Wided Nasraoui est journaliste stagiaire à Jeune Afrique. Tunisienne, elle étudie les sciences politiques, notamment dans la zone Maghreb-Moyen-Orient.
Une circulaire gouvernementale interdit depuis vendredi 5 juillet l’accès aux institutions publiques tunisiennes aux personnes ayant le visage couvert. Les porteuses de niqab, en première ligne, dénoncent une décision politique – alors qu’un projet de loi pour une interdiction totale dans les lieux publics est en discussion à l’Assemblée.
Après la Fifa à l’occasion du Mondial féminin, la CAF a condamné des violations de la propriété intellectuelle par la chaîne beoutQ lors de la CAN en cours en Égypte. Diffusée par le satellite saoudien Arabsat, celle-ci cherche à contrecarrer l’exclusivité du groupe qatari beIN sports en piratant les matchs pour les diffuser gratuitement.
Une récente étude relayée par des médias anglo-saxons classait la Tunisie comme le deuxième pays le plus « déprimé » de la zone Moyen-Orient-Afrique du Nord. Un constat qui n’a rien de surprenant, tant la déception est forte pour la génération post-révolution, qui ne voit malheureusement un avenir que dans l’émigration.
Depuis 2013, la Tunisie a été secouée par des violences terroristes, marquée par deux assassinats politiques suivis d’attaques en série. Si celles-ci visent principalement les forces de l’ordre, les civils ne sont pas non plus épargnés.
Le chef de l’État Béji Caïd Essebsi a promulgué vendredi le décret de convocation du corps électoral pour les scrutins législatif et présidentiel de l’automne. Le calendrier des élections sera donc respecté. Le texte sur la prolongation de l’état d’urgence a également été ratifié.
Le président Béji Caïd Essebsi a quitté lundi soir l’hôpital militaire de Tunis, où il avait été admis en milieu de semaine dernière à la suite d’un « grave malaise ». À quelques jours de l’expiration de l’état d’urgence et de la date butoir pour la convocation du corps électoral, la société civile s’interroge sur la capacité du président à signer à temps ces décrets.
Alors que deux attaques terroristes ont touché la Tunisie dans la matinée du jeudi 27 juin, la députée tuniso-française Sonia Krimi a lancé un appel à destination des touristes du monde entier pour qu’ils n’annulent pas leurs vacances dans le pays. Interview.
Les malaises du président de la République et du vice-président de l’Assemblée – après l’hospitalisation du titulaire du poste – suscitent la confusion depuis la fin de semaine dernière en Tunisie. Un imbroglio qui interroge, alimenté par les rumeurs et les démentis informels.
À l’occasion du premier sommet africain contre le mariage précoce des filles qui s’est déroulé à Dakar du 16 au 18 juin, les représentants de l’institution sunnite Al-Azhar, basée au Caire, ont annoncé une fatwa interdisant le mariage des mineures. Une mesure inédite pour cette mosquée connue pour ses interprétations parfois très « rigoristes » des lois religieuses.
C’est l’une des incongruités des trois pays du Maghreb central : le touriste marocain, tunisien ou algérien désireux de voyager à l’étranger se voit imposer un montant maximal annuel de devises qu’il peut emporter avec lui. C’est ce qu’on appelle « l’allocation touristique ».
Entre indignation, accusation, silence gêné ou complice, les réactions à la mort de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi sont révélatrices des clivages qui émaillent le Maghreb et le Moyen-Orient.
L’Institute for Economics and Peace, un think tank international basé en Australie, publie l’édition 2019 de son Global Peace Index (GPI). L’un de ses auteurs, Serge Stroobants, directeur des opérations pour l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, décrypte pour JA les résultats des pays arabes.
La Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie et la Somalie figurent parmi les 10 pays les moins pacifiques au monde, selon l’édition 2019 du Global Peace Index. Si la tendance est à la diminution générale des conflits, la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) demeure celle où la paix est la moins garantie.
La Confédération africaine de football (CAF) a décidé mercredi de faire rejouer la finale retour de la Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et le WAC de Casablanca. Un verdict qui a fait réagir les supporters, mais aussi les responsables politiques des deux pays.
