Fondation OCP : croire en l’Afrique

La Fondation OCP a été créée avec pour vocation de contribuer au développement de l’empreinte sociale et sociétale du Groupe OCP. Son but : créer et mettre en œuvre des projets intégrateurs des priorités des populations et des territoires d’action ; principalement en Afrique, en phase avec les objectifs de développement durable de l’ONU.

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La Fondation OCP croit en l’Afrique. En ses forces, en ses talents, en son destin. Reconnue d’utilité publique et l’un des visages clés de l’engagement social et sociétal du Groupe OCP, cet organisme rend possible l’accès à une éducation de qualité pour tous, en soutenant les ambitions et compétences des hommes et des femmes du Continent.

Depuis deux années et le basculement du monde dans la crise sanitaire, les inégalités se sont creusées dans les sociétés et particulièrement sur le sol africain. Ce changement de paradigme offre une opportunité d’évolution vertueuse. Les pays d’Afrique ont l’occasion de se réapproprier leur histoire, pour relever les nombreux défis économiques, sociaux et environnementaux qui s’imposent à eux.

La Fondation OCP soutient les forces vives qui les composent : la formation et l’éducation sont les piliers de l’évolution sociétale, les fondements d’un monde plus juste. Aux côtés de ses partenaires partageant les mêmes valeurs, la Fondation OCP s’appuie sur l’intelligence collective pour accompagner le développement de plusieurs pays africains, en érigeant la formation comme un levier stratégique de renforcement des capacités, notamment à destination des jeunes et des femmes en milieu rural.

Un axe majeur : le développement de l’agriculture en Afrique subsaharienne

Plusieurs programmes de formation ont été initiés afin de permettre aux pays partenaires d’appréhender la richesse de leurs sols, les capacités des agriculteurs et agricultrices du territoire. L’objectif de cet accompagnement est axé sur l’amélioration de leurs productivités et par conséquent de leurs revenus.

Quelques exemples d’accompagnement.

Éthiopie : à travers le soutien aux agriculteurs de la filière de TEF, en partenariat avec l’Agricultural Transformation Agency (ATA), près de 17 000 agriculteurs ont été formés dans la gestion rationnelle de leurs exploitations. L’impact du projet a été notable avec une amélioration nette de 65 % des rendements du Tef.

 © Agriculteurs éthiopiens en formation dans la gestion rationnelle de leurs exploitations de Tef

© Agriculteurs éthiopiens en formation dans la gestion rationnelle de leurs exploitations de Tef

Guinée : la Fondation OCP a dispensé des formations au profit des cadres du Centre Horticole de Dalaba. Celles-ci ont permis d’échanger et de partager les dernières avancées horticoles dans le concept du développement mondial.

Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Guinée, Madagascar, Rwanda et Togo : un dispositif a été mis en place par la Fondation OCP pour une meilleure connaissance des sols en partenariat avec les ministères d’agriculture des pays partenaires.

Madagascar : Avec l’appui scientifique de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), un accompagnement adapté aux 60 apprenants et aux 20 formateurs du lycée agricole du CAFPA (Centre d’Appui et de Formation Professionnelle Agricole) en terme de renforcement des capacités dans les domaines théoriques et pratiques portant sur l’environnement, la préservation de la biodiversité locale, les bonnes pratiques agricoles, l’élevage, la mécanisation, l’entreprenariat etc. ainsi, que la mise à disposition d’équipements pédagogiques de formation tel que l’équipement d’une salle de formation et une bibliothèque.

Protection de l’environnement : une raison d’être

Le respect de la planète et le sens d’une agriculture responsable sont au cœur des projets de la Fondation OCP. Au Sénégal, par exemple, des formations ont été dispensée au profit de la Direction des Parcs Nationaux, dans le cadre du projet de soutien au Parc National du Niokolo Koba.

Le Parc, placé depuis 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO, est riche en ressources minières : cet espace d’un million d’hectares est multi-convoité, ce qui a éminemment impacté sa qualité de l’eau et sa biodiversité.

La Fondation OCP, avec l’appui de l’UM6P, a élaboré un programme de renforcement des compétences des cadres du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal. Une vingtaine de personnes ont bénéficié de formations. En outre, la Fondation OCP a mis à la disposition de la Direction des Parcs Nationaux un laboratoire mobile d’analyses de la qualité de l’eau. Ainsi, sur tout le long du Fleuve Gambie qui traverse le Parc et qui s’étend sur près de 250km, les autorités du Parc seront en mesure d’avoir un meilleur plan de surveillance de la qualité de l’eau disponible et détiendront les capacités pour entreprendre les mesures correctives à temps.

Enfin, dans une démarche holistique de conservation, la Fondation OCP a aussi permis la mise en oeuvre d’un projet agro-écologique basé sur une gestion efficiente de l’eau. En utilisant l’énergie propre pour le pompage et l’utilisation raisonnée de l’eau, les coopératives de femmes bénéficiaires du projet sont en mesure d’augmenter durablement les rendements agricoles et assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs foyers. Aujourd’hui, les communautés riveraines s’appuient sur de nouvelles sources de revenus et réduisent progressivement la pression sur l’eau du Parc.

Toujours au Sénégal un autre partenariat vient de démarrer avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées (DAMCP) pour la promotion du développement communautaire et l’amélioration de l’état de conservation de la biodiversité au niveau de l’aire marine protégée de Joal Fadiouth. L’ambition étant de renforcer les capacités des cadres de la DAMCP et la sensibilisation des populations riveraines aux problématiques liées à l’environnement et au développement durable.

DES FEMMES POUR UN AVENIR PLUS DURABLE

La Fondation OCP et la Fondation Mujeres Por Africa (MPA), avec l’Appui de l’UM6P, déploient le projet FUERTES (Femmes Unies Ensemble pour la Recherche, la Technologie, l’Environnement et la Science) au Sénégal. Les 20 chercheuses et doctorantes sénégalaises de l’Université Sin Saloum El-Hâdj Ibrahima Niass, spécialistes en agriculture durable ont bénéficié de 29 modules de formations dans les domaines de l’agriculture, l’entreprenariat et le leadership. Précédemment, les partenaires avaient conduit le projet « Women’s Green Yard », qui avait ciblé deux coopératives de femmes situées sur la côte ouest de la Gambie et qui a permis à leurs 511 femmes coopérantes d’affiner leurs connaissances techniques et managériales et d’améliorer leur production et avec, leurs revenus.

 © Femmes du projet « Women’s Green Yard » en formation pratique dans leurs champs, Gambie

© Femmes du projet « Women’s Green Yard » en formation pratique dans leurs champs, Gambie

«IMAGINER LES FUTURS DE L’AFRIQUE »

En collaboration avec l’UNESCO, le projet vise à outiller la jeunesse africaine pour mieux penser son avenir. Un centre pilote a vu le jour à l’UM6P, pour conduire des programmes de renforcement de capacités en prospective ainsi que des recherches de pointe afin de développer des instruments innovants orientés vers l’action en faisant levier sur la libération des énergies dans les domaines de l’agriculture durable et du changement climatique.