Côte d’Ivoire : bâtir, valoriser, partager
Bâtir une démocratie opérationnelle pour une Côte d’Ivoire forte et rassemblée dans la paix renforcée où l’on est d’abord Ivoirien avant d’appartenir à une région. Consolider les avancées de l’économie et l’amélioration des conditions de vie en dépit des difficultés conjoncturelles ou du contexte lié à la pandémie.
Bâtir, valoriser, partager
La société ivoirienne évolue vite, elle ne craint pas les idées nouvelles. Les jeunes de moins de 30 ans (70 % de la population) n’ont pas le même langage que leurs aînés. Ils pensent qu’il faut réinventer l’école, lutter contre les concepts qui divisent (religions, ethnies) pour une vraie cohésion sociale. Ils veulent une vie meilleure, une Côte d’Ivoire moderne et solidaire.
Le fruit d’un long travail
La Côte d’Ivoire, ce sont plus de 26 millions d’habitants et un produit national brut (PNB) de près de 45 milliards de dollars. C’est aussi la première puissance économique de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Le pays se trouve au cœur des stratégies de défense et de sécurité régionale. Sa stabilité et sa vision d’une Afrique moderne sont essentielles à la sous-région.
Plus de dix ans de croissance ininterrompue, une économie diversifiée, des ressources agricoles et énergétiques en quantité, un cadre macroéconomique sain, une dette sous contrôle, un réseau relationnel international sont le fruit d’un long travail d’élaboration et de préparation, le fruit d’un travail collectif d’une équipe soudée autour du président Alassane Ouattara.
« Une croissance forte n’arrive pas par miracle. Elle est le résultat d’une persévérance dans le temps, de la mise en place d’un ensemble cohérent de réformes structurelles de grande envergure et d’investissements publics et privés bien ciblés, dans un cadre macroéconomique stable et planifié. »
Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire
Un développement durable
Le président Alassane Ouattara poursuit la modernisation de la Côte d’Ivoire. Un gouvernement rajeuni d’hommes et de femmes investis, mobilisés. Leur rôle est de faire en sorte que les citoyennes et citoyens se réapproprient les valeurs de la République « Union, Discipline, Travail ». Véritable accélérateur pour le développement, le secteur privé a investi et accepté l’idée de promouvoir la production locale, de la transformer créant, ainsi une vraie valeur ajoutée, commençant à faire émerger à côté des services et du commerce, un secteur industriel de qualité mais aussi compétitif.
Une équipe soudée
Le Premier ministre, Patrick Achi, fut, avec feu Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, l’un des architectes du programme économique préparé pour 2025. À ses côtés, de nombreux quadras et quinquas, élevés dans la pépinière du RDR/RHDP, assurent la relève.
Financier de formation, Tiémoko Meyliet Koné a été nommé vice-président de la république de Côte d’Ivoire en avril 2022. Ce proche du président Alassane Ouattara, a fait la majeure partie de sa carrière au sein de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Abdourahmane Cissé, 40 ans, ministre Secrétaire général de la Présidence. Diplômé de la prestigieuse école polytechnique de Paris, conseiller économique puis ministre du budget, il est au cœur de l’action.
Les domaines y sont nombreux : l’agriculture, l’automobile, les produits consommables, les biens d’équipement et la construction.
C’est ainsi que figure la création d’usines d’assemblage, d’équipements de transport, de matériel électronique et médical ; le développement d’une industrie automobile avec des usines de montage. La transformation des produits nationaux a donné lieu au label « Made in Côte d’Ivoire ».
De belles capacités d’investissement, de production, de commercialisation et de création d’emplois.
La Côte d’Ivoire fait face aux défis engendrés par les changements climatiques et les exigences de la transition énergétique. Les menaces sont réelles : inondations, dérèglement de la pluviométrie, affaiblissement du littoral, hausse des températures. Cela pourrait remettre en question la production agricole et menacer des villes comme Abidjan ou Grand-Bassam.
Elle lutte contre la déforestation car les forêts tropicales jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. La priorité nationale est de retrouver un taux de couverture forestière de 20 % en 2045, soit près de 3 millions d’hectares de forêts. Le plan d’action est chiffré à près de 700 milliards de F CFA, soit plus de 2 milliards d’euros dans la prochaine décennie.
Programme 2025 : les 5 piliers
Le plan repose sur cinq piliers. Il doit accélérer la transformation économique et sociale.
PREMIER PILIER : la paix, la sécurité et la cohésion sociale.
DEUXIÈME PILIER : la création d’emplois.
TROISIÈME PILIER : la création d’un cadre de vie agréable et d’un environnement d’investissement attractif.
QUATRIÈME PILIER : le développement d’une administration plus performante et plus engagée.
CINQUIÈME PILIER : l’homme nouveau est au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.
Chaque Ivoirien, chaque Ivoirienne, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, doit devenir un acteur du développement. Il doit être imprégné des valeurs nationales, et ses compétences doivent être valorisées. Il faut poursuivre la transformation de l’économie, continuer à investir dans les infrastructures, catalyseur de l’essor du pays. Sensibiliser le secteur privé, le motiver et promouvoir l’émergence de « champions ». C’est un chantier important, qui doit de plus se faire dans le cadre d’un développement durable.
Paradis à sauvegarder
Sur près de 320 000 km², où l’eau abonde entre terre et mer, rivières, lagunes et forêts doivent être préservées. Les parcs naturels nationaux font l’objet d’importants travaux. Plages, lagunes, mangroves, et sites archéologiques sont de vrais dons du ciel à préserver.
La Côte d’Ivoire veut, à raison, s’imposer comme une destination touristique de premier plan et réfléchit à un tourisme différent. Le potentiel entre le Nord et le Sud est important : réseau de lagunes unique en Afrique, parcs nationaux, espèces rares, sites inscrits au patrimoine de l’Unesco ou à la convention de Ramsar.
Cela veut dire aussi, un développement pour un tourisme qualitatif, écologique, privilégiant les voyages verts par la découverte de la culture locale, du patrimoine naturel et culturel de la Côte d’Ivoire. C’est une réforme importante qui demande aussi de l’investissement par la formation des cadres et du personnel liés à cette activité.
C’est une très belle expérience qui, si elle réussit, peut servir de modèle. C’est valable pour le développement des villes de demain. C’est une nécessité dont l’État est conscient car en 2040 Abidjan aura 10 millions d’habitants et deux Ivoiriens sur trois vivront en ville. Aujourd’hui Abidjan est une terre d’accueil, de passage et une plateforme culturelle incontournable.