Alpha Condé a été chassé du pouvoir à la suite d’un coup d’État en 2021. Pourtant, contrairement à celles des autres pays du Sahel, l’économie guinéenne résiste. Explications.
Sous l’égide du programme économique et financier soutenu par le FMI, le Sénégal s’apprête à recevoir un décaissement d’environ 275 millions de dollars. Mais, dans un contexte préélectoral marqué par des incertitudes politiques, quelles sont les prévisions économiques pour le pays ?
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
À l’occasion d’un échange avec le président du groupe de la Banque mondiale au Maroc, le milliardaire anglo-soudanais a vertement critiqué l’organisation de l’institution internationale.
Si le Sommet de Paris a permis de constater la nécessité d’une meilleure représentation des pays du Sud au sein des institutions de Bretton Woods, l’heure est venue, selon les intéressés, d’accélérer le mouvement à l’occasion des assemblées annuelles des deux institutions au Maroc.
Étouffée par les conséquences de la guerre en Ukraine, ébranlée par les suites de la pandémie, et victime collatérale du ralentissement de la Chine, l’économie africaine marque le pas, mais certaines poches de résilience émergent.
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Malgré les obstacles posés par le séisme du 8 septembre, Marrakech s’apprête à accueillir les assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale, témoignant de la résilience de la ville et de la confiance de la communauté internationale à son égard.
Les dettes souveraines peuvent être un levier puissant pour le développement économique, à condition qu’elles soient utilisées à bon escient. Comment les pays africains parviennent-ils à convaincre les créanciers ? Explications.
Marrakech a été choisi pour accueillir les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI du 9 au 15 octobre. Un rendez-vous qui n’avait pas eu lieu sur le sol africain depuis 50 ans. Mais après le séisme qui a frappé la région le 8 septembre, des doutes naissent quant à la possibilité de maintenir l’événement.
Éconduit par les membres des Brics, mais déterminé à peser sur l’échiquier internationale, Alger se tourne vers l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et la Nouvelle banque de développement, la banque des Brics, pour rebondir. Mais quelle serait l’utilité concrète de cette adhésion pour l’Algérie ?
Dans le sillage du coup d’État du 30 août dernier, le Gabon – désormais en terrain instable – attire l’attention vigilante des agences de notation. Fitch Ratings vient de mettre le pays sous « surveillance » accrue.
Au regard des indicateurs macroéconomique de l’Égypte et l’Éthiopie qui rejoindront le groupement économique à compter du 1er janvier 2024, la candidature algérienne avait toutes ses chances. Explications.
Pendant son dernier septennat, le président gabonais s’est attelé à diversifier une économie largement dominée par l’industrie pétrolière, avec des réalisations notables. Cependant, nombre de ses engagements restent à tenir.
Selon le dernière édition du Global Wealth Report, alors que les (très) fortunés font face à la première baisse de la richesse globale depuis 2008, les Africains tirent leur épingle du jeu. Explications.
Le 15e sommet des Brics, qui ouvre ses portes ce 22 août jusqu’au 24 août à Johannesburg, sera particulièrement scruté. Notamment car ses pays membres vont aborder la possibilité d’ajouter de nouveaux entrants et de créer une monnaie pour contrer le dollar.
Selon Tidjane Thiam, Rémy Rioux et Makhtar Diop, le développement économique de l’Afrique devrait être grandement stimulé par des investissements massifs dans l’industrie du sport, écosystème porteur de nombreuses opportunités, sur un continent qui ne veut plus se contenter de la charité internationale.
Bien que leur taille demeure modeste, le nombre de fonds souverains est en nette augmentation sur le continent. L’objectif consiste notamment à attirer les investissements vers les secteurs considérés comme stratégiques. Explications.
Alors que Paris a annoncé la suspension de l’aide au développement accordée au Burkina, Ouagadougou a décidé de résilier la convention de concession de l’aéroport de Donsin signée avec Meridiam et AMP. Déjà délétère, le climat entre les deux pays s’assombrit encore.
La croissance de la plupart des pays de la zone a ralenti au cours de l’année écoulée. Pourtant, selon la BAD, certains, comme le Bénin, le Mali ou le Togo, tirent leur épingle du jeu.
La filiale de l’Agence française de développement prévoit le déploiement de 500 experts techniques internationaux d’ici 2027, avec une attention particulière pour le continent. Dans un contexte de troubles dans les pays du Sahel, le directeur général d’Expertise France détaille les priorités de son institution.
Alors que 82 % de la population libanaise a basculé dans la pauvreté, la migration économique vers l’Afrique prend de l’ampleur. Des Libanais issus de la classe moyenne viennent chercher de nouvelles opportunités dans les capitales du continent.
Tourisme, hydrogène vert, croissance économique. La normalisation des relations entre le Maroc et l’Algérie marquerait le début d’une nouvelle ère pour les deux pays et toute la région.
Les « fils de » originaires du Liban prennent petit à petit les commandes des groupes familiaux établis en Afrique, redéfinissant le paysage des affaires du continent, avec une approche qui se démarque parfois de celle de leurs aînés.
« Business is business ». Une philosophie de vie qu’appliquent ceux qui ont fui un pays en proie aux crises pour un continent qui regorge d’opportunités. Alors que le Liban traverse l’une des périodes les plus tumultueuses de son histoire, sa diaspora établie en Afrique est résolument tournée vers l’avenir.
L’économiste était auparavant responsable du Sénégal, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et la Gambie au sein de la filiale de la Banque mondiale dévolue au secteur privé. Rencontre.
Grâce au mécanisme novateur dette-nature, Libreville devrait voir ses créances s’alléger de 450 millions de dollars. En contrepartie, le pays s’engage à protéger une partie de son écosystème marin. Explications.