Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun a annoncé des poursuites disciplinaires à l’encontre de l’avocate Michèle Ndoki, candidate à la présidence du parti. Entre cette dernière et Maurice Kamto, le fossé ne cesse de se creuser.
Apparue dans la foulée de la présidentielle de 2018, la Brigade anti-sardinards (BAS) continue de boycotter les soutiens (avérés ou présumés) du chef de l’État. Mais les violences qui ont émaillé le concert de l’artiste Grace Decca, le 4 juin en Angleterre, ont mis en évidence les divisions du mouvement.
Confronté à des voix dissonantes en interne, l’opposant camerounais a affirmé être visé, depuis plusieurs années, par des opérations clandestines montées par des services de l’État.
Depuis des années, il revendique sa filiation avec le président camerounais, qui n’a jamais démenti ses allégations. Portrait d’un ambitieux qui se rêve en héritier.
Alors que la présidentielle de 2025 approche, les divisions se multiplient au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. La « gouvernance du secret » pousse certains militants à quitter le navire.
Initiateur de la lutte fratricide pour l’indépendance de l’Ambazonie, Lucas Ayaba Cho continue aujourd’hui de paralyser tous les processus de médiation dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun. Portrait d’un chef de guerre, « ennemi juré » de Yaoundé.
L’arrestation, lundi 29 mai, de l’avocat Fabien Kengne a provoqué l’indignation de la société civile camerounaise. Et a relancé le débat sur une liberté d’expression jugée en péril.
Simon Mpeke, connu comme « l’apôtre des Kirdis », a été proclamé vénérable par le pape François et le Vatican le 20 mai. Il pourrait devenir le premier Camerounais à être béatifié puis canonisé.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et principal opposant à Paul Biya arrive à Paris ce vendredi 26 mai, dans le cadre de ses activités universitaires. Mais son programme sera également consacré à de discrètes réunions avec des responsables de son parti.
Dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua, l’opposition compte capitaliser sur les frustrations populaires pour faire barrage à Paul Biya dans l’optique de la présidentielle 2025. La perspective d’une coalition se précise.
Cinquante femmes ont été kidnappées par des séparatistes anglophones, le 19 mai. Leur crime : avoir dénoncé les taxes et le couvre-feu imposés dans le village.
Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, a organisé le 17 mai un meeting pour appeler Paul Biya à briguer un huitième mandat en 2025. La campagne et les polémiques sont déjà lancées.
Alors que le conflit dure depuis plus d’un mois entre les troupes d’Abdel Fattah al-Burhane et de Mohamed Hamdan Daglo, les tentatives de médiation se multiplient. Le chercheur Roland Marchal en décrypte les enjeux pour Jeune Afrique.
L’accident d’un car Touristique Express, qui a fait quatorze morts le 9 mai, a une nouvelle fois mis en lumière la dangerosité des routes camerounaises. Après avoir suspendu la compagnie, le gouvernement a rapidement rétropédalé, en l’absence d’alternatives.