Côte d’Ivoire 2025 : réussir ensemble

« Maintenant, nous allons passer à une autre étape. Notre programme pour 2025 va accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire, avec une participation plus importante de toutes les forces vives de la nation pour une croissance encore plus inclusive vers une Côte d’Ivoire plus solidaire.»

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UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL

« L’émergence est un pari sur l’avenir. L’avenir se planifie,
et l’émergence se construit dans la paix, la sérénité,
le dialogue et la cohésion sociale. »
 © BRUNO LEVY / JA – Alassane Ouattara – Président de la République de Côte d’Ivoire

© BRUNO LEVY / JA – Alassane Ouattara – Président de la République de Côte d’Ivoire

« Une croissance forte n’arrive pas par miracle. Elle est le résultat d’une persévérance dans le temps, de la mise en place d’un ensemble cohérent de réformes structurelles de grande envergure et d’investissements publics et privés bien ciblés, dans un cadre macroéconomique stable et planifié. »

Alassane Ouattara – Président de la République de Côte d’Ivoire

 © LUC GNAGO/REUTERS – Le président Alassane Ouattara avec le Premier ministre, Patrick Achi.

© LUC GNAGO/REUTERS – Le président Alassane Ouattara avec le Premier ministre, Patrick Achi.

La Côte d’Ivoire aujourd’hui, ce sont plus de 26 millions d’habitants et un produit national brut (PNB) de près de 45 milliards de dollars. C’est aussi la première puissance économique de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Le pays se trouve au cœur des stratégies de défense et de sécurité régionale. Sa stabilité et sa vision d’une Afrique moderne sont essentielles à la sous-région.

Dix ans de croissance ininterrompue, une économie diversifiée, des ressources agricoles et énergétiques en quantité, un cadre macroéconomique sain, une dette sous contrôle, un réseau relationnel international sont le fruit d’un long travail d’élaboration et de préparation, le fruit d’un travail collectif d’une équipe soudée autour du président Alassane Ouattara.

La reconstruction

2011-2020 fut une décennie d’incroyable évolution pour la Côte d’Ivoire. Après vingt ans de stagnation, de divisions et de violence, la Côte d’Ivoire est redevenue le pays phare de la région.

L’autorité de l’État a été rétablie. Il assume ses fonctions essentielles que sont l’éducation, l’accès aux soins, à l’électricité, au logement pour tous. Les institutions ont été restaurées, renforcées. Elles sont le rempart en cas de crise et assurent la continuité de l’État. L’État se met au service de la nation, se préoccupe des infrastructures indispensables et du bien-être des citoyens. Il doit consolider l’unité nationale, lutter contre le tribalisme, renforcer les valeurs de paix, de justice et la démocratie.

Aujourd’hui, l’objectif pour le président Alassane Ouattara est de maintenir un cycle long de croissance, pour une meilleure répartition des richesses et une Côte d’Ivoire rassemblée. L’entreprise privée va se trouver au cœur de cette stratégie, le secteur privé se doit de s’investir et d’investir dans cette nouvelle phase.

Préserver et poursuivre

L’État s’y est préparé depuis quelques années notamment en examinant l’expérience des pays d’Asie, comme le Vietnam ou la Thaïlande.

Le Premier ministre, Patrick Achi, fut, avec feu Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, l’un des architectes du programme économique préparé pour 2025. À ses côtés, de nombreux quadras et quinquas, élevés dans la pépinière du RDR/RHDP, assurent la relève. Abdourahmane Cissé, 40 ans, ministre Secrétaire général de la Présidence, en est un symbole. Diplômé de la prestigieuse école polytechnique de Paris, conseiller économique puis ministre du budget, il est au cœur de l’action.

2021 • 2025

Une Côte d’Ivoire moderne et solidaire

C’est un nouveau challenge que la Côte d’Ivoire se doit de tenir par un taux élevé de croissance tout au long des prochaines années. Une condition essentielle pour augmenter la richesse nationale, absorber la poussée démographique, garantir des emplois et obtenir des résultats tangibles en matière de développement humain.

Le programme doit accélérer la transformation économique et sociale. Il repose sur cinq piliers :

> PREMIER PILIER : la paix, la sécurité et la cohésion sociale, préalable indispensable pour que les Ivoiriens puissent planifier leur avenir, se projeter et investir sereinement.

