OCP : Un acteur minier soucieux de l’Environnement

Face à des besoins alimentaires et industriels mondiaux grandissants, la demande en engrais phosphatés ne peut, naturellement, qu’aller crescendo. Dès lors, produire encore plus entraîne une hausse de la consommation d’énergies (eau et électricité) et une activité d’extraction plus intense des sites miniers. Le défi majeur des acteurs miniers demeure la réalisation des Objectifs de Développement Durable, fixés par l’ONU à l’horizon 2030, qui vont assurer la préservation de l’Environnement.

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© Vue panoramique de la plateforme industrielle de Jorf Lasfar

Pour un acteur industriel comme le Groupe OCP, qui s’est engagé à doubler sa capacité d’extraction et à tripler sa capacité de production d’engrais phosphatés, l’augmentation de sa capacité de production industrielle doit être corrélée à la préservation de la Planète. En effet, le Groupe a su réussir le pari d’augmenter sa capacité de production tout en réduisant sa consommation d’énergies et de fait son empreinte carbone.

Jorf Lasfar, hub mondial des produits phosphatés

Il y a exactement 100 ans, OCP a débuté son activité par l’extraction de roche brute avant de la renforcer par la production d’acide phosphorique et d’engrais. Le repositionnement industriel du Groupe s’est en effet opéré dès 1965 avec la création de Maroc Chimie, le premier complexe de production d’acide phosphorique à Safi, puis à partir de 1986 avec la construction de la plateforme de Jorf Lasfar qui devient la pierre angulaire de sa transformation industrielle.

Ce complexe industriel de pointe repose sur le concept de « plug and play », qui permet à de grandes entreprises internationales de produire des produits phosphatés de qualité à des coûts compétitifs, en utilisant les infrastructures du Groupe, ses processus, son savoir-faire et ses matières premières, tout en bénéficiant de sa main-d’œuvre qualifiée. En effet, de 1997 à 2008, Jorf Lasfar s’est distingué par la diversification des produits et des partenariats stratégiques. Le site est devenu une plateforme internationale accueillant plusieurs partenariats avec les indiens, les pakistanais et les brésiliens pour créer en JV des unités industrielles : IMACID, PAKPHOS, BUNGE… La production de ces joint-ventures est destinée à sécuriser l’approvisionnement de ces pays partenaires en acide phosphorique (Inde, Pakistan) et en engrais (Brésil).

En 2008, OCP lance un ambitieux programme de transformation industrielle conciliant performance industrielle, respect de l’environnement, inclusion de l’écosystème et optimisation de la consommation des ressources. Ce programme vise ainsi à consolider le leadership du Groupe sur le marché du phosphate brut et de l’acide phosphorique et, surtout, à le positionner en tête du marché des produits phosphatés à forte valeur ajoutée : les engrais.

Durant la même année, le Groupe démarre les chantiers de la première vague de ce programme de transformation tels la construction de la laverie Merah El Ahrach (MEA), la laverie et la nouvelle mine El Halassa, l’adaptation de la mine de Merah El Ahrach et Daoui, et le Slurry Pipeline. Lancé en 2014, le Slurry Pipeline révolutionne le mode de transport du phosphate. Il s’agit du plus long pipeline de transport du phosphate au monde. Reliant le site minier de Khouribga à la plate-forme de transformation de Jorf Lasfar sur une longueur de 235 kilomètres, il se veut une prouesse d’ingénierie qui permet au Groupe de consolider sa démarche en faveur de la préservation de l’Environnement.

En Juillet 2013, débutent des travaux de construction de quatre nouvelles usines pour la fabrication et la commercialisation d’engrais et autres dérivés phosphatés. Elles donneront naissance aux Jorf Fertilizer Company (JFC) 1, 2, 3 et 4. JFC 1 sera dénommée Africa Fertilizer Complex (AFC). Inaugurée en 2016, AFC a une capacité de production d’un million de tonnes d’engrais par an destinés aux marchés africains.