Au Maghreb, plusieurs groupes et mouvements défendent le droit de ne pas jeûner durant le ramadan. Si les appels au respect des libertés individuelles se succèdent en Tunisie et au Maroc, la mobilisation reste plus timide en Algérie.
Élue secrétaire générale de l’union générale des étudiants tunisiens (UGET) le 7 mai dernier, Warda Atig devient la première femme à la tête de l’incontournable syndicat tunisien.
Connu pour son approche réformiste, le cheikh Salman al-Awdah a été interpellé en septembre 2017, alors que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) lançait une campagne d’arrestation d’hommes d’affaires soupçonnés de corruption. Aujourd’hui, après des procès retardés à de multiples reprises, il risque d’être exécuté. Son fils explique à Jeune Afrique les raisons de sa mise en détention.
Une mobilisation policière importante et de nombreuses arrestations sont observées à Alger depuis ce matin. Elles suscitent l’indignation des Algériens, en marche vers le 14e vendredi de manifestations contre le pouvoir en place.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, le public a accès à un très large catalogue de productions étrangères. Ramadan est cependant une période importante sur laquelle les producteurs nationaux parient… et triomphent, enregistrant toujours de meilleurs scores.
Le 16 mai 1916, il y a cent-trois ans, les accords Sykes-Picot étaient signés entre la Grande-Bretagne et la France, définissant ce qui constitue aujourd’hui encore la frontière entre la Syrie et l’Irak. Si pour certains ils appartiennent aux livres d’histoire, pour d’autres, la ligne de démarcation qu’ils ont créée – dénoncée notamment par Daesh – est toujours une source importante de conflit.
Depuis mars, les Émirats arabes unis ont fait leur retour sur la liste noire de l’Union européenne (UE) en matière de paradis fiscaux. Une décision qui fait débat, notamment en France, avec qui les échanges sont nombreux.
Si la plupart des pays sunnites ont débuté le jeûne le lundi 6 mai, d’autres ont entamé le mois saint un jour avant ou après. Pourquoi ces décalages ? Explications.
La Cour des comptes a épinglé Ennahdha pour avoir bénéficié de dons suspects, qui auraient été versés par des personnes décédées, et utilisés pour financer la campagne du parti aux élections municipales de 2018. Ennahdha évoque de son côté des « erreurs » dans les noms des donateurs.
Alors qu’une manifestation sans précédent est prévue au Soudan le 25 avril, l’opposition soudanaise reste riche en tendances politiques variées qui tentent de cohabiter. Analyse d’une opposition comportant de multiples facettes.
« Les examens nationaux, la rentrée scolaire et la saison touristique, ainsi que le retour des Tunisiens résidant à l’étranger font partie des priorités du gouvernement dans la période à venir », a précisé mercredi le chef du gouvernement dans une allocution télévisée, au cours de laquelle il a présenté la feuille de route du gouvernement pour les six prochains mois.
Après l’annonce de la destitution du président Omar el-Béchir et la mise en place d’une transition gérée par l’armée, les manifestants soudanais, encouragés par les mouvements politiques, ont continué de manifester, rejetant les promesses des militaires.
Depuis la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans la soirée du 2 avril, les réactions à l’international se font attendre. Si la France, les États-Unis et la Russie se sont empressés de réagir, les pays arabes affichent, eux, une grande discrétion.
Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le monde arabe s’interroge. Pour ce territoire convoité par les autorités syriennes et israéliennes, les conséquences de cette décision pourraient être lourdes sur le long terme, selon Barah Mikaïl, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient.
Le proche du président et chef du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a demandé à Abdelaziz Bouteflika de démissionner de son poste afin de « faciliter la transition politique ». Une déclaration qui faite suite à celle du général Gaïd Salah, qui a demandé à enclencher une procédure d’empêchement à l’encontre du président, et qui divise l’opposition.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a entamé mardi 19 mars une visite de cinq jours au Moyen-Orient. Une mini-tournée qui intervient alors que les États-Unis se désengagent de plus en plus de la région, privilégiant l’Europe et l’Asie.