Professeure de science politique à l’Université internationale de Rabat. Elle est l’auteure de l’ouvrage « Maroc », publié dans la collection « Monde arabe / Monde musulman », aux Éditions De Boeck supérieur, en avril 2019 (128 pages).
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
La signature de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) a notamment changé la donne pour l’adhésion du Maroc à la Cedeao, plus de deux ans après la demande formulée par le royaume pour intégrer la communauté économique ouest-africaine.
Qui aurait pu croire que, le 30 janvier 2017, le Maroc réintégrerait l’Union africaine (UA), lui qui l’avait quittée volontairement trente-deux ans plus tôt ? Au-delà de sa dimension symbolique, ce retour témoigne de la projection croissante du royaume au sein du continent ces dernières années.
Dès septembre, la conscription sera de retour au Maroc. Une mesure qui concerne les Marocains mais aussi les Marocaines, qui auront ainsi l’opportunité de s’engager, de recevoir une formation professionnelle et de bénéficier de nombreux autres avantages.
Le 30 janvier 2017, le Maroc a intégré l’Union africaine grâce à une forte et solide majorité : 39 États sur les 54 que compte l’organisation ont voté pour son retour. Ce retour inédit dans l’unique organisation multilatérale continentale s’est faite difficilement et tardivement.