Après un congrès houleux, le plus vieux parti du royaume, l’Istiqlal, n’a toujours pas choisi de successeur à Abbas El Fassi, alors que la relève ronge son frein. Perspectives.
L’actuel chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, a été facilement réélu (85%) à la tête du Parti de la justice et du développement (PJD). Un résultat logique pour l’homme qui a mené son parti de l’opposition aux ministères.
Alors que certains d’entre eux ont été emprisonnés pour outrage à la police, les artistes marocains doivent faire face à la pression des islamistes, qui promeuvent un art « halal ».
Ancien gauchiste, le président du Conseil national des droits de l’homme s’est converti au réformisme au début des années 2000. Et multiplie depuis les missions réussies.
Dans son n°2685 en kiosques du 24 au 30 juin, Jeune Afrique revient sur les relations tendues entre les islamistes et les artistes au Maroc. Franche hostilité ou méfiance, en tout cas les relations ne sont pas au beau fixe. Certains s’inquiètent déjà du spectre d’un « ordre halal ».
Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
Le 4 juin, une employée de maison a déposé plainte pour agression sexuelle contre l’ambassadeur de Bahreïn en France. Une affaire qui rappelle de fâcheux précédents.
Ils se disputent depuis trente ans le leadership du mouvement islamiste au Maroc. Aujourd’hui, le PJD et Al Adl Wal Ihsane s’affrontent dans un tout autre contexte.
Prévu pour le 19 juin, le premier scrutin législatif de l’après-Kadhafi a été reporté, tandis que la chasse aux sorcières bat son plein et que Benghazi fait cavalier seul.
Ancien ministre de la Justice et avocat du roi, Mohamed Taïb Naciri était unanimement apprécié comme un homme de droit qui excellait tant dans la plaidoirie que dans les médiations discrètes.
Neuf jours durant, le tout-Rabat a swingué, dansé, hurlé et parfois chanté devant les stars Nancy Ajram, Lenny Kravitz, Mariah Carey… Le festival Mawazine, dans la capitale marocaine, est un succès à la fois populaire et people.
L’une, Yamina Benguigui, est une femme d’images. L’autre, Pascal Canfin, un journaliste de sensibilité altermondialiste. On ne les attendait pas forcément au gouvernement français. On avait tort.
Décidé à soumettre les télés publiques à un nouveau cahier des charges, le ministre de la Communication marocain Mustapha El Khalfi a déclenché sans le vouloir une polémique qui a pris les allures d’un feuilleton à rebondissements.
Dans le film « The Dictator », qui sort le 20 juin en France, l’acteur déjanté, Sacha Baron Cohen, parodie Kadhafi. Hilarant pour ses fans, malvenu pour ses détracteurs…
Condamné à un an de prison pour outrage à la police, le rappeur contestataire Mouad Lhaqed est en train de devenir une icône de la liberté d’expression. À son corps défendant.
Le 26 avril, ils étaient nombreux, sur le continent, à suivre le verdict du procès de Charles Taylor. Et à se dire qu’ils pourraient bien un jour, comme l’ancien président libérien, être envoyés à la Cour pénale internationale. Ont-ils des raisons de s’inquiéter ? Enquête.
Quelques jours avant les élections législatives, durant la campagne électorale, les habitants du Sud de l’Algérie ont surtout exprimé leurs frustrations vis-à-vis du pouvoir central. Un mal de vivre indolent, presque discret, mais ce calme est trompeur. Reportage.
Dans son documentaire « Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah », le réalisateur franco-marocain Kamal Hachkar navigue entre sa ville natale, Tinghir, et l’État hébreu, traçant une diagonale de la nostalgie judéo-berbère.
Il jure n’avoir rien changé, mais le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, a pris ses marques, épaulé par des collaborateurs dévoués et une administration bienveillante.
Plus de trois mois après la nomination de son cabinet, le chef du gouvernement islamiste, Abdelilah Benkirane, est à l’épreuve du pouvoir, qu’il partage en bonne intelligence avec le roi Mohammed VI, en évitant soigneusement d’engager le moindre bras de fer.
En une du quotidien de référence El Watan, dimanche 22 avril 2012, les portraits des dix candidats au premier tour de l’élection présidentielle française avec un titre sur quatre colonnes : « La France retient son souffle ». L’Algérie aussi, a-t-on envie d’ajouter.