« Jammin with Jammeh » ? Pas vraiment… Le dictateur gambien et les membres de son régime sont bien les seuls à célébrer, ce mercredi 18 février, les cinquante ans d’indépendance de la Gambie et leurs vingt ans au pouvoir. Terrifiés par des arrestations et détentions arbitraires qui se multiplient depuis le coup d’État manqué du 30 décembre 2014, les Gambiens n’ont pas vraiment le cœur à la fête.
Pour faire face à la menace terroriste sur son sol, alors que ses soldats se déploient au Mali contre les jihadistes, le Sénégal renforce son dispositif sécuritaire à ses frontières. Les populations et les communautés religieuses sont invitées à la vigilance.
À 87 ans, Cheikh Tidiane Sy a annoncé le 8 janvier, par la voie du porte-parole des Tidianes, qu’il succèdait à son demi-frère, Serigne Mansour Sy, au Khalifat de la confrérie.
Pour qu’ils puissent être entendus par les enquêteurs, l’Assemblée nationale du Sénégal lève l’immunité de trois députés de l’opposition, soupçonnés de s’être enrichis de façon illicite.
Sociologue et directrice du laboratoire genre de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) à Dakar, Fatou Sarr Sow s’est distinguée dans la lutte pour les droits des femmes au Sénégal. Les législatives de juillet étaient les premières depuis l’adoption de la loi sur la parité de mai 2010, selon laquelle la moitié des candidats de chaque parti doivent être des femmes, la chercheuse revient sur la configuration de l’hémicycle.
Dix ans après le drame du Joola, le ferry qui a coulé au large des côtes gambiennes avec près de 2 000 passagers à bord (presque quatre fois sa capacité), les transports en commun sont toujours aussi bondés au Sénégal, et souvent dépourvus d’équipements de sécurité, sur terre comme sur mer. Les nouvelles autorités s’engagent à lutter contre un phénomène qui a déjà coûté des milliers de vies.
En marge d’un atelier sur la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, qui s’est tenu à Dakar du 16 au 19 septembre, le directeur du Musée national du Mali, Samuel Sidibé, a répondu aux questions de Jeune Afrique. Archéologue de formation, il détaille les menaces qui pèsent sur les monuments du nord du Mali, passé sous le contrôle de groupes islamistes armés.
La victoire sans appel de Benno Bokk Yakaar aux élections législatives du dimanche 1er juillet, selon les résultats officiels publiés mercredi 4 juillet, fortifie le camp de Macky Sall. Le nouveau président sénégalais a désormais les mains libres pour mettre en œuvre son programme. Au risque de décevoir ses électeurs.
Carlos Cardoso est docteur en philosophie et administrateur du programme de recherches au Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), à Dakar. Pour Jeune Afrique, il revient sur la situation de son pays, la Guinée Bissau, sous contrôle militaire depuis le coup d’État du 12 avril dernier.
Moins d’un mois après la défaite des libéraux à l’élection présidentielle, de hauts responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) défient leur secrétaire général, Abdoulaye Wade. La lutte pour la succession de « Gorgui » (le vieux en Wolof) est désormais ouverte. Une situation qui risque de conduire à l’émiettement du parti.
Au Sénégal, la réduction des prix des denrées est au centre des débats pour le second tour de l’élection présidentielle. Quelles marges de manoeuvre pour l’État ? Des experts indiquent la voie à suivre.
À trois mois de la présidentielle sénégalaise, la scission de la principale coalition de l’opposition, Bennoo Siggil Senegal, ouvre une large voie à Abdoulaye Wade dont la candidature à un troisième mandat est controversée. Mais aussi à ses anciens dauphins Macky Sall et Idrissa Seck, ce qui rend un second tour quasiment inévitable.
Le Sénégal s’impatiente de connaître le nom de celui qui devrait représenter l’opposition face à Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de février 2012. Mais les informations qui émanent du comité de facilitation de Beno Siggil Senegaal ne rassurent pas sur la possibilité d’une candidature unique.
À quatre mois de l’élection présidentielle du 26 février 2012, un nouveau visage politique se dessine au Sénégal. Contrairement à 2007, la tendance est favorable au regroupement au sein de grandes coalitions convoitant le pouvoir.