Côte d’Ivoire : Le bien-être des populations
Entre 2012 et 2017 le pays a connu une croissance annuelle moyenne d’environ 8 %, faisant de son économie l’une des plus dynamiques de l’Afrique de l’Ouest.
Le PIB par tête d’habitant a augmenté de 33 % depuis 2012. Et le taux d’investissement global est passé lui de 12 %, en huit ans, en 2012 à 19,5 % en 2017, grâce aux secteurs public et privé.
Le climat des affaires a été amélioré, comme le montre le renforcement du classement de la Côte d’Ivoire dans « Doing Business » : le pays est passé de la 167e place en 2012 à la 142e place en 2017 !
Le taux d’inflation en moyenne annuelle est maintenu en dessous de la norme communautaire de 3 % depuis 2012 et le revenu national s’est accru de 80 % entre 2012 et 2015 (Banque mondiale).
Le niveau de pauvreté est à la baisse, 46 % contre 51 % en 2011 ; mais il reste encore trop élevé et le gouvernement a décidé en 2018 de faire de cette année « l’année du social » traduisant ainsi en actes la volonté d’accélérer son action dans les secteurs sociaux, pour y remédier.
C’est ainsi que le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) a vu le jour. Ses actions touchent principalement :
- la santé et le renforcement du programme de gratuité ciblé, la mise en place progressive de la couverture maladie universelle et la protection sociale ;
- L’éducation et l’amélioration des conditions de vie des élèves en milieu scolaire, tout en renforçant l’accès et le maintien à l’école des enfants de 6 à 16 ans, notamment pour les jeune filles. L’accès aux biens de première nécessité, au logement, à l’eau potable, à l’énergie et aux transports, aux biens de grande consommation ;
- Et enfin l’emploi en faveur des jeunes et des femmes. Ce dernier point est important, basé sur les compétences et leur développement, pour renforcer les capacités des jeunes à travers des formations qualifiantes de reconversion et d’apprentissage.
Développement aussi de l’entrepreneuriat qui consiste à financer des projets structurés de créations d’entreprises formelles.
Et d’autre part, l’action du gouvernement s’est attachée à créer des conditions de mieux-être des populations, en milieu rural et d’assurer la sécurité alimentaire. Cela prend en compte la maîtrise des charges de transports grâce au reprofilage de 120 000 km de routes ou de pistes rurales, Ce qui améliore les conditions d’acheminement des produits agricoles vers les centres urbains et crée bien sûr des emplois.
Pour mettre en place ces mesures et les diverses actions qui en découlent et par souci d’efficacité, le regretté Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly a fixé les dispositifs de pilotage actifs et réactifs :
un comité de pilotage, un coordinateur général et des responsables pour chacune des mesures du plan ; auquel s’ajoute un personnel dédié à la gestion du programme c’est-à-dire un contrôleur financier, un agent comptable et un audit annuel. Rien n’a été laissé au hasard dans sa mise en œuvre le PSGouv requérant l’adhésion et la participation de tous.