Au menu de la tournée moyen-orientale du roi du Maroc Mohammed VI, les investissements et la crise syrienne. Avec un fil rouge : renforcer le partenariat entre Rabat et le Conseil de coopération du Golfe.
Ancien militant des droits de l’homme, Ali Zeidan a été élu Premier ministre par le Parlement, le 14 octobre. Sa priorité : former un gouvernement et rétablir la sécurité.
Incapable de former un gouvernement de consensus, Mustapha Abou Chagour a rendu son tablier. Si son successeur, Ali Zeidan, aura peut-être plus de chance, cet échec est révélateur d’une situation politique particulièrement confuse.
Auréolés de prestige pour avoir renversé Kadhafi, les groupes de combattants rebelles posent aujourd’hui un problème à la transition politique en Libye. Ces milices peuvent-elles encore faire partie de la solution ?
Au Maroc, alors que la Chambre des conseillers doit prochainement élire son nouveau président, le candidat du PAM, Hakim Benchemass, fait figure de favori. De son côté, la coalition au pouvoir n’est pas parvenue à un accord pour désigner un candidat unique.
Alors qu’elle s’apprête à quitter le département d’État, Hillary Clinton a lancé un dialogue stratégique avec Rabat, dont elle a loué les réformes et l’approche dans le dossier du Sahara.
Comment la diffusion d’un navet sur internet peut-elle provoquer l’attaque du consulat américain de Benghazi et embraser le monde arabo-musulman ? Un 11 septembre, onze ans après les attentats de 2001… Faut-il y voir le signe de la résurgence de l’organisation jihadiste ?
En se portant candidat au secrétariat général de l’Istiqlal, le maire de Fès bouscule l’ordre aristocratique du parti. L’ancien technicien tourneur cache un homme politique doué. Un article publié dans J.A. n° 2697.
Dans le sillage de la victoire des islamistes aux législatives sont apparues de nouvelles personnalités au sommet de la société. Au grand dam des anciennes…
Face aux attaques répétées contre des mausolées soufis, le ministre libyen de l’Intérieur, Fawzi Abdelali, veut éviter de jeter de l’huile sur le feu. Quitte à laisser faire…
Le fils et dauphin de Kadhafi attend son procès, pendant que son frère coule des jours tranquilles à Niamey. À Alger, leur soeur Aïcha et le reste de la famille se font un peu plus discrets.
Le nouveau ministre de l’Intérieur a entrepris de détricoter la politique d’immigration de son prédécesseur, mais avec la modération qui lui est habituelle. Cela lui vaut déjà un flot de critiques, à droite comme à gauche. Est-ce forcément mauvais signe ?
Un mois après les premières élections démocratiques de l’histoire du pays, Mustapha Abdeljalil, qui a dirigé la rébellion contre Mouammar Kadhafi – et mené à son terme la transition – tire sa révérence. Détails inédits sur son parcours et portrait-bilan.
Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi pourrait succéder à Kofi Annan au poste d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en Syrie. Mais d’autres noms circulent pour une mission qui paraît presque impossible.
Jusqu’à récemment, ses bons mots faisaient mouche. Seulement voilà : à force de tirer sur la ficelle, Abdelilah Benkirane finit par déraper. Et par lasser son auditoire.
Pour le professeur marocain de sciences politiques, Mohammed Mouaqit, il n’y a pas de contradiction insoluble entre une supposée loi religieuse et la recherche d’une modernité islamo-compatible.
À l’occasion du discours du Trône, le 30 juillet, Mohammed VI a dressé le bilan des politiques menées. Il en a aussi profité pour recadrer – en douceur – les anciens contestataires et le gouvernement islamiste.
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Égypte ; présence djihadiste dans le nord du Mali ; la secte Boko Haram au Nigeria… La loi islamique est devenue un slogan pour les uns, une crainte pour les autres.
Alors que la polémique sur les délocalisations des centres d’appels rebondit en France, les employés du secteur dans le royaume chérifien peinent à recruter.
Après une année 2011 riche en événements, c’est la déprime pour les émissions de débat. Tiédeur des intervenants, manque d’audace des chaînes… Radios et télévisions n’ont pas encore su accompagner la libération de la parole politique.
Le royaume chérifien, désormais seule monarchie d’Afrique – si l’on excepte l’absolutisme swazi -, ne laisse pas de fasciner au sud du Sahara et d’intriguer ses voisins du Maghreb.
Parmi les diplomates qui pourraient être nommés par François Hollande au poste d’ambassadeur de France en Tunisie, François Gouyette est en bonne position. Ce diplomate expérimenté a été ambassadeur aux Émirats arabes unis et en Libye. Il succèderait à Tunis au « Sarko boy » du Quai d’Orsay, Boris Boillon, qui n’a pas su réparer la brouille née au début de la révolution tunisienne entre les deux pays.
Pour que le système marocain et ses institutions soient effectivement réorganisés, des dizaines de textes devront être élaborés et approuvés d’ici à 2016.
Adoptée le 1er juillet 2011, la nouvelle loi fondamentale promettait de changer en profondeur l’équilibre politique marocain. Il y a eu les législatives anticipées en novembre, la nomination du gouvernement d’Abdelilah Benkirane en janvier. Mais la plupart des textes organiques prévus n’ont pas encore été soumis au Parlement. Ils seront déterminants.
La plupart des musulmans, qu’ils soient ou non pratiquants, ont entamé le 20 juillet trente longs jours de privations. En Tunisie, comme en Algérie et au Maroc, le respect des us et interdits liés à ce mois sacré est presque aussi culturel que cultuel. À quelques différences près. Notamment au regard des non-jeûneurs.