La mort accidentelle de son bras droit Abdellah Baha prive le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, d’un confident, d’un conseiller et d’un stratège. Amputé de son éminence grise, il devra trouver les ressources pour renforcer son cabinet et rebondir.
En abandonnant les poursuites contre Hosni Moubarak pour meurtres de manifestants, la justice égyptienne a déçu les espoirs de la révolution. Mais faut-il pour autant parler de retour de l’ancien régime ?
La disparition tragique du député marocain Ahmed Zaïdi a conforté ses camarades dans leur décision de quitter l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
En décidant d’invalider le Parlement de Tobrouk, pourtant élu et reconnu par la communauté internationale, la Cour suprême a ajouté à la confusion ambiante. Et semé le trouble.
Fethi Benkhalifa, ex-président du Congrès mondial amazigh, s’est rendu à Paris. À cette occasion, il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique » et de donner son point de vue sur la situation en Libye.
La Coupe d’Afrique des nations ne se jouera pas au Maroc, qui avait demandé un report en invoquant le « péril Ebola ». Récit de ces folles semaines qui ont mis Rabat et la CAF au bord de la crise de nerfs.
Il y a cent ans, la bataille d’El Herri donna un coup d’arrêt momentané à l’avancée coloniale. Lyautey y apprit la vertu de la patience et le royaume chérifien y gagna un héros national aujourd’hui oublié : Moha Ou Hamou.
Le décès d’Ahmed Zaïdi laisse la classe politique marocaine en état de choc. Ce dirigeant socialiste s’était illustré ces derniers mois par son opposition virulente à Driss Lachgar, actuel premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).
Dans son discours de la Marche verte, traditionnellement consacré à la question du Sahara occidental, le roi du Maroc, Mohammed VI, adopte un ton de fermeté destiné tant aux Marocains qu’au monde extérieur.
Nommé chef d’état-major de l’armée en août, ce quinquagénaire à l’allure débonnaire mène contre les jihadistes une guerre moins médiatisée que celle en cours contre Daesh. Mais tout aussi cruciale pour l’avenir de la région. Confidences.
Trois ans après la fin tragique du « Guide » libyen, Mouammar Kadhafi, le renversement d’alliances qui est en train de s’opérer en douceur a remis en selle une frange des partisans de l’ancien régime. Au nom de la guerre contre le terrorisme.
Extrêmement sévère à l’égard des anciennes puissances coloniales, la dernière allocution de Mohammed VI devant l’Assemblée générale des Nations unies a beaucoup surpris.
Le Musée Mohammed-VI d’art moderne et contemporain (MMVI), premier musée national construit par le royaume depuis 1958, a ouvert ses portes mercredi 8 octobre, à Rabat. Retour sur l’évènement phare de la rentrée culturelle marocaine.
Des rangs de l’extrême gauche marocaine au monde feutré de l’ONU en passant par Amnesty, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon au Yémen n’a jamais transigé avec ses convictions.
Séduits par l’expérience concluante de leurs homologues turcs, les islamistes du PJD tentent, depuis 2007, de reproduire la recette AKP. Mais ils doivent composer avec un contexte politique radicalement différent.
Qui sont les meilleurs clients de l’industrie militaire française ? Sur le continent, le Maroc, engagé dans une course avec l’Algérie, se montre particulièrement dépensier.
Détenu au secret depuis fin 2011, l’ex-dauphin du « Guide » représente pour ses geôliers un trésor de guerre inestimable. Que lorgnent avec convoitise toutes les factions rivales.
Depuis le 4 août, les douanes ont renforcé leurs contrôles. Pour le plus grand malheur des trafiquants, mais aussi des commerçants et transporteurs qui n’ont rien à se reprocher.
Le choix du Canadien William Schabas pour prendre la tête de la Commission d’enquête sur les violations du droit international à Gaza lors du dernier conflit suscite une levée de boucliers à Tel-Aviv.
La déliquescence de l’État libyen et la dissémination du terrorisme dans la région relancent le débat sur l’opportunité de l’intervention de l’Otan contre l’ex- « Guide » de la Jamahiriya.
Selon l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, la tuerie de Rabaa al-Adawiya, perpétrée il y a tout juste un an contre des partisans des Frères musulmans, est l’équivalent du massacre de la place Tian’anmen à Pékin en 1989. Au moins 817 personnes y ont péri, le 14 août 2013. Retour en cinq points sur cette journée tragique.
Créé en 2008 par Fouad Ali El Himma, un proche du roi du maroc, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) tente de se donner une nouvelle image. Notamment en multipliant les incursions sur le terrain sociétal.
Les incessants accrochages entre milices se sont transformés en une véritable guerre opposant les islamistes aux combattants de Khalifa Haftar. Il faut dire que, depuis la révolution, rien ne s’est passé comme il aurait fallu.
Le politologue, directeur de l’École de gouvernance et d’économie de Rabat, a participé à l’élaboration de la nouvelle Constitution du Maroc. Il analyse les évolutions du pouvoir, trois ans après le 20-Février.
Pour le président du Conseil national des droits de l’homme, les avancées sociales inscrites dans la nouvelle Constitution sont le reflet de décennies d’évolution de la société et du jeu politique.
En quinze ans de règne, le visage de la monarchie a profondément changé. En rupture avec l’héritage de son père, Hassan II, le jeune roi Mohammed VI a réconcilié le pays avec son passé et ses racines, l’a modernisé et s’est attaqué aux grands défis sociaux. Le bilan de ses quinze premières années de règne en quinze points.