïtien va prêter 86 millions d’euros au gouvernement tunisien pour financer un projet de réhabilitation de routes rurales. Objectif : accroître la production agricole et les revenus des agriculteurs pour réduire les migrations vers les villes.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Bénin (Arcep) demande au groupement Bénin ACE, qui rassemble les opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet du pays, de cesser l’exploitation du câble sous-marin Africa Coast to Europe, le régulateur considérant qu’il ne dispose pas des autorisations nécessaires.
L’accord de principe conclu entre les deux groupes entérine la reprise de Diamond Bank, en graves difficultés, par Access Bank. Les rumeurs sur ce rachat allaient bon train depuis plusieurs semaines.
L’institution panafricaine va accorder une financement à Heirs Holding, la société nigériane d’investissement présidée par Tony Elumelu, de 600 millions de dollars, afin de renforcer les synergies au sein du conglomérat.
L’institution britannique a annoncé une prise de participation dans l’opérateur de fibre optique panafricain Liquid Telecom, qui constitue l’un des plus gros investissements de son histoire.
Le groupe français Total vient de signer un contrat pour opérer deux blocs offshores supplémentaires au large de la Mauritanie. La major renforce ses activités d’exploration dans le pays, après y avoir acquis trois blocs en 2017.
Une récente étude révèle que l’Afrique est devenue la première destination des investissements marocains à l’étranger, favorisée par une diplomatie économique volontariste. Ayant investi au départ surtout dans la banque et les télécoms, les entreprises marocaines étendent désormais leurs opérations à d’autres secteurs porteurs, notamment l’industrie.
L’Angola a obtenu un prêt de 3,7 milliards de dollars sur trois ans de la part de l’institution de Bretton Woods. Une aide conditionnée à une politique macroéconomique plus restrictive et à des réformes structurelles.
Glencore à nouveau dans le viseur des autorités congolaises. Début novembre, sa filiale Katanga Mining a annoncé la suspension des exportations de cobalt de la mine de Kamoto, en raison d’un niveau de radioactivité élevé. Le ministre des Mines conteste cette suspension, et a demandé la conduite d’un audit la semaine prochaine.
Pour la troisième année consécutive, la Banque africaine de développement va soutenir le budget de l’État gabonais, à hauteur de 100 millions d’euros cette fois, faisant le constat d’un redressement économique « difficile mais progressif ».
L’association UFC-Que choisir a annoncé avoir porté plainte contre Western Union et MoneyGram pour « pratiques commerciales trompeuses », pointant notamment une faible concurrence dans les transferts d’argent internationaux et des tarifs élevés, qui varient du simple au double en fonction des pays.
L’agence de notation a dégradé Diamond Bank pour un taux élevé de prêts non performants, de tensions en terme de gouvernance et d’importants besoins de refinancement en devise. Moody’s anticipe toutefois un soutien des autorités en cas de nécessité, en raison de son poids dans l’économie nigériane.
Le gouvernement sénégalais a levé 193,2 millions d’euros de recettes auprès du secteur extractif en 2017. Si le poids de ce dernier demeure marginal en termes de contribution au PIB et d’emploi, il devrait croître avec la découverte du gisement gazier de Grand Tortue-Ahmeyim, entre le Sénégal et la Mauritanie.
Comment réussir en affaires sur le continent africain ? C’est à cette question que s’attache à répondre le livre des dirigeants de McKinsey en Afrique Acha Leke, Mutsa Chironga et Georges Desvaux. Jeune Afrique vous présente leurs dix recommandations les plus importantes.
Katanga Mining, filiale de Glencore, a suspendu les exportations de cobalt de la mine de Kamoto, le niveau de radioactivité détecté étant supérieur à la limite acceptable pour transiter par les principaux ports africains.
Si le Fonds monétaire international anticipe une hausse de l’activité des économies de l’Afrique du Nord, qu’elles soient exportatrices ou importatrices de brut, de nombreux facteurs viennent peser sur ces perspectives : sanctions contre l’Iran, risques géopolitiques, tensions commerciales, resserrement des conditions financières…
Le Sénégal va bénéficier d’un programme de subventions de 550 millions de dollars sur cinq ans des États-Unis pour renforcer son secteur électrique, dans un contexte où l’accès à l’électricité constitue un goulot d’étranglement pour l’activité économique.
L’accord conclu entre M-Pesa et Western Union permet aux utilisateurs de cette plateforme de paiement mobile d’effectuer des transferts dans le monde entier grâce au réseau du groupe américain, dans un contexte où le marché des envois de fonds des migrants devient plus concurrentiel.
Une lueur d’espoir pour l’économie mozambicaine : deux ans après que le pays a fait défaut sur son obligation internationale, le gouvernement vient de conclure un accord de principe avec une partie de ses créanciers sur la renégociations des termes de cet emprunt.