> DEUXIÈME PILIER : la création d’emplois. L’État doit jouer son rôle de chef d’orchestre pour organiser la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et agencer en conséquence les secteurs économiques et motiver le secteur privé national.

> TROISIÈME PILIER : la création d’un cadre de vie agréable et d’un environnement d’investissement attractif dans chacune de nos régions dans un environnement sain et préservé et l’accélération de la création de logements sociaux en zones urbaine et rurale.

> QUATRIÈME PILIER : le développement d’une administration plus performante et plus engagée, au service du secteur privé, des régions et des citoyens. C’est l’émergence d’une véritable méritocratie au sein de l’administration publique.

> CINQUIÈME PILIER : c’est l’homme

L’Ivoirien nouveau est au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire. Chaque Ivoirien, chaque Ivoirienne, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, doit devenir un acteur du développement, et contribuer par son travail à la création de richesse et au développement. Il doit être imprégné des valeurs nationales, et ses compétences doivent être valorisées.

L’homme est la finalité mais aussi le moyen pour atteindre ces ambitions.

 © DR

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Un label

« Made in Côte d’Ivoire » Cap sur le privé

Véritable accélérateur pour le développement, le secteur privé doit mettre en place une politique volontariste pour la fabrication locale de produits industriels ou semi-industriels. Il faut accepter l’idée de promouvoir la production locale et de la transformer créant ainsi une vraie valeur ajoutée et commencer à faire émerger à côté des services et du commerce un secteur industriel de qualité mais aussi compétitif. Les domaines sont nombreux de l’agriculture à l’automobile aux produits consommables aux biens d’équipement, la construction. Dans les projets, figure la création d’usines d’assemblage, d’équipements de transport, de matériel électronique et médical ; figure aussi le développement d’une industrie automobile avec des usines de montage. La transformation des produits nationaux donnera lieu au label « Made in Côte d’Ivoire ». De belles capacités d’investissement, de production, de commercialisation et de création d’emplois !
 © Abidjan : le quartier du Plateau et ses tours à usage administratif, financier et commercial. — Mariage de la mer et de la végétation dans la lagune d’Assinie.

© Abidjan : le quartier du Plateau et ses tours à usage administratif, financier et commercial. — Mariage de la mer et de la végétation dans la lagune d’Assinie.

Développement durable, une priorité

Maintenir une croissance élevée suppose la gestion du capital naturel. La Côte d’Ivoire doit faire face aux défis engendrés par les changements climatiques et les exigences de la transition énergétique. Les menaces sont réelles : inondations, dérèglement de la pluviométrie, affaiblissement du littoral, hausse des températures. Cela pourrait remettre en question la production agricole et menacer des villes comme Abidjan ou Grand-Bassam.

La déforestation rapide est un problème, car les forêts tropicales jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique local et dans la régulation de la température des pluies. La priorité nationale est de retrouver un taux de couverture forestière de 20 % en 2045, soit près de 3 millions d’hectares de forêts. Le plan d’action est chiffré à près de 700 milliards de F CFA, soit plus de 2 milliards d’euros dans la prochaine décennie.

C’est ainsi que la Côte d’Ivoire qui cherche à s’imposer comme une destination touristique de premier plan réfléchit à un tourisme différent. Le potentiel entre le Nord et le Sud est important : réseau de lagunes unique en Afrique  parcs nationaux, espèces rares, sites inscrits au patrimoine de l’Unesco ou à la convention de Ramsar ; la forêt primaire qu’il faut préserver ainsi qu’une faune sauvage autrefois importante malheureusement menacée. Désormais un seul objectif, préserver l’environnement, réguler les visites, superviser minutieusement les projets;

Cela veut dire aussi, à côté d’un tourisme d’affaires, un développement différent pour un tourisme, qualitatif, écologique, privilégiant les voyages verts, la découverte de la culture locale, du patrimoine naturel. C’est une réforme très importante qui demande l’investissement de tous, la formation des cadres et du personnel liés à cette activité.

C’est aussi une très belle expérience qui, si elle réussit, peut servir de modèle. C’est valable pour le développement des villes qu’il faut repenser en tenant compte des expériences passées.

C’est une nécessité dont l’État est conscient car en 2040 Abidjan aura 10 millions d’habitants et deux Ivoiriens sur trois vivront en ville.

 © Cacaoyers près de San Pédro.

© Cacaoyers près de San Pédro.

DIFCOM / DF – PHOTOS © PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE SAUF MENTION.

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