En pleine campagne présidentielle et après la tuerie de Toulouse, le « télécoraniste » d’Al-Jazira, Youssef al-Qaradawi, a été déclaré persona non grata en France par Nicolas Sarkozy. Mais est-il aussi extrémiste que certains de ses propos le laissent croire ?
La première secrétaire du Parti socialiste a porté la parole du candidat François Hollande devant les Français du royaume. Et noué des contacts précieux dans la perspective de l’alternance.
Sur le dossier du Sahara, le Maroc a reçu le soutien des porte-drapeaux des deux candidats à l’élection présidentielle française : Alain Juppé et, tout dernièrement, Martine Aubry.
Son net recul aux législatives marocaines de 2011 et la cacophonie au sein de son groupe parlementaire fragilisent l’USFP. Même le capitaine, Abdelouahed Radi, a quitté le navire.
L’annonce unilatérale de l’autonomie de la Cyrénaïque, qui concentre l’essentiel des ressources pétrolières libyennes, pourrait remettre le pays sur la voie du fédéralisme. Mais certains redoutent déjà une partition.
Rester aux côtés du fantasque et redoutable Mouammar Kadhafi pendant quarante ans, Safia l’a fait. En silence et en donnant au « Guide » libyen sept enfants. L’infirmière devenue milliardaire se trouve à présent à Alger avec les survivants d’une famille emportée par le vent de l’Histoire.
La Première secrétaire du Parti socialiste français, Martine Aubry, a été reçue en audience par le roi Mohammed VI dans l’après-midi de samedi. Au menu des discussions, bien-sûr : la candidature de François Hollande à la présidentielle française.
Il y a un an, des milliers de jeunes Marocains battaient le pavé aux cris de « liberté, dignité, justice sociale ». Depuis, le nombre de fidèles au Mouvement du 20 février a décru, mais leurs slogans sont restés dans tous les esprits.
Un an après le déclenchement du soulèvement contre Kadhafi, la transition politique piétine en Libye. Même à Tripoli, le vrai pouvoir demeure aux mains de brigades révolutionnaires concurrentes. Règlements de comptes, exactions, insécurité… Le quotidien s’assombrit.
Le roi marocain Mohammed VI a ordonné, le 4 février, la libération de détenus, dont trois cheikhs de la Salafiya Jihadiya. Une pratique ancestrale qui illustre la toute-puissance du monarque.
Le Qatar ne manque pas d’atouts pour rayonner dans le monde. L’émirat a compris très tôt que les influences économique et culturelle devaient aller de pair s’il voulait rivaliser avec les plus grandes nations.
Grands perdants des législatives marocaines du 25 novembre, le RNI, le PAM et l’USFP se retrouvent dans l’opposition face à la coalition au pouvoir. Peuvent-ils s’entendre ?
Délinquance, banditisme, dissémination des armes… Un an après la révolution, les Tunisiens, les Égyptiens et les Libyens sont confrontés à la recrudescence de la violence. Ils se réveillent avec la gueule de bois et la peur parfois irraisonnée d’être plongés dans le même chaos que l’Irak après la chute de Saddam. Enquête.
Pour l’historien français spécialiste de la région, il faudrait mettre entre parenthèses le conflit du Sahara pour avancer sur les autres différends qui oppose le Maroc et l’Algérie.
Trois mois après la mort de Kadhafi, le Conseil national de transition (CNT) ne fait plus l’unanimité. Comme l’a appris à ses dépens son président, Mustapha Abdeljalil, figure jusque-là consensuelle de la révolution libyenne.
Quelles seront les conséquences de la dégradation par Standard & Poor’s de la note d’une série de pays européens ? Réponse de l’économiste français Jacques Attali.
Présentant son programme d’action devant le Parlement, le 19 janvier, le Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, a déjà rompu avec son style de tribun. Converti au pragmatisme, il essuie ses premières critiques…
Nommé le 3 janvier par le roi du Maroc Mohammed VI, le gouvernement de Abdelilah Benkirane (PJD) n’est pas encore réellement entré en fonctions. Il ne sera investi qu’après avoir présenté sa déclaration de politique générale devant le Parlement et obtenu de ce dernier un vote de confiance. Une séance programmée le jeudi 19 janvier.
Une enquête détaillée du « New York Times » recense les victimes civiles des frappes de l’Otan. De quoi relancer la polémique autour de l’intervention occidentale pour renverser Mouammar Kadhafi.
Le Premier ministre Abdelilah Benkirane a réussi à former son gouvernement, qui a été nommé le 2 janvier par le roi du Maroc Mohammed VI. Le PJD, l’Istiqlal, le MP et le PPS y occupent des postes clés, mais le dispositif reste verrouillé par des techniciens et plusieurs ministres non partisans sont reconduits. Analyse.
Le gouvernement libyen va mettre en circulation de nouveaux billets de 1, 5 et 10 dinars, pour remplacer ceux de l’ère Kadhafi. Une monnaie bilingue, frappée en arabe et en anglais.
Opposition extraparlementaire au Maroc, opérations d’intimidation en Tunisie, percée électorale en Égypte… Quiétistes ou violents, les différents courants de l’islamisme radical, notamment le salafisme, se sentent pousser des ailes.
Exclu du jeu politique marocain, mais fer de lance du Mouvement du 20 février, avant de s’en dégager le 18 décembre, Al Adl Wal Ihsane voulait incarner l’opposition de la rue face au futur gouvernement dirigé par les islamistes légalistes.