Réussir ensemble pour une Côte d’Ivoire solidaire
La Côte d’Ivoire en 2022, ce sont plus de 26 millions d’habitants et un produit national brut (PNB) de près de 45 milliards de dollars. C’est aussi la première puissance économique de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Le pays se trouve au cœur des stratégies de défense et de sécurité régionale. Sa stabilité et sa vision d’une Afrique moderne sont essentielles à la sous-région.
Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire
Aller plus vite, aller plus loin
Plus de dix ans de croissance ininterrompue, une économie diversifiée, des ressources agricoles et énergétiques en quantité, un cadre macroéconomique sain, une dette sous contrôle, un réseau relationnel international sont le fruit d’un long travail d’élaboration et de préparation, le fruit d’un travail collectif d’une équipe soudée autour du président Alassane Ouattara.
L’autorité de l’État a été rétablie. Il assume ses fonctions essentielles que sont l’éducation, l’accès aux soins, à l’électricité, au logement pour tous. Les institutions ont été restaurées, renforcées. Elles sont le rempart en cas de crise et assurent la continuité de l’État.
Le renouveau de la diplomatie de la Côte d’Ivoire a été consacré par son élection à l’un des sièges des membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, après un quart de siècle d’absence au sein de cette institution. Tous ces changements furent le fruit du travail collectif d’une équipe motivée et solidaire.
Aujourd’hui, le président Alassane Ouattara souhaite accélérer et poursuivre la modernisation de la Côte d’Ivoire telle qu’elle est définie dans le plan programme élaboré et mis en place par son gouvernement – un gouvernement rajeuni d’hommes et de femmes investis, mobilisés – dont le rôle est aussi de faire en sorte que les citoyennes et citoyens se réapproprient les valeurs de la République «Union, Discipline, Travail « et contribuent à la bonne gouvernance en luttant contre la corruption dans un climat de stabilité, progrès et rayonnement.
____
UNE EQUIPE SOLIDE A LA BARRE
Le Premier ministre, Patrick Achi, fut, avec feu Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, l’un des architectes du programme économique préparé pour 2025. À ses côtés, de nombreux quadras et quinquas, élevés dans la pépinière du RDR/RHDP, assurent la relève.
Abdourahmane Cissé, 40 ans, ministre Secrétaire général de la Présidence, en est un symbole. Diplômé de la prestigieuse école polytechnique de Paris, conseiller économique puis ministre du budget, il est au cœur de l’action.
____
Une Côte d’Ivoire moderne et solidaire
C’est un nouveau challenge que la Côte d’Ivoire se doit de tenir par un taux élevé de croissance tout au long des prochaines années.
Une condition essentielle pour augmenter la richesse nationale, absorber la poussée démographique, garantir des emplois et obtenir des résultats tangibles en matière de développement humain.
Bâtir une démocratie opérationnelle, une Côte d’Ivoire forte et rassemblée dans la paix renforcée où l’on est d’abord Ivoirien avant d’appartenir à une région. Consolider les avancées de l’économie et l’amélioration des conditions de vie en dépit des difficultés conjoncturelles ou du contexte lié à la pandémie.
Le plan doit accélérer la transformation économique et sociale. Il repose sur cinq piliers :
PREMIER PILIER : la paix, la sécurité et la cohésion sociale.
DEUXIÈME PILIER : la création d’emplois.
TROISIÈME PILIER : la création d’un cadre de vie agréable et d’un environnement d’investissement attractif.
QUATRIÈME PILIER : le développement d’une administration plus performante et plus engagée.
CINQUIÈME PILIER : L’homme nouveau est au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.
Chaque Ivoirien, chaque Ivoirienne, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, doit devenir un acteur du développement. Il doit être imprégné des valeurs nationales, et ses compétences doivent être valorisées. Il faut poursuivre la transformation de l’économie, continuer à investir dans les infrastructures, catalyseur de l’essor du pays. Sensibiliser le secteur privé, le motiver et promouvoir l’émergence de «champions».
C’est un chantier important, qui doit de plus se faire dans le cadre d’un développement durable.
____
CAP SUR LE PRIVEÉ
Véritable accélérateur pour le développement, le secteur privé doit mettre en place une politique volontariste pour la fabrication locale de produits industriels ou semi-industriels.
Il faut accepter l’idée de promouvoir la production locale et de la transformer créant ainsi une vraie valeur ajoutée et commencer à faire émerger à côté des services et du commerce, un secteur industriel de qualité mais aussi compétitif. Les domaines sont nombreux de l’agriculture à l’automobile aux produits consommables aux biens d’équipement, la construction.
Dans les projets, figure la création d’usines d’assemblage, d’équipements de transport, de matériel électronique et médical ; figure aussi le développement d’une industrie automobile avec des usines de montage. La transformation des produits nationaux donnera lieu au label « Made in Côte d’Ivoire ». De belles capacités d’investissement, de production, de commercialisation et de création d’emplois !
____
Développement durable, une nécessité
Maintenir une croissance élevée suppose la gestion du capital naturel. La Côte d’Ivoire doit faire face aux défis engendrés par les changements climatiques et les exigences de la transition énergétique. Les menaces sont réelles : inondations, dérèglement de la pluviométrie, affaiblissement du littoral, hausse des températures. Cela pourrait remettre en question la production agricole et menacer des villes comme Abidjan ou Grand-Bassam.
Il faut lutter contre la déforestation rapide, car les forêts tropicales jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. La priorité nationale est de retrouver un taux de couverture forestière de 20 % en 2045, soit près de 3 millions d’hectares de forêts. Le plan d’action est chiffré à près de 700 milliards de F CFA, soit plus de 2 milliards d’euros dans la prochaine décennie.
La Côte d’Ivoire qui veut s’imposer comme une destination touristique de premier plan réfléchit à un tourisme différent. Le potentiel entre le Nord et le Sud est important : réseau de lagunes unique en Afrique parcs nationaux, espèces rares, sites inscrits au patrimoine de l’Unesco ou à la convention de Ramsar.
Cela veut dire aussi, un développement pour un tourisme, qualitatif, écologique, privilégiant les voyages verts, la découverte de la culture locale, du patrimoine naturel et culturel de la Côte d’Ivoire. C’est une réforme importante qui demande l’investissement de tous, la formation des cadres et du personnel liés à cette activité.
C’est aussi une très belle expérience qui, si elle réussit, peut servir de modèle. C’est valable pour le développement des villes de demain. C’est une nécessité dont l’État est conscient car en 2040 Abidjan aura 10 millions d’habitants et deux Ivoiriens sur trois vivront en ville. Aujourd’hui Abidjan est à une terre d’accueil, de passage et une plateforme culturelle incontournable.
UNION – DISCIPLINE – TRAVAIL
« L’émergence est un pari sur l’avenir. L’avenir se planifie, et l’émergence se construit dans la paix, la sérénité, le dialogue et la cohésion sociale. »
Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire