Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Face à une situation qui évolue quotidiennement sur le terrain, les partenaires économiques du Sénégal affichent une confiance que d’aucuns estiment fragile.
Signe d’une détérioration de la situation financière de Niamey sous l’effet des sanctions régionales, l’agence de notation américaine a réduit par trois fois la note de crédit du pays depuis le putsch contre le président élu Mohamed Bazoum.
La troisième édition de l’étude Africa Financial Industry Summit (AFIS) – Deloitte sur l’industrie financière du continent met en lumière les préoccupations des grands patrons du secteur pour cette année. Extrait.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Chaînes d’approvisionnement interrompues, gel des investissements, pertes et manques à gagner commerciaux,… La liste des potentielles pertes économiques résultant du report de l’élection présidentielle est longue. Explications.
Tandis que certains pays d’Afrique se trouvent en position délicate dans le classement de l’International Chamber of Shipping, d’autres affichent de meilleures performances. Jeune Afrique fait le point.
Entre le putsch contre le président Mohamed Bazoum et les sanctions consécutives de la Cedeao, Niamey traverse une période de turbulences financières qui a déclenché un effet domino dans les pays voisins, estime l’agence de notation Moody’s.
Tandis que les gouvernements africains critiquent les agences de notation financière pour leur tendance à « surévaluer les risques », elles continuent d’influencer le paysage économique mondial. À quel point faut-il se fier aux résultats qu’elles proposent ?
Alors que Le Caire et Addis-Abeba ont intégré le groupe le 1er janvier, l’administration d’Abdelmadjid Tebboune, éconduite en septembre, espère toujours rebondir ailleurs. Elle lorgne désormais l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et tente d’intégrer la banque des Brics.
À l’occasion de leurs traditionnels messages de fin d’année, les présidents de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal ont chacun prononcé un discours tourné résolument vers le développement de leurs pays respectifs.
Soumise à un ralentissement économique d’une ampleur historique et significative, la Chine se trouve dans une position délicate, marquée par une baisse substantielle des échanges commerciaux et une réduction des prêts accordés. Dans cette conjoncture, l’Afrique émerge comme la première victime collatérale.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
Alors que les (très) fortunés font face à la première baisse de la richesse globale depuis 2008 dans la plupart des pays du monde, les Africains tirent leur épingle du jeu.
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, considère le bilan économique du Sénégal comme positif, mais reconnaît qu’il reste encore beaucoup à accomplir.
Pour le FMI, les performances de Brazzaville sont globalement satisfaisantes, bien que les réformes structurelles aient connu des retards dans une conjoncture économique complexe. Les efforts sont donc à poursuivre.
Surendettement modéré, confiance renouvelée du FMI, croissance prometteuse mais des secteurs essentiels qui tardent à décoller… À la veille de l’élection présidentielle en RDC, « Jeune Afrique » dresse un panorama du bilan économique du président sortant.
Présenté comme l’initiative majeure de la COP28, le fonds « pertes et dommages » est perçu comme un élément transformateur pour les pays en développement, et donc pour le continent. L’éclairage de Yamide Dagnet, experte du climat.
Si une voie de négociation en faveur d’un allègement des sanctions a été ouverte par les membres de la Cedeao, réunis à Abuja le 10 décembre, celles-ci ne sont toujours pas levées. Le Niger s’engouffre dans une situation économique de plus en plus difficile, réduisant considérablement ses perspectives de reprise. Décryptage.
L’ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l’Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
D’abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d’attraction pour leurs meilleurs éléments.
Connectivité mondiale, zones franches attractives, infrastructures grandioses… Dès sa naissance, l’émirat a tout fait pour se démarquer de l’économie tout-pétrole de ses voisins. Et attirer ainsi la fine fleur du business international.
Au Maroc, des érudits de l’occulte aux flâneurs curieux, nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’île aux sorcières, fascinés par l’aura de mystère qui l’entoure. Reportage au cœur de cette enclave mystique où chaque problème est supposé trouver sa solution.
Déterminés à parler d’une seule voix, les pays africains arriveront à Dubaï avec une série de requêtes. Le rappel de certains engagements non tenus et de grandes ambitions structurantes. En voici la liste.
En opération séduction lors des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, l’ancien cadre du secteur privé, soucieux de son image soigneusement forgée de défenseur des populations vulnérables, a fait en sorte que l’on ne s’appesantisse pas sur sa – trop – grande proximité avec les intérêts américains.
Le sommet entre l’Arabie saoudite et les pays africains qui devait débuter le 11 novembre a été officiellement reporté alors même que de nombreux participants sont déjà sur place. Malgré ce tourbillon diplomatique, des accords ont tout de même été conclus.
Alors que les besoins de financement augmentent, le Fonds monétaire international prévoit d’augmenter de 50 % les quotas distribués aux États à l’occasion de la prochaine revue en la matière, qui doit intervenir à la fin de ce cycle, en juin 2025.
Alors que Brazzaville semble garder la tête hors de l’eau, il reste pourtant fort à faire. C’est du moins ce qui ressort du dernier rapport de Moody’s Investors Service qui a maintenu la note du Congo à « Caa2 » avec une « perspective stable ».
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi de finance 2024 prévoit une dotation record de 110 milliards dollars, alors que l’inflation sur un an a dépassé les 10 % en septembre.