Alors que le maire de Bibey est à nouveau attendu devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, des rumeurs ont fait état de son arrestation. Joint par Jeune Afrique, l’intéressé dément.
Militant de la première heure aux côtés d’Ahmadou Ahidjo puis de Paul Biya, El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou est décédé le 13 octobre dernier. Or il jouait un rôle essentiel dans la stratégie du parti au pouvoir dans le septentrion.
Programmé du 15 au 17 décembre à Kribi, le premier congrès ordinaire du Parti camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral Libii a été finalement interdit à cause de risques de « troubles à l’ordre public ». L’opposant dénonce des « stratégies obscures ».
Francis Ngannou, boxeur et pratiquant d’arts martiaux mixtes (MMA), et le basketteur Joel Embiid, tous deux d’origine camerounaise, ont été élevés à la prestigieuse distinction de commandeur de l’ordre de la Valeur, par le président Paul Biya, le 21 novembre.
Robert Kona, fondateur du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a déposé une plainte contre Cabral Libii devant le tribunal de première instance du Mayo-Kani à Kaélé (Extrême-Nord). Il l’accuse de lui avoir usurpé sa formation politique. Et compte bien la lui reprendre.
Le Camerounais a fait son entrée dans le top 10 de la World Boxing Council (WBC). Un classement qui lui permet de partir à la conquête de la ceinture de champion du monde des poids lourds, détenue par le célèbre boxeur britannique depuis 2020.
Le 6 novembre dernier, le fils aîné du président a officiellement adhéré au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). S’apprête-t-il à faire son coming out politique ?
Le député du Social Democratic Front Jean-Michel Nintcheu rejoint le Front pour le changement au Cameroun, nouvelle appellation du Rassemblement pour la patrie. Avec comme ambition de porter les idéaux socialistes jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Très présent sur les réseaux sociaux, le jeune homme navigue entre la majorité et l’opposition. Il a aussi tenté de miser sur l’Assemblée, transformée en tribune. Où en est le trublion de la présidentielle de 2018 à l’aube de celle de 2025 ?
Alors qu’il peine à livrer les chantiers routiers pourtant annoncés en grande pompe, le ministre des Travaux publics est visé par diverses accusations de corruption ou de détournements de fonds publics. Mais son carnet d’adresses lui a jusqu’ici permis d’éviter la chute.
Depuis les États-Unis où il s’est installé en 1995, Richard Bona, chanteur et bassiste américain d’origine camerounaise, est l’un des plus virulents pourfendeurs du régime de Paul Biya à l’étranger. Il s’est ainsi attiré la sympathie des milieux d’opposition, mais aussi l’ire des pontes du régime.
La disparition de l’homme d’affaires El Hadj Mohamadou Ousmanou Abbo, cacique régional du parti au pouvoir, va-t-elle obliger Paul Biya à revoir ses plans dans l’Adamaoua ? La recomposition a déjà débuté, notamment lors des obsèques du milliardaire.
Autorisé à quitter le Cameroun afin de recevoir des soins, le président de l’Assemblée nationale n’est toujours pas parti. En cause notamment, un conflit entre son directeur de cabinet, Boukar Abdourahim, sa famille et des députés. Explications.
Un collectif de paysans camerounais vient de remporter une bataille dans le conflit qui l’oppose à la Socapalm et au groupe Bolloré. Mais la guerre n’est pas pour autant terminée.
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise a convoqué les autorités coutumières, le 7 octobre, à Tokombéré. S’ils ont officialisé leur soutien à la candidature au chef de l’État en 2025, d’autres sujets plus sensibles ont été mis sur la table.
Alors qu’approche la présidentielle de 2025, les maillages partisans des régions camerounaises sont particulièrement scrutés. Mais, à l’Est, Paul Biya ne semble guère menacé : grâce à son épouse Chantal et aux relais de cette dernière, il y a verrouillé le jeu politique.
Le président de l’une des factions séparatistes de la République fédérale autoproclamée d’Ambazonie manœuvre pour que les États-Unis et les Nations unies fassent pression sur le président Paul Biya. Et ce, en faveur de l’indépendance du Cameroun anglophone.
Alors que, depuis plusieurs jours, une rumeur très relayée sur les réseaux sociaux fait état de difficultés nouvelles pour venir étudier dans l’Hexagone, Jeune Afrique fait le point.
Les enseignants camerounais et leur collectif On a trop supporté ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève entamé en février 2022. Au point de déstabiliser la République, comme l’affirme le gouvernement ?
Dans une tribune envoyée à la Fifa et à la Confédération africaine de football, des acteurs du football camerounais dénoncent le « silence » et la « complicité » de ces instances face aux accusations qui pèsent sur le président de la Fecafoot.
Le président William Ruto a déclaré que son pays réfléchissait à supprimer les visas pour tous les étrangers. Une initiative saluée par la société civile kényane.
Au Cameroun, le Grand Nord est, depuis 2017, la proie des prises d’otages et des demandes de rançons. Accentué par les crises au Tchad et en Centrafrique, ce phénomène a déjà entraîné des préjudices qui se comptent chaque année en milliards de francs CFA.
Alors que la recherche d’alliés politiques et traditionnels en vue de la présidentielle de 2025 s’intensifie, la toute-puissante main du RDPC n’est pas étrangère à l’élection du nouveau monarque de Maroua.
Le journaliste Bertrand Ayissi a été placé en « détention administrative » à la compagnie de gendarmerie de Ngaoundéré, le 12 septembre. Au centre de son audition : une enquête consacrée à différents trafics dans la région.
Les présidents camerounais et centrafricain se sont entretenus au palais de l’Unité, le 12 septembre. Coup d’État au Gabon, coopération sécuritaire… Leur entretien a duré plus de deux heures.
Le coup d’État qui a provoqué la chute d’Ali Bongo agite aussi à Yaoundé. Les opposants à Paul Biya estiment qu’il pourrait subir le même sort que son voisin, tandis que ses partisans l’affirment : « Le Cameroun n’est pas le Gabon ».
Les sécessionnistes envisagent une nouvelle fois de faire capoter la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. L’armée et les autorités se mobilisent pour les tenir en échec.
Le 29 juillet 2016, l’ancien directeur de la télévision publique camerounaise était écroué pour des soupçons de détournement de fonds publics. Le début d’un calvaire judiciaire hors norme, marqué par une centaine de passages à la barre, qu’il raconte à Jeune Afrique.