Aujourd’hui, Jorf Lasfar s’étend sur 1 800 hectares et se veut la plus grande plateforme intégrée de production d’engrais phosphatés au monde. OCP propose ainsi des formules d’engrais adaptées aux sols et cultures de différentes régions agricoles.

Générer une énergie propre et réduire l’empreinte carbone

Avec une expérience d’un siècle, OCP a toujours pris en compte son rôle d’acteur minier engagé pour le développement d’une industrie durable. L’ambition de « Nourrir la terre pour nourrir la Planète » s’accorde à la stratégie d’Economie Circulaire mise en place par sa Sustainability Platform et promue par le Groupe, dont l’approche vise à créer une dynamique verte, ainsi qu’à favoriser la symbiose avec l’écosystème industriel et les communautés. Cette nouvelle approche, qui consiste à passer d’un schéma linéaire de consommation des ressources à une approche circulaire, se concrétise à travers quatre axes : la préservation des ressources, la production durable, la rationalisation de la consommation et la valorisation des déchets en ressources.

Dès 2011, OCP lance un vaste programme « Eau » afin de garantir une gestion intégrée et durable des ressources hydriques. Grâce à ses stations de traitement des eaux usées (STEP) et de dessalement d’eau de mer présentes dans certains sites industriels, la consommation en eau douce d’OCP représente aujourd’hui moins de 0,3% des ressources en eau du pays. A terme, 100% des besoins industriels en eau du Groupe seront satisfaits à partir d’eaux non conventionnelles (eaux usées traitées et eaux dessalées). 5 millions de m3 d’eaux usées urbaines sont recyclées chaque année au niveau de la ville minière de Khouribga et l’utilisation du Slurry Pipeline permet une économie annuelle en ressources hydriques jusqu’à 3 millions de m3.

© Station d’épuration des eaux usées  – ville de Khouribga 

En outre, les besoins énergétiques des sites industriels d’OCP sont assurés par une énergie électrique propre et ce grâce à la cogénération qui récupère de la chaleur dégagée par la production de l’acide sulfurique pour produire de l’énergie électrique sans aucune émission de CO2.  Ce procédé couvre aujourd’hui la totalité des besoins électriques pour la production d’acide phosphorique et d’engrais à Jorf Lasfar et 75% à Safi. Sur les sites miniers de Khouribga et Gantour, où la cogénération ne peut être envisagée, OCP recourt à l’éolien. Dès 2013, un premier accord d’approvisionnement électrique de 100GWh/an a concerné Phosboucraa. Il couvre actuellement 100% du besoin des activités minières du site, via le Parc Eolien de Foum El Oued. En 2016, les deux sites miniers de Benguerir et Khouribga ont démarré leur alimentation en énergie propre éolienne. En 2019, 86% de l’énergie électrique que consomme OCP provient d’énergies propres. Elle devrait atteindre le seuil de 100% d’ici 2030.

En matière d’empreinte carbone, le Groupe continue d’investir dans les technologies les plus innovantes en matière de culture du carbone afin de capturer les émissions de CO2 et contribuer autant que possible au ralentissement du changement climatique. En témoigne le Slurry Pipeline qui a permis, depuis 2014, de contenir l’équivalent de plus de 2,6 millions de tonnes d’émission de CO2. Aujourd’hui, l’ambition du Groupe est de réduire 50% des émissions de carbone d’ici la fin 2030, pour ensuite neutraliser totalement son empreinte carbone à l’horizon 2040.

En définitive, pour OCP, produire durablement plus de phosphates va de pair avec le développement de projets ambitieux et nécessaires pour préserver l’environnement. Cela passera inévitablement par une industrialisation plus propre qui recourt aux énergies vertes et des programmes tenant compte de l’impératif besoin de nourrir et protéger la Planète pour les générations futures.

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