Exclu de l’initiative commerciale phare des États-Unis avec l’Afrique (Agoa) en 2019, le Cameroun a affiché sa volonté de réintégration. Selon le gouvernement, cela pourrait permettre au pays d’amoindrir le poids de sa dette, en boostant notamment ses exportations.
Les créanciers bilatéraux du Ghana doivent se réunir sous l’égide du Club de Paris, mardi 11 avril, pour discuter d’un plan de restructuration de la dette du pays. Une rencontre scrutée de toutes parts car, sans réaménagement de ses arriérés, Accra ne pourra pas bénéficier de l’aide promise par le FMI.
À l’aune d’un monde qui s’adapte et évolue crise après crise, les bailleurs internationaux doivent repenser leur modèle. C’est avec cet impératif que s’ouvrent les Réunions de printemps 2023 de la Banque mondiale et du FMI, du 10 au 16 avril à Washington.
Le continent enregistre une reprise de l’activité économique à plusieurs vitesses, avec de fortes variations d’un pays à l’autre, souligne la Banque mondiale dans la dernière édition de son rapport « Africa’s Pulse ».
Le nombre de millionaires sur le continent ne cesse d’augmenter au fil des ans. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution, qui devrait s’installer dans le temps.
Ce financement constitue la plus importante somme débloquée ces dernières années par l’institution. En tout, dix projets seront financés au Burkina Faso, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée Bissau, au Mali et au Niger. Jeune Afrique fait le point.
Le boycott des hydrocarbures russes par l’Union européenne a redistribué les cartes en bousculant la demande. Une nouvelle tendance qui a un impact considérable sur les investissements gaziers.
Victime collatérale de la guerre en Ukraine, le Maroc, qui comme la plupart des économies continentales digère toujours les effets de la pandémie de Covid-19, a demandé l’aide du FMI. Une première en dix ans.
Alger a récemment annoncé avoir atteint l’autosuffisance dans ce secteur, un objectif que le gouvernement cherchait à atteindre de longue date. Qu’en est-il en réalité ?
Désigné par le président américain Joe Biden pour diriger la Banque mondiale, Ajay Banga entame sa tournée mondiale en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et des membres du gouvernement.
Actif dans 48 pays et sur six continents, le négociant, dont la réputation a été entachée par le passé d’affaires de corruption, a subi une fraude « systématique » dans le cadre d’achats de nickel à un homme d’affaires indien. Récit d’une escroquerie de haut vol.
La candidature de l’Indo-Américain Ajay Banga pour diriger la Banque mondiale ne fait pas l’unanimité. Pour autant, le continent appuie le choix de la Maison-Blanche. Explications.
L’ancien directeur général de Mastercard (2010-2020), Ajay Banga, a été désigné par Joe Biden pour succéder à David Malpass en tant que président de la Banque mondiale. Cet Américain né en Inde, issu de la sphère privée, est notamment spécialisé dans la mobilisation de fonds privés.
Pénurie de devises, crise du carburant, inflation… Alors que le Nigeria traverse une mauvaise passe économique, les propositions des candidats sur ces sujets pèseront significativement sur la décision des électeurs.
Inflation, ralentissement de la croissance, rupture des chaînes d’approvisionnement : à peine remis des effets de la pandémie, le continent plie mais ne rompt pas. Pour le moment.
En marge du sommet de l’Union africaine, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie comptait consacrer 1 milliard de dollars de son budget à l’aide au développement sur le continent.
Proche de Donald Trump, accusé de climato-scepticisme ou, parfois, d’être un adversaire du multilatéralisme, David Malpass quittera ses fonctions à la tête de la Banque mondiale en juin, soit un an avant la fin de sa mission. Au bout de ses quatre années de mandat, quel est le bilan de l’institution en Afrique ?
La guerre en Ukraine et le Covid-19 ont bouleversé l’économie mondiale. Leur impact se fait ressentir jusque dans la relation entre les deux continents qui se refaçonne au gré d’une « diplomatie du gaz » définissant un nouveau rapport de force.
En défaut de paiement depuis 2020, la Zambie peine à convaincre la Chine de restructurer sa part de la dette qui s’élève à plus de 6 milliards de dollars. Alors qu’aucun accord n’a été conclu, Pékin appelle les créanciers multilatéraux à se joindre à l’effort.
Après des années de croissance, l’économie rwandaise se contracte. La stratégie nationale de transformation qui porte sur le numérique, la résilience climatique et l’économie circulaire, devrait inverser la tendance.
Déficit de financement, impact des crises mondiales, rôle grandissant du numérique, Russie, Chine… Christian Yoka, directeur du département Afrique de l’AFD, livre son analyse des grands enjeux économiques auxquels fait face le continent.
Après avoir levé les subventions sur les produits pétroliers, comme l’avait préconisé le Fonds, Yaoundé pourra bénéficier d’un décaissement de 55,2 millions en droits de tirages spéciaux (DTS) de la part de l’institution. Une aide qui tombe à pic pour le pays, impacté par la crise économique.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Avec une prévision de croissance moyenne de 3,5 %, l’Afrique subsaharienne résiste à la morosité mondiale. Mais l’inflation et la dette restent des épées de Damoclès pesant sur les économies du continent.
En 2022, la guerre en Ukraine a redistribué les cartes de l’approvisionnement en hydrocarbures. Nigeria, Angola, RDC… De nombreux pays africains disposent des ressources cruciales pour l’Europe, assure le PDG d’Eni.
Lors de son discours de fin d’année, le président du Cameroun a abordé l’épineuse question des subventions sur le pétrole en laissant entendre qu’elles pourraient diminuer, voire disparaitre, en 2023. Une décision qui serait lourde de conséquences.
Croissance en berne, baisse des exportations, différends avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). En 2022, les économies guinéenne et malienne ont connu une passe difficile. Jeune Afrique fait le point.
Alors que l’année s’achève, l’heure est au bilan. Tour d’horizon des économies qui ont le plus souffert, et de celles qui s’en sont le mieux sorties sur le continent.