Il y a dix ans, le 16 mai 2003, une quintuple attaque terroriste secouait Casablanca. Un « 11 Septembre marocain » qui a changé le royaume du Maroc en profondeur.
Le « Dati bashing » a marqué des points. La justice a débouté la maire du VIIe arrondissement de Paris, qui souhaitait l’interdiction d’ « Aux noms des pères » (éd. 12Bis), une bande dessinée traitant de la paternité de sa fille Zohra.
L’ambassadrice américaine Susan Rice avait demandé que le mandat de la force onusienne (Minurso) soit étendu à la surveillance des droits de l’homme. Pris de court, le royaume a réagi vertement. Et a finalement obtenu un compromis dans le nouveau texte qui devrait être voté jeudi 25 avril.
Dans le cadre d’une enquête sur l’économie marocaine parue dans l’édition papier de « Jeune Afrique », retrouvez ici une interview d’Abdelkader Amara, ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.
Le président français a achevé jeudi 4 avril au soir sa visite officielle au Maroc, perturbée par le retentissant scandale de l’affaire Cahuzac. Mais du côté des relations franco-marocaines, rien de bien nouveau sous le soleil. D’ailleurs… il pleuvait !
Après sa visite « historique » en Algérie fin 2012, François Hollande est attendu dans le royaume chérifien les 3 et 4 avril. L’occasion de dissiper certains malentendus. Mais aussi de marquer un rapprochement avec Mohammed VI, qu’il connaît mal.
En 1993, Mohamed Aït Ljid Benaïssa est tué en pleine « guerre des facs » entre gauchistes et religieux. Vingt ans plus tard, sa famille réclame toujours la vérité et met en cause des dirigeants actuels.
Diplomate expérimenté, le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères joue un rôle de premier plan dans les dossiers de l’heure, notamment la guerre au Mali.
Dans un entretien avec un journaliste américain, le roi de Jordanie Abdallah II donne son avis sur son entourage, sa famille, les dirigeants des pays voisins, la diplomatie américaine… Décapant.
À peine rentré d’une tournée au Maghreb, le leader du Parti de gauche, natif de Tanger, rêve d’une vaste communauté euro-méditerranéenne. Et fustige pêle-mêle l’islamisme, le Front national et le social-libéralisme.
Il est l’un des écrivains marocains les plus audacieux de sa génération. L’auteur de « Vies voisines » revient sur son engagement politique, son goût pour la langue arabe, et sa conception de la littérature. Rencontre.
Depuis le Printemps arabe, la chaîne qatarie, Al-Jazira, voit son audience progressivement grignotée par ses jeunes concurrentes nationales. Analyse d’un rapport interne confidentiel.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a entamé le 15 mars une tournée africaine qui le mènera au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Gabon. La crise malienne devrait en constituer le fil rouge.
À l’origine de la tentative d’assassinat sur le président du Parlement libyen, Mohamed el-Megaryef, le débat houleux sur un projet de loi visant à déterminer les critères pour écarter de la vie politique les personnalités compromises avec l’ancien régime. Une « épuration » qui pourrait radicalement redessiner le paysage politique.
Officialisation de la langue tamazight, réhabilitation de la darija, place du français, la question linguistique fait plus que jamais débat dans le royaume.
Pour avoir chanté la révolution tunisienne, le poète Mohamed Rachid al-Ajami a été condamné à quinze ans de prison. Dans la petite monarchie du Golfe, la liberté d’expression, ce n’est pas pour demain !
Depuis 2001, la centrale de renseignements a illégalement sous-traité à des pays étrangers la détention et les interrogatoires de 136 jihadistes présumés.
Cinq compagnons de route du « Frère Guide », Mouammar Kadhafi, ont accepté de se confier au journaliste libanais Ghassan Charbel, qui a rassemblé ces entretiens dans un livre en arabe récemment paru. Florilège.
Une vidéo inédite donne les premiers détails du procès de l’ex-dauphin de la Libye, Seif el-Islam Kadhafi. Ce dernier est jugé pour des faits qui remontent à juin 2012, lorsqu’une délégation de la CPI avait été accusée d’avoir comploté son évasion.
Au terme d’un imbroglio qui aura duré plusieurs mois, le Congrès général national libyen a annoncé que les membres de la Commission constituante seront élus au suffrage universel direct. Ce qui promet des débats animés.
Après l’élection des instances du parti, qui lui sont largement inféodées, le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires est très contesté en interne.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, approuve sans réserve l’intervention française au Mali. Et rappelle que la menace terroriste pèse sur l’ensemble de la région.
Deux ouvrages reviennent sur le rôle d’internet et son inscription dans le paysage social et politique au Maghreb et au Proche-Orient. Un phénomène plus ancien qu’on pourrait le croire.